18 sept. 2015

L'injonction permanente faite aux corps des femmes

Je ne sais pas comment commencer cet article. Probablement parce que j'ai mille choses à dire sur le sujet, parce que j'en ai fait du chemin, qu'il en reste beaucoup à faire dans l'acceptation de soi, de son corps, des transformations et des changements qu'il a pu subir, de sa couleur, de sa texture, de son souvenir, de sa douleur, de sa souffrance, de sa douceur aussi, de son histoire. J'en avais parlé là, de mon chemin pour retrouver un corps qui ne me fasse pas souffrir, tant physiquement que moralement. Je n'ai pas la taille mannequin, mon IMC est normal, c'est ce que je voulais. Je cours sans (trop) décéder et je peux porter des jupes sans me sentir boudinée. Je me sens bien, même si la plupart des #regimeuses qu'on voit fleurir sur Instagram, partent de mon poids actuel pour arriver 10kg en dessous. Je me sens bien.

J'ai lu hier un article. Que j'ai partagé et j'ai vu qu'à vous aussi, il vous faisait quelque chose.
Je ne fustige par l'auteur de cet article, elle est superbe, elle fait du coaching sportif, elle doit ressembler à ce que ses clientes attendent d'elle.
Elle n'est pas la seule d'ailleurs, à avoir pignon sur rue et à promouvoir le sain, le bouger, le "tout le monde peut le faire, bougez vous le cul".
Elles s'appellent Kayla, Sonia, ont un corps de déesse (23 ans ça aide), ont du fric, du temps et cette motivation sans faille.

Je m'appelle Marie, j'aurais 34 ans le mois prochain, je dors par tranches de deux heures environ, réveillée par mes enfants (souvent la même, je vous vois venir), je me lève au radar, je prépare les petits-déjeuners, je houspille, ils s'habillent, on est en retard, on fonce, je porte d'un bras (oui j'ai mal au dos), je donne l'autre main. Je distribue les bisous. Je fais coucou de la main.
Je rentre d'un bon pas. Parce que j'ai la chance de travailler chez moi.
Je débarrasse la table, je lance une lessive, un coup d'aspirateur, je plie du linge, je me prends un thé et je vais bosser, sans lever la tête, jusqu'à l'heure du repas. Je fais à manger ,je vais les chercher, on mange, on joue, on repart. Je rentre de nouveau, linge et chambres aérées. Je bosse, sans lever la tête, jusqu'à l'heure du goûter.
On goûte, dehors si on le peut. On rentre, fourbus, j'ai tenu des mains, fait des pains-chocolat, j'ai secouru des enfants bloqués en haut du toboggan.
On fait les devoirs, on m'appelle partout. Je tente de faire apprendre des mots mais Ariel est coincée dans le four de la petite cuisine.
Je vais faire pipi, on me récite une poésie devant la porte et je corrige "n'oublie pas de dire toutes les syllabes".
Je fais couler le bain, tandis qu'on révise la leçon sur les verbes. Il écrit ses temps pendant que je délivre Belle (qui bloquait Arien dans le four). Je calme une hystérie collective (pour un légo volé). Je ramasse des livres, tombés.
Je vérifie les cahiers de liaison et hurle "oui tu peux aller au bain".
Je signe et assure "oui, tu peux couper l'eau".

J'apporte les serviettes, je répète que les pyjamas sont sur les lits.
Je ramasse les serviettes et surveille le bain de la plus petite.

Je regarde ce qu'on fait à manger, je prépare pendant que ça chahute.
Je grignote évidemment, je n'ai rien avalé depuis le repas express de midi (durant lequel je fais le service en tentant de manger une pâte par-ci par-là).
Je grignote en culpabilisant déjà, parce que ce n'est pas bien, pas healthy, que c'est mal. En tête, des injonctions : tu ne grignoteras pas, prends plutôt une poignée d'amandes à 16h30. A cette heure-là, je n'y pensais pas.


Ils mangent et je picore, je meurs de faim. Je n'ai pas pu aller courir ce soir, je devais mais il pleut des cordes. Ou bien je devais mais le Mâle croule sous le boulot. Ce ne sont pas de fausses excuses, c'est la réalité.
J'ai faim mais non, Lucile, je ne mange pas avec eux parce que bien souvent, le repas du soir, c'est notre demi-heure à nous deux avec le Mâle. Entre le coucher des enfants et la crise de Nano.
Il débarasse et je lis les histoires, il promène le chien pendant que je les couche.
Les coucher. Facile. Rituel rodé qui dure depuis plusieurs années. Et la lassitude certains soirs, après une journée passée à courir, à regarder sa montre, à se dire "je n'ai le temps de rien".

Ils sont couchés après histoire, chanson, et "au lit maintenant, c'est l'heure des grands".
Ils sont au lit et il faut que nous mangions, la même chose qu'eux ou autre chose. Et si on prenait la facilité? Parce que refaire à manger, il y a des soirs où j'ai la flemme. Parce que parfois, on s'en fout de ce qu'on mange. On veut juste manger. Alors oui, pain fromage vin et on parle.
Alors oui, crème au chocolat de la laitière parce que BORDEL, la journée a été dure.
Oui.

On débarrasse, on sait que demain, le premier geste du réveil ne sera pas 30 minutes de stretching postural mais un lave vaisselle à vider.
On se vautre (je cite un commentaire de l'article) dans la paresse en se collant dans le canapé.

On (je cite toujours des commentaires de l'article) fait "comme ces bonnes femmes qui n'ont le temps de rien et qui vont passer une heure sur FB ou Twitter".

OUI.
On fait un truc qui ne demande pas d'énergie.
On se met en mode "repos".
Et cette petite voix qui nous traite de feignasse, on l'a déjà en tête. Inutile de nous la balancer en pleine tronche.


Et pourtant. 
Je cours deux fois par semaine.
Je fais du vélo d'appartement si je ne peux pas aller courir, pour éviter de crier sur les mômes.
Je fais du gainage parce que ma kiné m'a expliqué que j'aurais toujours mal au dos si je ne récupérais pas un brin ma ceinture abdominale.
Je fais du sport pour moi, pour ma santé, pour pouvoir continuer à vivre sans devenir hystérique.

Mais JAMAIS, jamais, je n'oserai dire "vous pouvez si vous voulez".
C'est faux.
Le sport c'est personnel.

C'est ce que nous disons aux enfants d'ailleurs. Nous vous sortons parce que c'est notre rôle de parents. Nous allons marcher, nous allons à la piscine, nous allons nager et skier. Nous allons dehors tous les jours parce que ça fait partie de ce que nous voulons vous transmettre et que c'est important pour vous et votre santé. MAIS JAMAIS JAMAIS vous ne serez forcé de choisir une activité sportive à côté de manière obligatoire. Le sport, c'est du plaisir. Si c'est pour y aller en pleurant, en râlant et en étant malheureux, ce n'est plus du sport.


Moi aussi je veux un ventre plat. Sans cet aspect grumeleux moche que j'attrape de la main entière et qui reste là, malgré la perte de poids, malgré ce que je peux faire;
Moi aussi je veux des cuisses fuselées et pouvoir porter un mini-short sans avoir ce petit morceau de peau-grasse.

Mais c'est marrant, au delà de tout ça, une chose s'impose à moi : la réalité.

Je ne peux pas mener tout de front, je ne PEUX PAS. 
Je ne peux pas travailler, gérer mes mômes, écrire un bouquin, monter ma boîte, faire les courses et le ménage. Je ne peux pas. Et vous savez quoi? Ce n'est pas grave.




Ce qui est grave, c'est de dire aux autres : bien sûr que vous pouvez.
Non.
Faites donc. Mais foutez nous la paix.

On fait comme on peut.
Je choisis de ne pas me lever à 5h30 pour aller faire mon TBC ou tout autre challenge quotidien.
Je choisis de manger une raclette dimanche. Et une fondue mardi.
Je choisis parce que j'ai passé l'âge d'obéir aux injonctions des autres.

Et à vous lire, hier soir, à rire (j'ai ri mais ce que j'ai ri), je me suis dit que nous n'étions pas si foutues que ça, que nous n'étions pas si nulles que ça, comme si le corps parfait pouvait être, en soi, porteur d'une quelconque valeur sur ce que nous sommes.

Alors oui, son blog s'adresse aux femmes qui veulent un coaching musclé pour perdre du poids. Oui.
Mais elle a pignon sur rue et elle s'adresse a priori le matin dans une émission destinée à toutes les mamans.Elle a raison, évidemment, on n'est rien que des grosses feignasses à dire "oui j'ai des kilos de grossesse, ma dernière à deux ans".
Elle a raison. Elle est coach, c'est son métier de booster les gens, de leur crier éventuellement dessus des choses qui lui paraissent évidentes.
Les kilos de grossesse, ce n'est pas une excuse. Mais merci, les femmes mettent derrière les kilos de grossesse tout ce qui n'existait pas avant. La course permanente, le manque de sommeil, surtout le manque de sommeil. Probablement que les enfants des coachs sportifs n'ont ni reflux, ni maladie digestive, ni cauchemar. Si on était venu me dire quand Nano hurlait de douleur jusqu'à 2h du matin "bah tu peux faire des squats pendant qu'elle est dans l'écharpe" je pense que j'aurais été violente (et un brin détruite).
Ne mélangeons pas tout.

Merci Papacube (parce qu'il vaut mieux en rire nan??)


