On ne sait jamais à quoi s'attendre. On ne sait jamais comment on va le vivre.
On s'y prépare, on souffle, on s'entraîne, on visualise des bougies à éteindre, des fleurs à humer, des vagues qui déferlent.
On écoute de la musique zen, on prend des bains chauds, on fait l'andouille sur un ballon, on se colle contre un mur et on se met accroupie en respirant bien fort.
On lit, encore et encore, des témoignages d'autres qui sont passées par là.
On pleure (évidemment, on est enceinte), on rit, on s'interroge et on a, quand même, une angoisse au fond du cœur.
On attend, avec impatience, on voudrait que ça soit déjà arrivé. On voudrait le tenir contre nous, on voudrait voir à quoi il (ou elle) ressemble. On voudrait déjà être une autre, on voudrait déjà être mère, on voudrait devenir ce dont on parle depuis neuf mois. Sa mère.
Et puis il y a ce matin. Ou ce soir. Ou cette nuit.
Il y a ce jour que nous n'oublierons jamais. Il y a cette date qui devient notre code secret. Il y a ces instants gravés à tout jamais. Il y a ces heures qui resteront. Longtemps.
Il y a la douleur, il y a le chamboulement, il y a le "je ne pensais pas que ça serait ça", il y a le "je ne suis pas prête", il y a le papa qui n'est pas prêt non plus, et il y a tout ce qui revient et qui nous submerge.
Il y a ce moment, cette seconde où le temps se suspend, cette petite boule qui sort de nous et qu'on nous présente. Ce soulagement et cette crainte. Cet achèvement et ce nouveau départ.
Il y a ces petits yeux qui ont déjà tout vu, qui se posent sur nous et qui ont tout à apprendre, tout à voir.
Il y a ces petits yeux qui nous reconnaissent.
Devenir mère, envelopper ce petit corps, le tenir tout contre et savoir que peu importe le reste.
Devenir mère et le re-devenir, en découvrant chaque fois ce nouveau regard, cette nouvelle tendresse, cet amour qui se multiplie au lieu de se diviser.
Devenir mère et savoir que tout change en une seconde.
Devenir mère et savoir que rien ne comptera jamais autant.
Cette petite participation matinale sert à t'appâter public.
Parce qu'à l'occasion de la fête des mères, je suis ENCORE jury. Pour un très chouette concours organisé par Arthus & Co (avec du pur cadal dedans).
Le principe?
Écrire un petit témoignage sur la toute première rencontre. Drôle, émouvante, vraie,....raconte nous tout ça et gagne (par exemple), un wonder sac à nain (à langer quoi), des produits de la beauté (pour toi, mère qui aime s'oindre.
Je te laisse aller
sur ce lien (ou cliquer sur l'image hein!)
Les participations sont à poster en commentaires chez Arthus & Co (pas ici hein, nous sommes plusieurs jurés).
Tu trouves que je suis un peu trop présente dans ces jurys? C'est vrai mai j'aime cette sensation de toute puissance (ajoute de toi même le rire sardonique qui va avec cette phrase)....
Du coup, je te suggère d'aller jouer, que je puisse dire (fièrement) que mes lectrices sont les plus douées (oui, mais c'est vrai en même temps).
Allez, quoi qu'il en soit, bonne journée à vous, et puis à très vite pour un nouvel artikeul.
Et bienvenue à ceux qui ont vu ma sale bobine sur M6.
Je tiens à vous rassurer, ma vie ne consiste pas à jouer aux escargots. Non, la preuve, je suis levée depuis 6h, du vomi (de nain) sur la jambe et des cernes au bord des yeux...