Nous ne sommes pas égales devant la maternité. Certains bébé font leur nuit directement, certains papas se lèvent toutes les nuits pour que leur chère et tendre soit reposée le matin (Coucou Georges).
Certaines femmes vont perdre du poids grâce à l'allaitement, d'autres vont en prendre.
Certaines femmes vont avoir des vergetures indélébiles et ranger les maillots, d'autres vont pouvoir arborer le bikini dès l'été suivant.



ET?
Qu'on nous laisse être, par pitié. 

Qu'on nous laisse nous plaindre un peu, sans nous dire "si tu voulais, tu pourrais, regarde les avant-après de Machine qui, après trois enfants, a un corps encore mieux qu'avant".
Tant mieux pour elle.

Je n'ai pas cette chance.
Et je suis très bien avec ce constat.
Ne pas faire de nos corps une généralité, ne pas faire de nos prises de poids un modèle applicable à tous.
Je peux me priver.
Je peux faire du sport 30 Minutes par jour, il suffirait que je ne lise plus et que je prenne une femme de ménage et/ou une aide pour faire faire les devoirs aux enfants. Ou que je mange vers 22h.
Je peux suer dans mon salon et me prendre en photo pour voir l'évolution.
Je me connais, ça durerait 5 semaines au mieux. Et je compenserais ensuite.
Adieu ventre-devenu-un-peu-mieux-et-bonjour-déprime.

Je ne critique pas celles qui le font. Tant mieux, bravo et courage.
Je ne critique pas et j'ai tenté, je l'ai le Bikini Guide mais je me suis arrêtée à la Week 4 parce que je trouvais ça un peu violent les relevers-couchers sur un périnée de maman.
J'ai tenté mais j'ai échoué.
Comme Dukan, les avant-après ne sont pas pour tout le monde.
Mais c'est l'échec dont on ne parle pas. Les réussites sont louables.
Et les autres?
Celles qui n'y arrivent pas? Celles qui se blessent (parce que les exercices sont souvent mal faits, à la maison, sans regard d'un vrai pro)? Celles qui abandonnent par manque de temps, d'énergie et de motivation? Celles qui sortent de la #team ? Elles deviennent quoi?  C'est de ça dont je parle.
De toutes celles qui osent se remettre en question à cause de ces injonctions, de ces images, de ces modes très "réseaux sociaux" d'ailleurs.
On ne devrait pas parler comme ça aux femmes. On ne devrait pas. Je vous renvoie d'ailleurs sur la superbe initiative du blog Le Corps des Femmes. De la bienveillance à l'état pur.

Je ne sais pas si c'est parce que je vieillis (si si). Ou si c'est parce qu'enfin j'ai détaché de mon corps le psychologique, je n'utilise plus mon corps comme instrument de ce que je suis mais comme partenaire de ce que je fais.

Je comprends les régimes. Vraiment. J'en ai eu besoin pour me retrouver, pour pouvoir monter des escaliers sans galérer, pour pouvoir me sentir mieux.
Mais je ne comprends pas qu'on parle comme ça aux femmes, qu'on parle comme ça aux mères.
Le poids, notre poids, fait aussi partie de ce que nous som
Il est notre histoire, il est notre vie. Personne ne peut, comme je l'ai lu, me traiter de "bonne femme vautrée dans la paresse qui n'arrive pas à faire 30 minutes de sport par jour et qui se plaint d'être grasse".



Oui, j'ai mal à mon ventre abîmé.
Oui, je voudrais bien entendu pouvoir le montrer.
Oui, ça me fait mal de voir des femmes avec un ventre parfait poser à côté d'un bébé d'à peine un an.
Oui je me projette. Oui je me dis "tu vois, tu ...".
Et je me reprends et non.
Non. Qu'on ne me dise pas "tu es une merde parce que si tu le voulais, tu pourrais y arriver".

J'ai toujours prôné la bienveillance, ça ne risque pas de s'arrêter.
Que cette brutalité s'arrête, merci.
Nous les mères, nous les pères, en avons assez.

Qu'on nous laisse nos vies, nos assiettes, nos corps, même abîmés, et nos façons de penser. 
Qu'on nous laisse juste vivre, sans nous indiquer la route.
Nous saurons très bien la trouver.

135 commentaires:

  1. Moi je dis qu'effectivement ce qui prime c'est la réalité - car on peut très bien avoir la volonté tout n'est pas tjs réglé comme du papier à musique... Moi aussi je préfèrerais - comme quand j'étais jeune - pouvoir engloutir tout ce que je veux sans prendre un gramme mais maintenant je sais que si je veux "garder la ligne" je dois "compenser".
    Je fais partie de ces femmes qui n'ont pas pris bcp de poids pdt la grossesse mais je me suis gardée quelques kilos après chacune d'elles. Pourtant j'ai allaité, mais moi l'allaitement ça m'a rien fait perdre (surtout pas de la poitrine malheureusement...) au contraire j'avais l'impression d'avoir un trou dans l'estomac. Et puis après j'ai fait partie de ces femmes dont les enfants n'ont pas fait leurs nuits dès la sortie de la maternité (mais plutôt vers 18 mois et encore je m'estime heureuse par rapport à certaines...) du coup j'ai trouvé du réconfort dans les tablettes de chocolat (et dans la bouffe en général). Depuis on m'a diagnostiqué de l'endométriose, me voilà donc sous traitement hormonal (youpi tralala) qui me fait gonfler comme Vahiné.
    Bon bref... je m'égare mais effectivement on a parfois envie de dire "nan mais back to reality" quoi - mes enfants sont plus grands, ça devient plus facile - avec leur papa on essaie de s'organiser pour pouvoir "sporter" à tour de rôle. Le seul avantage que j'ai trouvé au retour aux 4 jours 1/2 c'est que le mercredi matin quand ils sont à l'école je peux aller courir, sans culpabilité, je suis contente de ce temps pour moi - mais même avec ce créneau tout trouvé ben parfois je dois le faire sauter au profit d'autre chose.
    Et puis alors pardon mais je pense que ce qui m'a le plus hérissé le poil c'était le coup du "mangez avec vos enfants le soir" mais là j'en deviendrais presque vulgaire...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ohlala mais c'est pas possible ce que ton post transpire la complainte !!! Je suis tombée sur ton blog parce que tu l'as mis en lien dans tous les commentaires sur le blog de Lucile. Trop naze comme technique de rabattage !!!!!
      Maman de 2 enfants, je bosse comme toi, j'ai en plus du transport car j'habite en région parisienne. Et je fais du sport le midi de temps en temps en rushant à mort pour le boulot ensuite. Oui je grignote des poignées d'amande, non je ne donne pas de truc pas 'healthy' à mes enfants, je fais gaffe pour moi, pour eux. Je me sens plus forte, plus en forme, plus énergique aussi grâce à tout ça.
      Et je pense que si 1/4 des nanas ici suivaient les conseils de Lucile ou d'autres coachs d'ailleurs, il y aurait beaucoup moins d'ambiance plaintive ...
      Sur ce, je vous laisse je pars me faire un thé vert sans sucre !

      Supprimer
    2. Juste pour préciser que je n'ai absolument pas besoin d'aller mettre mon blog en lien sur celui de Lucile pour être lue. Tant mieux pour toi si tu trouves ton compte dans un emploi du temps dans ce rush, je n'ai pas envie, de manière toute personnelle, que ma vie ressemble à une course permanente contre le temps.

      Supprimer
    3. Ce qui m'énerve le plus, c'est la fameuse "poignée d'amandes". Est-ce que quelqu'un peut me jurer que ça rassasie et que ça comble vraiment le besoin basique de sucré tous les jours ? Peut-être que ce sont des amandes génétiquement modifiées qu'il faut prendre... :-S

      Supprimer
    4. Oui ça rassasie, les amandes contiennent des protéines et des lipides, mais des bons gras et elle est riche en fibres donc longues à digérer.
      Par contre elle ne comble pas de besoin en sucre puisqu'elle contient très peu de glucides. Pour le sucre l'idéal est les dattes, un vrai booster car elles sont pleine d'énergie et ne contiennent absolument pas de gras.

      Supprimer
    5. Pour "Anonyme", ce post n'est absolument pas dans la complainte par contre dire à toutes les femmes que les kilos de grossesse ne sont qu'une excuse et que ce ne sont que des feignasses c'est refuser d'admette que chacune est différente des autres et que la vie de l'une n'est pas celle des autres. Leur dire que leurs kilos ne sont que de leur responsabilité parce qu'elles ne savent pas avoir la volonté de s'affamer ou de courir au lieu de dormir ne fait que contribuer à leur mal être et donc accentuer le problème, car tous les enfants ne dorment pas la nuit, car quand on a du temps sans enfants il faut aussi penser à toutes les taches quotidiennes que l'on ne peut pas forcément faire à un autre moment et que l'on n'a besoin de personne pour culpabiliser sur le chiffre de la balance qui ne baisse pas ou l'appart pas assez rangé/nettoyé ou la pile de linge qui attend d'ête repassé/plié. Ajouter une couche de culpabilité au fallacieux prétexte que si j'y suis arrivé les autres le peuvent aussi c'est juste inhumain et n'améliorera surement pas leur perception d'elles-meme et leur motivation pour avancer...
      Juger, c'est facile, écouter et accompagner beaucoup moins...

      Supprimer
    6. Non mais le secret de toutes ces nanas, c'est qu'elles n'ont pas besoin de temps à consacrer à la lecture, l'introspection, le questionnement, vu qu'elles sont décérébrées, c'est sûr, penser, c’est chronophage et pas healthy du tout, quand on réfléchit trop, après on angoisse en plus, c'est très très mal !! Merci Lucile pour ton joli message...

      Supprimer
  2. ❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤💋💋💋💋💋💋💋💋💋💋💋💋💋💋💋MERCI!

    RépondreSupprimer
  3. C'est tellement ça !
    Même combat, mais encore loin du même résultat... ben j'men fiche, j'avance quand ça va bien, j'essaye de ne pas reculer sous la pression, je mène de front vingt vies différentes qui sont en fait toutes parties de MA vie... je range, je fais des machines, je joue, j'accompagne, je partage, je bosse, je rigole avec ma moitié, je suis complice, je suis excédée aussi, je suis fatiguée, je ne suis pas Wondermaman, parfois je rechute et je me prends pour celle, parfaite, que je ne suis pas...
    Il m'a fallut un burn out généralisé, trois mois d'arrêt et un an et demi de traitement pour réapprendre mes limites et enfin, enfin, savoir dire : JE FAIS CE QUE JE PEUX... ET C'EST SUPER !!
    Alors, merci de partager tout ça, pour nous rappeler qu'on n'est pas seule, que même si chaque cas est unique et se vit à sa manière, on est trop souvent confrontée à cette situation...
    Des bises et tout plein d'encouragement
    Estelle
    PS : ton pantalon "sport" attend encore dans mon placard, c'est mon objectif "minceur" ;-)

    RépondreSupprimer
  4. Oh merci de mettre les mots sur ce que je ressens. Je suis tellement fatiguée de toutes ses injonctions sur le corps que l'on devrait avoir, fatiguée de culpabiliser pour ses kg que je sais devoir perdre, de culpabiliser parce que je ne trouve pas le temps alors qu'à en croire certaine c'est facile, de culpabiliser parce que je préfère dormir le matin après une nuit merdique de me lever pour faire du sport... Et tellement marre qu'on exige de nous d'être parfaite tout le temps dans tous les domaines.
    Alors merci pour cet article qui fait du bien au moral.

    Bisous
    L.

    RépondreSupprimer
  5. Merci ! Pfiou !
    Petite mention aux commentaires "je suis pas encore maman mais tu a s tellement raison, moi quand j'aurai des enfants je ...." qui me font rire mais rire !!!
    Marion

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui, c'est vrai... Perso, je"dois" porter un bikini parce que je me déboite une épaule à chaque fois que je mets un 1 pièce (épaule déboitée un jour, épaule déboitée toujours...). Mais je me contraignais à porter un 1 pièce parce que je ne supportais pas mon physique.
      Donc je passais 10 minutes à mettre et enlever ce p.. de 1 pièce 2 fois par semaines et tous les jours à la plage, tout ça parce que j'avais honte de mon ventre mou, de mes vergetures et de mon 105E. Et puis... et puis un jour un psy m'a dit que je devais apprendre à me regarder en face, nue devant mon miroir et recommencer à aimer mon corps. Sur le moment, je ne l'ai pas cru. Et puis j'ai essayé... Et, miracle, un jour, je suis allée à la piscine avec mon bikini. Et là, déjà, je ne galérais plus à mettre un 1 pièce tout collant, mais en plus, je me suis aperçue que le contact de l'eau sur le ventre, c'était vraiment agréable et que j'avais oublié cette sensation. Depuis, même en hiver, je suis en bikini... Je n'ai pas maigri, même avec 2 séances de piscine par semaine (+ du sport le we..hein Lucile...) Mon ventre et ma poitrine sont les mêmes... Mais j'arrive à regarder mon corps tel qu'il est et même, des fois, j'ai l'impression de l'apprécier.
      Donc n'hésitez pas à porter les vêtements qui vous plaisent, même si l'effet n'est pas celui que vous aviez avec le même type de vêtements à 18 ans. Soyez bienveillants avec vous-même...

      Supprimer
    2. Hum bizarre, ce commentaire était censé suivre celui sur le bikini, dsl pour ça...

      Supprimer
  6. Et si tu es encore tentée par une poignée d'amandes en grignotage, lis donc ça ;-) : http://lesfritesvertes.blogspot.fr/2015/09/le-paradoxe-du-manger-sain-pour-maigrir.html?m=1

    Bravo pour ce bel article !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. ahahah j'ai partagé aussi cet article hier (et mangé des Pringeuls)

      Supprimer
    2. merci pour le lien, il est très intéressant ce blog, et sacrément déculpabilisant !!!

      et merci beaucoup marie de réussir à mettre des mots sur ce pense sans savoir le dire :)

      Supprimer
  7. Oh j'avais pas lu l'article car je n'avais pas envie de m'énerver mais j'ai finalement pas résisté... le coup du sport pendant les devoirs m'a fait pour le coup mourir de rire ! Quelle c****

    RépondreSupprimer
  8. Merci. Pour le coeur et le temps passé à écrire cet article, pour tout ce que vous dites. Merci.

    Claire-Emmanuelle

    PS : et merci pour tous les articles que j'ai lus en long, en large et en travers, j'aime beaucoup votre site !

    RépondreSupprimer
  9. Merci pour ton article!! Tu as tellement bien résumé....Moi je me bats contre des kilos qui ne veulent pas partir et j'avoue que ton article me fait du bien! Merci! Merci!

    RépondreSupprimer
  10. Je ne commente pas souvent par ici, mais l'occasion est trop belle aujourd'hui pour te dire merci ! Je me retrouve totalement dans ton article : plus de kilos de grossesse (merci l'allaitement dans mon cas) mais un ventre mou et flasque qui ne reprend pas un poil de tonus, et une fatigue énorme que je compense allègrement à l'aide de nutella, crêpes, brioches, chocolats, fromages, pains, sirop, bonbons, et encore bien d'autres...
    Alors merci de mettre le doigts sur tout cas et d'en parler avec autant de justesse !

    RépondreSupprimer
  11. J'ai failli ne pas aller plus loin que la photo de son article.
    Arborer un nombril et un ventre avec des abdos dignes d'une culturiste, c'est obligé pour parler de perte de poids, de manger "mieux" et de tout le reste ?
    Après, tant mieux pour elle si tout est rose dans sa vie et qu'elle arrive à faire tout ce qu'elle préconise aux autres. Les gens qui ont de la chance ne s'en rendent pas compte et ne comprennent pas comment font les autres pour ne pas avoir la même vie, ils accusent alors leur volonté, leur motivation etc...
    Je trouve son article donneur de leçons, et il n'aide personne !
    Je plussoie le tien Marie, il rétablit des vérités, il ouvre les yeux, il permet de se dire "ouais, voilà, la vie c'est surtout ça, et c'est très bien quand même".
    MERCI :)

    RépondreSupprimer
  12. Surtout que ce genre d'articles est tres douloureux pour les personnes avec des réels problemes de poids voir d'obesite. Quand on a 50kg a perdre (pour sa santé, car on peut aussi se trouver canon quand on a 3 chiffres sur sa balance), on a autre chose a faire que de se prendre le nombril en photo et faire sa belle avec ses copines dans un #barasalades #trophealthy... Je suis fortement agacée aussi par ces nanas parfaites (au meme titre que les mamans parfaites d'ailleurs) sur les blogs et reseaux sociaux. Je prefere vivre ma vie avec mes enfants en tout simplicité plutot que de la mettre en scene avec des beaux filtres pour montrer a quel point ma vie est trop cool.
    Chouette article comme d'habitude en tout cas!

    RépondreSupprimer
  13. Un seul mot : MERCI <3
    j'aime beaucoup le "Comme reprendre le sport. 2 fois 30 minutes de renforcement musculaire par semaine. A la maison, quand les enfants sont couchés ou le matin avant que la famille ne se réveille. Ou à 18h quand les enfants font leur devoir avant d’aller checker les cahiers d’exercices. Le week-end dans un petit bout de jardin ou au milieu du salon. Peu importe !!3
    Cela m'a fait bien rire !
    soit :
    1/ elle n'a pas d'enfants
    2/ elle est richissime et a une nannie anglaise qui s'occupe de ses enfants quand elle fait du sport
    3/ elle raconte n'importe quoi ...
    :-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. elle a 2 gosses en bas age mais le sport c'est son gagne pain, elle fait du sport sur ses heures de travail. 8h/semaine au bas mot.

      Supprimer
    2. J'aime bien le principe de faire du sport avant que la famille se réveille.... je me lève (avec une grue) à 06h du lundi au vendredi.... comment dire.... c'est psychologiquement et physiquement impossible pour moi de me lever à 05h30 pour faire du sport ... nan mais ho, ca va pas bien, là !!
      et le week end, c'est sacré, c'est grass mat (jusqu'à 08h30 grand max, on s'entend bien, hein)
      Pis le pti en maternelle, il n'a pas de devoir, niak niark

      Supprimer
  14. ah! Marie! je vous aime! voilà le genre de chose que je voulais entendre! parce que je fais partie de ces femmes qui culpabilisent à fond, sensible aux canons qu'on nous assène en permanence, parce que justement j'ai ces kilos que je n'arrive pas à perdre... mais bordel! non je n'ai pas le courage après une journée de fou, à courrir comme une malade, avec 23000 réunions, un boulot érientant intellectuellement, de commencer à faire du vélo elliptique ou a sauter à la corde dans mon salon avec un sourire béat sur les lèvres parce que "je prends soin de moi", je n'ai plus la force de calculer les calories que je mange (je l'ai fait y pas longtemps, j'ai bien perdu (puis tout repris) et j'étais d'une humeur de chacal), et je veux lire, apprendre, faire la grosse paresseuse dans mon canap (ou je gère quand même ma paperasse, fais mes commandes, organise des séminaires, fais quand même un peu de shopping, lis des docs ultra importants pour la première réunion du lendemain à 8.00)... et puis "accessoirement "j'ai un (oui seulement un je sais) loukoum sauvage de 4,5 ans et pour lequel je suis malgré tout ultra disponible, qui veut des calins, des histoires, faire des dessins avec moi, apprendre à lire et à compter, etc... zut à la fin...

    RépondreSupprimer
  15. Oh comme je suis d'accord avec toi !
    Non, je ne suis pas un canon de beauté ! Oui, parfois, souvent, j'aimerais ! Mais non, ce n'est pas ma priorité ! Je préfère passer du temps avec mes enfants, cuisiner et manger de bons gâteaux avec eux, me poser le samedi soir dans mon canapé, une fois les enfants couchés, avec l'homme que j'aime, une bière à la main. Et tant pis pour ce ventre un peu mou, pour les complexes sur la plage, ...
    Et merci de nous rappeler que ça ne fait pas de nous des monstres !

    RépondreSupprimer
  16. Oh merci, merci, merci... Cela fait du bien.
    Je crois que je vais m''imprimer ton texte et me le relire à chaque fois que la salle culpabilité va repointer son nez, parce que j'aurai manger un morceau de fromage en préparant le diner ou zapper mon unique heure de sport hebdomadaire...

    RépondreSupprimer
  17. Parce qu'il faut de tout pour faire un monde et que si l'on acceptait enfin que l'on n'est pas tous sortis du même moule et que c'est tant mieux, je dis merci Les Mamans Testent pour ce bel article qui donne du baume au cœur ! Parce que s'accepter, c'est aussi une liberté qu'il est tellement difficile d'atteindre. Parce qu'on n'a qu'une vie et qu'on passe à côté de tellement de choses en s'imposant les diktat de la vie moderne. Je ne prône pas l'obésité, loin de là mais qu'on nous foutent la paix en culpabilisant chacun parce qu'il est trop gros (ou trop maigre), qu'on accepte l'autre autrement, tout simplement tel qu'il est, un être à part entière.

    RépondreSupprimer
  18. MERCI, de le dire, de cette bienveillance, j'ai les larmes aux yeux tiens, mais c'est pas grave, ca fait du bine de se sentir comprise (et faire partie d'une equipe tellement plus réconfortante finalement)

    RépondreSupprimer
  19. J'hallucine sur l'article de Lucile gros biscotto, et des commentaires qui lui disent Merci!!!
    Toujours pas gagné côté féminisme, quand on voit à quel point nous les femmes intégrons les normes et injonctions masculines. Merci Marie pour ton article et d'utiliser ton influence pour contrebalancer certaines pas très constructives à mon goût.

    RépondreSupprimer
  20. Marie Présidente !!!!!!
    CQFD...Et que les donneuses de leçons arrêtent de nous enquiquiner ! :-)

    RépondreSupprimer
  21. Marie, une fois de plus, tu as su trouver les mots pour décrire ce que beaucoup (dont moi) on du ressentir en lisant l'article de cette coach. As-tu lu le livre Le Corps des Femmes de Martin Winckler ? dans le même registre que le blog, celui-ci devrait, à mon sens, être lu par toute jeune fille, car avant de pouvoir s'accepter, il faut avant tout se respecter, et ce livre apporte beaucoup sur ce point là.
    Un grand merci pour cet article. A l'heure où les réseaux sociaux influencent de plus en plus les notions d'images, de perfection, on a besoin d'entendre que non, on ne fait pas toujours ce que l'on veut, que l'on fait ce que l'on peut surtout, et que c'est pareil (presque) partout (tout le monde n'est pas superwoman !).

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je plussoie évidemment l'article de Marie, mais surtout je souligne également le livre de Martin Winckler, excellent plaidoyer pour la liberté des femmes, quelles qu'elles soient :-)

      Supprimer
  22. Merci Marie....
    J'ai pas fait mon vélo aujourd'hui j'ai la flemme. Demain ptet. Quand ça veut pas ça veut pas....
    J'ai essayé le tbc . 2 semaines. Mal partout je sais pas faire des abdos je me suis fait mal .... et puis les courbatures de partout... quand ça veut pas ça veut pas...
    Je grignote at home et j'ai arrêté de fumer : mes excuses pour mes 3 kilos de naine sur le bidon et le fessier flasque. Mais j'y arrive pas a me bouger le cul. Quand ça veut pas ça veut pas... et pis le Kinder bueno et la crêpe au Nutella entamée de mes minimoineaux ça serait pêche de les jeter hein ???

    RépondreSupprimer
  23. Même pas encore concernée que j'ai déjà envie de te remercier ! Parce que j'imprimerais bien ton article pour le sortir dans quelques mois aux enquiquineurs :D

    RépondreSupprimer
  24. MERCI, oui MERCI ! Et pas que pour cet article, mais pour la petite graine que tu as plantée dans ma tête. Je m'explique.
    Cette injonction faite aux femmes, elle marche pas que pour les grossesses, elle marche pour tout...
    Perso, j'ai pas trop pris pendant ma grossesse, et il me restait 3/4 kilos après. Comme je partais de plutôt bas, je m'en foutais un peu, je me disais que je verrai, que j'avais le temps, "je viens d'accoucher quoi !"
    Mais au lieu de me mettre au sport et au régime, j'ai décidé d'arrêter de fumer. Moi le pompier, qui n'avait pas réussi à arrêter totalement pendant toute la grossesse (une minuscule par jour...), j'ai arrêté de fumer. C'est ma plus grande victoire, et elle est invisible, c'est con hein ? Ah non, on me souffle dans l'oreillette qu'elle n'est pas si invisible : elle se voit à mes jeans dans lesquels je ne rentre plus, aux blouses qui me collent au bide et aux petites culottes qui craquent !
    Pourtant, je n'ai pas grignoté pour compenser, non-non-non, le grignot, c'est le mal, je le sais.
    Simplement, comme tu le dis si bien : flemme, un peu. Fatigue, beaucoup. L'impression de tout donner aux autres, parfois. Et en plus, un chéri qui est pire que le grignot, en terme de mal. Le genre qui m'achète des mousses au chocolat monstrueusement bonnes, en me disant "oh allez, c'est bon, fais-toi plaisir un peu quand même !"
    Sans rentrer dans le détail, j'ai un passé relativement relou en termes de poids et d'image de soi (car je rentre dans un bon 38 ou petit 40, je ne suis donc "grosse" que pour les rédactrices de ELLE, quoi). Toutes mes précédentes tentatives d'arrêt du tabac ont échoué en raison de la prise de poids et rien d'autre.
    Mais cette fois, ça fait un an et ce qui m'a permis d'y arriver, c'est 1) ma fille et le désir de la voir grandir, une vague d'une puissance incroyable, ça, et 2) les mots bienveillants de ton article sur ta perte de poids. Je me suis répétée cette phrase que je ne m'autorisais jamais avant : "tu ne peux pas tout faire. Tu ne PEUX PAS, pas tout en même temps. Pour l'instant, le tabac, les kilos, on verra". Alors merci Marie. Parce que j'ai aussi, comme beaucoup, cette petite voix qui me dit que d'autres y arrivent, d'autres arrêtent de fumer, ont un boulot, des mioches (super bien habillés et jamais chiants), une maison (trop bien décorée et super bien rangée) à gérer, et ne prennent pas de poids, sale feignasse.
    Hé ben ma foi, tant mieux pour eux ! :)
    Moi je vais me resservir une part de quiche, parce qu'elle est excellente ma quiche avec du gras dedans.
    Des bises


    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah et entre nous, ses abdos ne me font absolument pas rêver, désolée.

      Supprimer
    2. Même constat ici, je le trouve moche son corps!

      Supprimer
  25. Et pourquoi ne porterais-tu pas de bikini? Toutes les femmes ont des complexes (la société de consommation est basée là-dessus, moins tu es bien= plus tu consommes),les minces comme les grosses.

    Tu peux choisir de porter un bikini quel que soit ton poids si tu rêves d'en porter un. C'est ça, s'affranchir de l'approbation de la société et s'accepter.

    RépondreSupprimer
  26. Bien dit ! J'ai lu ton article en grignotant des pringles ;-)

    RépondreSupprimer
  27. BRAVO et MERCI Marie pour cet article...
    Je n'ai pas ton talent d’écriture, mais dans l'esprit, j'aurais pu l'écrire mot pour mot !!! Mes errements de blogs m'ont amenée par hasard ce matin sur cet article avant le tien et je bondissais seule sur ma chaise d'autant d'intolérance et de connerie !
    Quant à toi, j'admire ton parcours de mère, de femme... depuis de années et je te trouve bien dure avec toi même, alors que tu fais du sport, que tu es parvenue à retrouver après 4 enfants une silhouette que je t'envie (un jour peut-être)... Alors, oui, je n'ai que 2 filles de 5 et 7 ans et je me bats toujours avec mes kilos de maman, celle qui court et ne se pose jamais... des kilos pris APRES mes 2 grossesse !!!
    Juste encore merci à toi...
    Je me tâte de mettre ton article en commentaire de celui de cette coach et de tous les commentaires irrespectueux associés, mais par respect pour toi je te laisse le soin de le faire !

    RépondreSupprimer
  28. Je n'aurais pas su l'écrire mais j'ai pensé exactement tout ça hier quand j'ai lu son article. J'ai d'abord pensé "oh mince elle a raison je devrais faire plus ci ou faire plus ça". Puis je me suis reprise, et je me suis dit qu'après tout, l'essentiel restait le bonheur et la santé. Et j'ai les deux. Sans tablettes de chocolat certes.
    Et pourtant j'ai qu'un enfant, et il dort toute la nuit. Mais même. Même pas envie de trouver des excuses. On ne devrait pas se faire juger comme cela.
    Ton texte est formidable.

    RépondreSupprimer
  29. Merci Marie de mettre des mots sur tout ça... L'envie de réconfort si facile à combler avec du chocolat, la tristesse devant mon Levi's, l'envie d'être cette fille mince et bronzée qu'un rien habillé... Et puis finalement trouver qu'un gazouillis de bébé, un dodo-calin dans les bras de maman, ça vaut bien de ne plus rentrer dans du xs... On a de la chance quand même nous autres mamans...

    RépondreSupprimer
  30. merci! parce qu'être une femme n'est déjà pas simple, devenir une épouse demandait des ajustements (le travail, les copines, la famille et son chéri: être amie/amante), devenir mère n'a fait que diminuer encore davantage le temps pour soi! quel temps me reste t il après avoir bossé mes 9h au bureau, après être allée faire les courses, après avoir joué avec les petits, après avoir nouri enfants et mari, après redevenir une épouse disponible alors qu'on veut juste aller se coucher....et encore, je caricature mais au fond, j'aime ma vie! c'est celle que j'ai choisi! eux sont moi! mes bébés et mon mari sont mon énergie. je ne voudrais pas redevenir celle d'avant, juste moi, mon brushing, mes sorties, me demander si je peux le rappeler ou si je dois attendre 3 jours, etc.
    je ne comprends pas pourquoi la société, les collègues, certaines (futures ex) amies se permettent de me juger! trop laxiste ou trop ferme? "camille, elle sort moins qu'avant, elle est moins fun" ou autre "faut que tu sortes ma fille, ta vie se résume pas à tes gosses"!.
    vous ne me connaissez pas! j'apprends à être la nouvelle moi. bien sûr que j'aimerais retrouver mes abdos d'avant! bien sur que j'aimerais ne pas regarder ma voisine qui a 10 bons kilos en moins que moi se balader en mini short sans complexe! mais au fond, non, je n'ai pas envie de m'affamer! j'aime faire des gaufres le dimanche avec les petits! on adore se faire livrer des pizzas avec mon chéri! j'aime quand benjamin se blotti contre moi, bien au chaud "on est trop bien maman contre ton bidou".
    je m'impose mes choix! je me questionne sur la meilleure éducation à donner aux enfants.
    je n'en peux plus des remarques insinuant que je dois me remettre au sport!quand? la journée je bosse, le soir je bosse! prendre une babysitteur passé 20h pour aller courir? donnez moi les sous...et encore, je préfére les calinous de l'homme...
    je suis bien dans ma vie. j'apprends à aimer ce nouveau moi alors foutez moi la paix!
    etre mère est la chose la plus fatiguante, angoissante, culpabilisante au monde! mais ce que c'est beau!
    je vous laisse, la petite dernière est malade, on est à la maison et on doit aller boire du thé avec sa poupée "pour qu'elle guérisse avec un peu de magie" ;-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui c'est ce qui compte ! Être en accord avec soi ! Prendre soin de nous à notre manière! Merci -

      Supprimer
  31. Merci, ça me touche, comme beaucoup de tes articles, même avec un seul nain (mais comment tu fais avec 4 ???)

    RépondreSupprimer
  32. Merci Marie: plus besoin d'écrire un billet ;) tu as tout dit :)

    RépondreSupprimer
  33. Mille fois merci!
    Je trouve ça tellement triste que ce soit une maman (Lucille) qui ait écris cet article. Elle ne doit pourtant pas être en manque d'injonctions de toute sorte non plus...Or, la mère parfaite n'EXISTE PAS!

    RépondreSupprimer
  34. Arg ouf ! Il y a encore sur internet des gens vrais pour qui tablettes de chocolats veut dire "pause capuccino" pendant que les mômes s'étripent dans leur chambre, plutôt que session step quotidienne et vise mon selfie abdominal...

    RépondreSupprimer
  35. Je ne commente jamais mais là je dis BRAVO clap clap clap et MERCI. I <3 You :) en fait j'ai été lire cet article à cause de toi ;) fallait bien que je sache de quoi tu parles! alors que je l-avais vu passer, son titre ne m'a pas plu mais en réalité je crois que c'est la photo qui l'accompagnait qui m'a choqué... enfin bref ! J'attends ton livre avec impatience et le lancement du site (nan je te mets pas la pression - pas du tout ;) Signé Sophie C sur fessbouc ou Skye49 sur IG (index glycemique hahaha) sorry je diverge.

    RépondreSupprimer
  36. 100% avec toi, merci d'avoir pris le temps de l'écrire pour nous, cela défoule bien de te lire. J'ai perdu mes kilos de grossesse 3 semaines après l'accouchement et je les ai repris en 2 mois, entre allaitement et nuits blanches. Mon fils à 2 ans dans 2 jours, j'ai toujours l'obsession de ces 2 ou 3 kilos que je perdrais bien dans un corps idéal.
    La nana qui t'explique que tu peux faire du sport pendant que leurs enfants font leurs devoirs, elle fait quoi les 8 premières années, en attendant que le petit dernier rentre en CP?
    Et encore, je suis sure qu'on a un bon métabolisme de base par rapport aux "vrais" sédentaires, entre le porté de bébé, la marche sportive jusqu'au square, les séances de step dans les escaliers... :)

    RépondreSupprimer
  37. Bonjour Marie,
    Merci pour ce billet!
    Ahah moi aussi je suis une grosse feignasse vautrée dans la paresse. Mon dernier a un peu plus de deux ans (le modèle polyallergique qui dort pas) et loin de faire un 36, j'ai encore pris du poids cette année! Si tu te souviens de moi, j'ai subi une bilobectomie à droite il y a un peu moins de 6 mois et depuis j'ai pris 10 bons kilos. Je suis presque sûre que mon demi-poumon ne pesait pas autant mais j'ai eu "besoin" de compenser d'une certaine manière par de la comfort food. Et étant encore en convalescence, je n'ai pas repris le sport (enfin, je cours à la sortie de l'école (qui est à 15 minutes sans se presser) en portant mon minus, ça compte?). Alors je suis molle de partout et j'ai une belle bouée abdominale (si ça s'trouve, y'a des abdos en dessous). Je suis donc une grosse caricature de mère de famille sans volonté. Mais j'ai une vie magnifique et je suis quelqu'un de super heureux. Je vais bien, au fond de mon corps guéri.
    Et ma grosse cicatrice dans le dos (sans parler de la cicatrice du drain qui est toute rabougrie), j'ai l'intention de faire croire aux gens que c'est suite à une attaque de requins, tu vois, un grand blanc que j'ai dégommé à mains nues. OK, je m'éloigne du sujet.
    Tout ça, c'était pour dire merci encore de trouver ces mots bienveillants et réconfortants, alors que d'autres préfèrent faire culpabiliser (mais pourquoi?) alors que c'est profondément démotivant pour la plupart des gens.
    Des bises.

    RépondreSupprimer
  38. Amélie, maman poule18 septembre 2015 à 15:24

    MERCI !!! (mais j crois que ça a déjà été dit plus haut :-))

    RépondreSupprimer
  39. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

    RépondreSupprimer
  40. Coucou Marie, je n'avais pas lu le fameux article avant de lire le tien. Heureusement d'ailleurs. Heureusement que j'ai lu ton article en premier <3

    RépondreSupprimer
  41. Merci beaucoup. J'ai mis un commentaire là-bas également, je n'en peux plus de ces messages culpabilisants.
    Vous faites du sport ? Vous cuisinez ? Vous bloguez ? Vous bossez ? Vous cousez ? Vous mangez bio ? Vous faites partie d'une association ? Vous vous impliquez dans votre quartier ? C'est génial, tout est génial, mais ne culpabilisez pas les autres de faire différemment. On ne peut pas tout faire !!

    RépondreSupprimer
  42. Apres avoir lu tout ça comment ne pas être une lectrice fidèle tellement je suis 100 % d'accord avec toi même si pas toujours en accord avec moi même, possédée par le démon WW.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Les régimes c'est très humain et très normal.
      On a besoin de se retrouver. L'idée c'est surtout de savoir où on va et de ne pas se trouver à chier parce qu'on n'y arrive pas. <3 Merci ma Zaza

      Supprimer
  43. Je finis la lecture de ton article avec les larmes aux yeux tellement ce que tu as écris fait écho en moi... avec mes 10kg de trop suite à mes deux grossesses (et ma dernière a deux ans effectivement !) que je ne supporte pas mais que je ne perds pas... et oui avec mon congé parental subi et non choisi qui me déprime, les nuits pourries et courtes, les enfants insupportables parfois... et bien je me réfugie dans la nourriture grasse et sucrée dès que j'ai un petit moment à moi, et cela me fait du bien, bien plus que 30 abdos ou 30 minutes de running ! Mais je culpabilise à fond...
    Je n'ai pas vu où tu as partagé cet article, mais je ne crois pas vouloir le lire, contrairement au tien que je vais relire parce qu'il me fait du bien, et je vais le partager pour qu'il fasse du bien aux mamans qui en ont besoin.
    Merci Marie

    RépondreSupprimer
  44. Je ne suis pas encore maman à proprement parler (ma première est prévue pour le 30 octobre...) mais j'avoue que votre article me rassure beaucoup! De loin, la plupart des mamans que je vois ressemblent à des wondermamans, qui vont au boulot, s'occupent de la maison, des enfants et de beaucoup de choses encore qui n'ont pas l'air crevées ni débordées et qui sont jolies! Et dans ma tête à ce moment-là, la grande question: est-ce que je vais y arriver? Arriver à tout faire ET à retrouver mon corps "d'avant"?
    Donc au final, à moi de me "conditionner" à ne pas culpabiliser. Et me dire que si je ne peux pas tout faire et bien je ne peux pas et c'est pas grave.
    Donc MERCI! ;-)

    RépondreSupprimer
  45. Donc, le fils aîné de la dame n'a pas encore 5 ans et elle se permet de donner des conseils sur la façon de concilier sport et devoirs? Bien bien bien...
    Oui, je sais, c'est un détail (et ce n'est pas la seule énormité figurant dans l'article et les commentaires). Mais mon grand nain vient d'entrer en primaire, et j'imagine bien le carnage si je le laisse faire ses devoirs avec son petit frère dans les jambes (surtout le petit frère dans les jambes, en fait) parce que "maman va faire du sport au lieu de rester paresseusement vautrée à côté de lui en empêchant son frangin de lui piquer ses affaires"...
    Coach des "vraies gens dans la vraie vie" hein... C'est cela, oui...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. et après les devoirs, ils iront gentiment manger le délicieux menu concombre-quinoa préparé par maman qui a fait du sport pendant les devoirs... La plupart de ses "conseils" (injonctions) sont juste incohérents. Elle plane et elle se fait du fric là-dessus...

      Supprimer
    2. Quoi?! Il existerait donc quelque part un autre enfant qui ne mange pas le délicieux menu concombre-quinoa de son admirable mère? Mais je vais finir par croire que mes enfants sont normaux :D

      Supprimer
    3. En plus, on peut raisonnablement espérer que pendant les 2-3 premières années d'école primaire nos enfants n'auront pas 1 heure de devoirs par jour... donc en fait il faudrait attendre qu'ils soient au collège pour "faire du sport pendant qu'ils font leurs devoirs ?? :-D

      Supprimer
  46. Sans être encore maman, cet article j'aurai donc presque pu l'écrire. Il fait vraiment écho en moi, et je te dis merci pour ce "coup de gueule". Avec le temps, j'ai appris à faire le deuil du corps parfait, et même si j'entame à nouveau un régime et que pour la première fois depuis 5 ans, je reprends vraiment le sport, cette fois, je le fais pour moi ... pour être mieux dans ma tête, dans mon corps, limiter le mal de dos, le manque de souffle, préparer je l'espère au mieux mon corps à cette grossesse qui se fait tant désirée, limiter les dégâts que va faire la PMA avec toutes ces injections que je vais avoir droit et qui ont réputation à faire gonfler, grossir, bref à abîmer encore un peu notre corps si imparfait ! Et quand je vois les leçons de morales que donnent certaines, ces pros du sport et de l'hygiène parfaite, ça me donne encore plus envie de m'affaler sur mon canapé en mangeant des bonbons ! Alors merci de dire tout haut ce que, je pense, la majorité des femmes, les vraies, celles qui ont une vraie vie aussi, pensent un peu trop tout bas pour pouvoir faire face à ce genre de discours moralisateur, culpabilisant et destructeur !

    RépondreSupprimer
  47. On fait ce qu'on peut hein ;-) et du mieux que l'on peut. Merci...
    bon j'ai lu les deux billets et commenté mon préféré <3

    RépondreSupprimer
  48. Bonjour, merci pour le lien. J'ai laissé là-bas un commentaire signé Fanny.
    Je ne raconterai pas ma vie mais il est déprimant de constater jour après jour le monde d'intolérance dans lequel on vit...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Etant curieuse je suis allée refaire un tour des commentaires là bas mais je n'ai pas vu le tien? (j'ai bien repris en plein dans la tronche tous les commentaires blessants qui y sont par contre....)

      Supprimer
  49. Rien à redire sur cet article.
    Que chacun fasse ce qu'il veut (et peut) ! J'ai maintenant un corps de maman. Un peu de mal avec cette nouvelle image de moi mais on s'apprivoise.

    Cela me rappelle une séance de maquillage qui m'avait fait culpabiliser. "Quoi, vous ne faites rien pour vos cernes ? Il faut 1 minute par jour pour appliquer ce super-soin. Vous pourriez prendre le temps". Puis 2 minutes plus tard "Quoi, vous ne faites rien pour votre peau sèche ? Il faut absolument mettre de la crème le matin puis un soin nuit. Et le masque toutes les semaines. Cela ne prend pas de temps" Et ainsi de suite pendant toute la séance.

    J'ai culpabilisé à mort en sortant de ne pas prendre ces temps pour moi. Mais avec du recul, j'assume ! Je ne culpabilise plus si je n'ai pas le temps ou l'envie de faire du sport / cuisiner des petits plats healthy / mettre ma crème hydratante.

    Un article qui m'a interpellé aussi sur la mode du healthy :http://lesfritesvertes.blogspot.fr/2015/09/le-paradoxe-du-manger-sain-pour-maigrir.html

    RépondreSupprimer
  50. bonjour Marie, merci... 1000 fois merci! Cela fait plusieurs mois que je navigue avec bonheur sur tes articles, rigolant comme une bossue en bonne multi que je suis devenue... J'ai découvert ton blog un peu par hasard, furetant sur les blogs de mamans de manière légèrement compulsive car j'allais devenir maman estampillée famille nombreuse... Tu m'a rassuré, tu m'a fais rire, tu m'a aidé... Et puis mon petit numéro 3 est arrivé il y a deux mois.... Et je reprends avec plaisir mes lectures de prédilections. Et bim ! En plein dans le mille. Alors que je me sens grasse comme un petit loukoum, que je me culpabilise de ne pas être encore assez bien deux mois après... Que j'ai la sexytude d'une vieille chaussette trouée... Tu me tends la main. Tu me fais comprendre qu'en effet, tout n'est pas de ma faute, mais celle du discours ambiant de négativité et de jugement de l'autre. continue de nous enchanter et de parler en notre nom. Je suis bien certaine que nous sommes nombreuses dans cette situation...

    RépondreSupprimer
  51. je recommente pour dire que moi je suis maman de 2 ,et presque la quarantaine. j'ai perdu quelques kilos en trop (m'en reste 2 ou 3 rassure toi) . Je n'ai jamais eu un coprs parfait , jamais eu un petit cul qui rentre dans un mini short. et je m'en fous. Avec l'âge on apprend à s'accepter et je trouve ça bien plus important et difficile que de faire une demie heure de sport par jour (que je ne fais pas; je suis plus du genre vautrée dans le canapé) A la personne qui a écrit l'article en question: si tu as une demie heure pour toi, profites en pour apprenre à t'apprécier et t'aimer comme tu es....

    RépondreSupprimer
  52. Et bien moi ce qui me motive pour me prendre en main, c'est la bienveillance. Et c'est pour cela qu'il y a un an, suite à la lecture de tes articles sur le running et sur ta perte de poids, j'ai eu envie de suivre ton exemple. Je faisais à peu près la même taille, et le même poids que toi, après l'arrêt de la cigarette suivi de 2 grossesses. J'avais totalement arrêté de courir depuis 7 ou 8 ans, et j'ai recommencé.
    Résultat j'ai perdu 12 kg, un par mois, tout doucement, et j'ai couru 491 km à ce jour. Je me suis réappropriée mon corps. Mais je suis très très loin d'avoir le corps de ces filles, j'ai la peau du ventre qui pendouille, il y a des semaines où je n'ai pas trop le temps, ou la flemme. Ce n'est pas grave. C'est mon partenaire, comme tu dis. Je n'en ai qu'un et il me permet de courir, de faire des câlins à mes enfants, il est en bonne santé, et c'est déjà pas mal!
    Merci d'avoir si bien mis les mots.

    RépondreSupprimer
  53. Marie ( je te dis Marie aujourd'hui ) , tu me fais pleurer .( d'habitude tu me fais plutôt hurler de rire )
    Merci pour tout, tout , tout, tout ...
    Je crois que tu es bien la seule dans ce monde à réussir à me déculpabiliser et à me faire sentir une mère / femme pas trop nulle .
    Parce qu'au milieu de tous ces gens qui semblent assurer dans tous les domaines ( maisons de magazines toujours nikel, enfants de catalogues touiours hyper stylés , femmes toujours classes, sexy sans un kg de trop ) , je me sens toujours décalée , incapable, jamais à la hauteur ...
    Ma maison n'est jamais bien rangée , jamais vraiment propre pourtant j'y passe du temps ...
    J'ai souvent l'œil en berne par manque de sommeil et les cheveux dans le vent ( à force de courir et par manque de temps devant ma glace ) ,
    Un look à la n'importe quoi ( j'enfile le premier truc qui passe le matin , mes filles se levant toujours à l'aube , je ne suis jamais debout assez tôt ... )
    Les kg en trop jamais perdus depuis ma troisième grossesse ...
    Des enfants qui jouent, se salissent , et trouent leurs pantalons ...

    Bref , j'ai souvent l'impression d'être " à la ramasse ", courir tout le temps et ne pas assurer quand même .
    Quand je te lis , je me sens moins seule . je me reconnais dans tout ce que tu écris .
    Où sont les gens comme toi dans la vraie vie ? les gens à qui on peut dire qu'on est fatiguée , qu'on est débordée ?
    et que même malgré ça, on adore ses enfants plus que tout .
    MERCI
    maud

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ils sont ici! Lol
      Ici aussi enfants aux jeans troués, chocolat partout et surtout n'importe où, maison jamais nickel plus de 4 min, mère exténuée, vidée, kg en trop, le cheveu jamais brushé (plutôt une vieille queue de cheval) et le cerne marqué! Mais punaise qu'est ce que j'aime mon rôle de maman! (Si on se demande oui oui je travaille malgré mes nuits agités, mes cheveux mal coiffés et mes 4 presque 5 enfants)

      Supprimer
  54. Ah mais MERCI Marie, c'est tellement ça! Merci.

    RépondreSupprimer
  55. Bonjour Marie,
    Votre article est très juste et on ne peut évidemment que être d'accord avec le fait que l'importante est d'accepter son corps.
    Mais je suis un peu gênée par votre façon de traiter cette coach. Elle n'impose pas aux femmes d'avoir son corps à elle. Allez plus loin dans son blog et vous vous en rendrez compte.
    Évidemment qu'elle est affûtée, son corps est son outils de travail.
    Moi même maman "feignasse adepte du canapé quand tout le monde est couché" je vous avoue que je la trouve de bons conseils sur certains points (comme arrêter de vouloir "perdre").
    J'ai aussi fait le choix de ne pas me lever à 5h30 pour les étirements bienfaiteurs mais je ne fustige pas celle qui le font et vantent les mérites d'une activité physique régulière.
    Certains commentaires sous votre article ne valent pas mieux que ceux des jeunes nullipares pleines d'optimisme.
    Que vous l'avez souligné c'est une question de choix. Comme le dit Lucile Woodward.
    Merci pour votre article deculpabilisant et merci au sien pour me rappeler que bouger c'est bien aussi.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il me semble que Marie ne fustige personne, justement !! Les bons conseils sont toujours bons à prendre, mais le ton employé est au moins aussi important que le contenu des conseils. Effectivement cette "coach-qui-est-aussi-maman" fait ses propres choix, on peut l'admirer, ou pas, on peut culpabiliser en lisant son blog (et en lisant les magazines féminins, et en regardant les affiches publicitaires dans la rue, et en entendant les remarques blessantes qui nous sont parfois adressées (y compris par nos proches)... ou pas. Ce qui est insupportable c'est le prosélytisme en la matière, le manque de tolérance et de respect, les regards condescendants, les remarques déplacées.

      Supprimer
  56. Merci Marie d'être une fois de plus la voix de la raison... Moi aussi, ha ha ha, j'étais trop mignonne, en nulli, genre, "mais jamais de la vie je ne me laisserai aller comme ça quand j'aurai des enfants". Et puis voilà, deux enfants plus tard, je me suis rendue compte il y a longtemps déjà que les cheveux grassouille certains jours et les kilos en trop, ben, c'est pas un choix de vie. C'est plus de la "survie". Et tant mieux si d'autres s'en sortent "mieux". Chacun fait comme il peut.

    RépondreSupprimer
  57. Mercipour cet article, superbement bien écrit.
    J'ai 40 ans et 3 enfants. Ma fille va avoir 4 ans. Depuis que je suis maman d'une fille, je trouve qu'il est de mon devoir d'être bienveillante avec mon corps. Le fruit tombe rarement loin de l'arbre. Je refuse que ma fille puisse penser que mon physique est un problème. D'ailleurs elle le dit, nous sommes les plus belles, elle et moi. Et que ça dure !

    RépondreSupprimer
  58. Ah là là mais qu'est ce qu'il ne faut pas lire.... "mangez avec vos enfants". Mais ma bonne dame je mange avec mes enfants. J'engloutis le plus vite possible en me levant 6 fois minimum (cuillère. Eau. Gruyère. Serviettes. Sel). Je surveille la petite. Je dis au grand de manger au lieu de parler non stop. Quand cette course est terminée mon cerveau n'a absolument pas eu le temps de comprendre que je viens de manger. Et mon estomac encore moins. Je les couche et après je grignote sur le canapé.
    Signé: feignasse

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Excatement pareil!!! Signé: Grosse Feignasse!!! (5 à 10 kg de plus que lorsque je faisait 5 ou 10 kg de moins, mais jamais fait de régime, et juré, c'est pas aujourd'hui que je vais commencer!!!)

      Supprimer
  59. Is@belle de la fausse naine (en plein fucking five)19 septembre 2015 à 21:24

    Ah ça fait du bien de lire ça.
    J'ai encore des kg de grossesse et ma naine a 6 ans !!!
    Il y a eu chgt de boulot (deux fois), déménagement, deuil (pas de ma jeunesse, hein, un décès qui fait bien mal).
    Ah bah voilà. Ça fait six ans. Je me suis dit que j'allais reprendre un peu de temps pour moi. Arrêter tout grignotage. Je me suis mise à la méditation.
    C'Est fabuleux. Un lâcher prise.... Je n'aurais jamais cru. Et c'est une pratique bienveillante.
    Résultat des courses, en ne changeant que cela je maigris tout doucement et je m'aime.
    Marie, merci pour cet article. Je voulais juste apporter un petit témoignage car les "dis donc t'as grossi toi" et "quand on veut on peut" ça me donne des envies de meurtre :-)

    RépondreSupprimer
  60. J'ai découvert l'article en question ce soir....et heureusement que je me sens enfin mieux dans mon corps, que j'ai fini par accepter mes 10kg en trop (qui étaient déjà en partie là avant mes grossesses...) parce que je le trouve hyper culpabilisant! Alors oui comme tu le dis elle est coach et c'est son job....mais cet article là s'adresse à toutes les mères et clairement toutes ne peuvent entendre cela!
    Ma réalité c'est aussi des journées de fou (et je n'ai que 2 enfants!), du grignotage pour les coups de mou et je n'ai pas souvent une poignée d'amandes grillées sous la main, pas de sport car je déteste courir et pour toute autre activité ce n'est pas compatible avec les horaires de mon mari qui rentre à 22h 1 semaine sur 2....bref ma réalité n'est pas la sienne mais je crois qu'elle ne veut pas le voir.
    Oui il parait que quand on veut on peut....alors je ne dois pas avoir envie d'avoir son ventre surdessiné (que je trouve moche en plus...) et je suis heureuse de lire des articles comme le tien qui me disent que je ne suis pas seule!

    RépondreSupprimer
  61. Merci Marie d'avoir mis des mots sur ce que je pense ! Je suis cette coach sur l'émission du matin, et même sur FB, parce que j'ai envie de me mettre dans cet état d'esprit sain, d'être tirée vers le haut... Mais quand j'ai lu son article, j'ai été blessée. Bientôt 37 ans, 3 enfants (3 garçons dont un RGO+++ / multi-allergique et asthmatique...), force est de constater que même si j'essaie de faire du sport quand je peux, même si je commence à retrouver mon poids d'avant, mon corps a changé. Alors oui ce ne sont peut-être pas des kilos "de grossesse", ce sont des kilos de sédentarité, mais cette sédentarité est quand même liée aux enfants. Sans compter que (ce n'est pas mon cas heureusement) mais quand elle dit que c'est facile de laisser ses enfants pour une petite heure de sport, encore faut-il pouvoir (financièrement ou en termes de conjoint aidant)... Bref, si l'idée de nous tirer vers le haut est louable, nous culpabiliser est, je pense, contre-productif (perso j'ai eu envie d'aller taper dans le nutella, foutu pour foutu...). Alors, merci, je continuerai à suivre cette coach, mais je ferai le tri dans les conseils ! Et toi, je continue à te suivre, sans tri !!!

    RépondreSupprimer
  62. Merci, merci pour cet article !!!!
    Je pratique le "lâcher prise" depuis peu, je suis retraitée et toute ma vie j'ai essayé d'être ce que toutes nous aurions aimées être, ou du moins ce qu'on aurait aimé qu'on soit.
    Je me sens beaucoup mieux, même si des fois j'envie ces mamies au top, mais je ne peu plus me forcer à faire "des choses" qui ne me correspondent pas.
    Respecter votre corps , il vous le rendra bien.
    Je vais continuer la lecture de ce blog qui décidément me semble intéressant.
    Merci aux lectrice de Caroline pour m'avoir permis de vous connaître.

    RépondreSupprimer
  63. Merci Marie pour ton article.
    Cette dame est sans doute très bien intentionnée.
    Mais je revendique mon droit à détester faire du sport (sans pour autant aimer mes kilos en trop, quelle que soit leur provenance). Bon sang, faire du sport n'est pas un truc que tout le monde aime !!! Et puis...
    Est-ce qu'elle connaît le nombre de mamans séparée du père de leurs enfants (même tout petits), les conséquences économiques et « emploidutempesque » que cela peut avoir ?
    Est-ce qu'elle sait ce que c'est qu'élever des enfants « hors norme » et de décider qu'on garde le job à haute responsabilité qu'on avait avant ?
    Perso, les 2 miens sont précoces, ça ne donne pas d'angoisses de vie ou de mort et j'en suis heureuse, mais c'est du sport. Et quand on a passé la journée à faire du sport pour eux, (les occuper, les calmer, les défouler, les écouter, les rassurer, comme les autres mamans avec leurs propres enfants mais puissance mille), on a mérité le canapé et l'addictif cookie dough.
    Surtout quand on sait que numéro 2 va débouler entre 2 et 4h du matin dans la chambre.
    Mais aussi s'ils passent leur unique soirée de la semaine chez leur père (qui aimerait les avoir plus mais ne le peut pas).
    Moi, si j'avais 30 mn de plus par jour, je ferais plus de câlins à mes garçons.
    Moi, si j'avais 30 mn de plus par jour, je lirais des livres en plus.
    Moi, si j'avais 30 mn de plus par jour, je ne prendrais pas ma voiture pour aller au travail, et je polluerais moins.
    Moi, si j'avais 30 mn de plus par jour, je ferais peut être mieux mon travail.
    En tous cas, je n'aurais pas envie de les occuper à faire du sport. Et c'est mon droit le plus fondamental.
    Merci Marie.

    RépondreSupprimer
  64. Merci... C'est tellement ça... Merci, merci, merci... J'étais en plein dedans il y a 20 minutes :/ me sent "grasse"...

    Bon du coup ! Haribo... Rien qu'un petit ?!

    RépondreSupprimer
  65. On s'en fout de ce qu'elle dit : mon lover m'a connue ultra-mince, j'ai pris plus de 10 kg depuis et, quand on revoit de vielles photos il dit "quand même, tu ressemblais à rien". Vous savez quoi ? Le pire c'est qu'il a raison !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. ça y est, on a trouvé la femme de "Georges" !!! :-D

      Supprimer
  66. Perso, je ne comprends pas trop le coup de gueule (pas taper svp). Certes je n'ai pas lu les commentaires de l'article en question et il y en a probablement des déplacés mais au final je ne trouve pas l'article scandaleux. Je partage même assez globalement son avis. Moi aussi des fois ça me plairait d'avoir un peu moins de mou là et là. Je sais qu'en faisant plus de renforcement, de yoga, en revoyant certains trucs dans mon alimentation et blabla, j'arriverais sûrement à atteindre mes objectifs… Et ça marche pour plein d'autres trucs (les loisirs, l'argent…) : je pourrais faire ci et ça et…Parfois je fais, parfois non. Si je ne le fais pas, c'est sans doute parce qu'à ce moment là d'autres choses passent en priorité dans ma vie. Mais où est le mal ? Soyons fières de nos choix ! Même si c'est légumer sur le canapé plutôt que de faire une série d'abdo-fessier. Qu'est-ce que ça peut faire qu'on dise que c'est sûrement qu'une question de motivation ? C'est probablement vrai et d'ailleurs tant mieux, ça veut dire que j'ai un minimum le moyen d'influer sur ce qui m'arrive. Je trouve ça déprimant cette façon de toujours voir les choses comme si on subissait, qu'il n'y avait jamais aucun chemin alternatif dans notre situation. Il est évident, qu'avec ou sans enfant, à 35 ans on n'a pas le même corps qu'à 20 ans. De même qu'avec 4 enfants, les compromis ne sont pas du tout les mêmes qu'avec un, ou même deux enfants. Mais arrêtons de nous comparer les uns aux autres. Les filles qui ont un corps à 35 ans, c'est certainement aussi qu'elles font des choix qui ne sont pas forcément ceux que l'on a (eu) envie de prendre. Et alors ? Chacun sa vie, chacun fait ses choix pour le moment qu'il est en train de vivre (sous-entendu on a le droit de changer quand on veut, sans faire d'infidélité à une quelconque cause). Pourquoi faudrait-il culpabiliser ou avoir à se justifier ? Ce qui est révoltant ce n'est pas tel ou tel choix de vie mais le jugement des uns envers les autres, le jugement du choix des uns qui est différent du choix des autres. Et malheureusement ça marche dans les deux sens.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est exactement ça que je dénonce, le "ces bonnes femmes sont de grosses feignasses" à l'encontre de ces mères qui se vautrent le soir au lieu de faire 30 minutes de sport dans leur salon

      Supprimer
    2. Elle dit vraiment "ces bonnes femmes sont de grosses feignasses "??

      Supprimer
    3. Les commentaires de son article sur FB oui. Ils sont pires que l'article en fait.

      Supprimer
  67. J'ai découvert Lucile parce que mon explorer IG me l'a suggéré. Elle a accouché de sa fille à peu près 1 mois et demi après que j'ai accouché de mon 4e enfant.
    Elle, après 3 mois PostPartum, elle affichait un super ventre… et mois j'ai à 5 mois PP avec ma bedaine flasque et encore quelques kilos de grossesse… J'ai ressenti cette agacement… je la trouvait crâneuse comme on disait avant…
    Mais elle a fini par me motiver.
    Tout comme je t'ai trouvé crâneuse quand après ton régime il s'avérait qu'on te voyait plus en photo sur ton IG, courant, allant à la piscine, vendant tes vêtement devenus trop grands - tout comme beaucoup on dû me trouvait crâneuse quand j'ai posté cet été des photos de moi en maillot de bain car j'ai enfin (re)trouver un corps qui me va.
    Je crois qu'il faut accepter qu'on est tous besoin d'une motivation différente ou peut-être d'aucune motivation. On ne suit pas le blog ni l'IG de Lucile W. si on ne se sent pas concerné, elle a une démarche de coach sportive. Et franchement je préfère la suivre, qui a fait du Bernadette de Gasquet que les exercices qu'une fois Elisa de Et Dieu Créa a proposé avec son coach où les postures étaient mauvais et pas du tout bienveillantes pour le périnée alors qu'elle est suivi par des milliers de mamans…
    Sinon, je trouve que seul le corps ne trinque pas, le visage aussi peut changer… les traits tirés, les cernes, que peut-on faire contre ça. Le maquillage, bof, ça camoufle qu'un peu. Ma dernière ne fait pas ses nuits à 14 mois… et la fatigue c'est vraiment ça le pire, et c'est transparent aux yeux de tous… Le corps au moins on peut agir dessus, je pense que j'aime bien cette idée de pouvoir contrôler quelque chose chez moi ;^)

    RépondreSupprimer
  68. Ohlala mais comme ton article m'a fait du bien ! Juste merci !

    RépondreSupprimer
  69. ça fait du bien de lire ton post... c'est trop facile de dire "Si tu voulais tu pourrais"... ça me rappelle quand j'ai annoncé à mon entourage que je n'avais pas du tout l'intention de faire un régime avant mon mariage, malgré mes kilos de grossesse (oui j'ai eu deux enfants avant de me marier :-D). J'ai eu droit à des réflexions "bien intentionnées"qui me sont bien restées en travers de la gorge ("quand même, fais gaffe, le blanc ça grossit, si tu ne fais pas l'effort au moins pour ton mariage ça veut dire que tu ne tiens pas vraiment à être jolie ce jour-là, tu vas le regretter quand tu te verras sur les photos", etc etc). Sans parler des regards condescendants des "conseillères" dans les boutiques de robes de mariée !!! Il n'y a que ma future belle-mère qui m'a "soutenue" :-D

    RépondreSupprimer
  70. Et bien merci Marie pour cet article, j'ai accouché il y a 7 mois et demi d'un petit bout, passé 6 mois à culpabiliser comme une dingue parce que je n'ai toujours pas retrouvé mon poids d'"avant". Jusqu'à ce que je me pose 2 minutes (oui, je suis cette maman sadique qui aime les vaccins et la - seule - vraie sieste qui suit!) et que je me rappelle de cet "avant"... où je n'avais pas ce merveilleux petit bonhomme, et où déjà je m'entêtais à me trouver des défauts physiques.
    Finalement ces 4 kg récalcitrants et mon ventre beaucoup plus flasque ont fait de moi une MAMAN, et depuis que j'ai réalisé ça, ça va beaucoup mieux, j'ai mis au placard mes fringues d' "avant" et acheté des vêtements dans lesquels je rentre sans chausse-pied et je respire :)
    Je referai du sport quand petit loulou fera ses nuits et que je ne l'allaiterai plus, je referai du sport si j'ai le temps et l'envie de souffler, en attendant je bouge quand je cours derrière mon 4 pattes pas au point, quand je le porte parce que son RGO est dans un jour sans, et je n'essaie plus 3 fois par mois mon ex-jean fétiche en 36 :)

    RépondreSupprimer
  71. Je ne juge pas ton mode de vie. Ce ne sont pas mes oignons. Mais je tiens juste à te dire que j'étais exactement comme toi... Jusqu'à ce que je m'y mette, au sport. Au vrai sport (boxe full-contact pour moi) celui qui parfois te donne des vertiges de fatigue et te laisse le corps douloureux pendant des semaines (au début).

    Ça n'a pas été facile, et pas toujours une partie de plaisir, je l'avoue. Mais aujourd'hui je revis! J'ai tellement plus d'énergie et de joie de vivre que parfois j'ai l'impression qu'on me rajoute cinq heures dans la journée.
    C'était à moi de voir si je voulais être fatiguée et avoir mal au dos toute ma vie, j'ai fait mon choix.

    Evidemment tu fais ce que tu veux de ta vie et je ne te donne aucune injonction. Je donne juste un début d'explication de "pourquoi certaines mamans ont le temps de faire du sport, l'energie de se lever à 5h30, de servir du concombre-quinoa à leurs quatre enfants tout en vérifiant les devoirs".

    Bonne journée et bonne continuation.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je fais presque 1h de sport par jour.
      Je suis totalement d'accord avec l'importance du sport. Ce que je rejette en bloc c'est le discours (pas uniquement de Lucile) qui stigmatise notre "nous-feignasse" comme si nous ne pouvions pas nous épanouir ailleurs. Et si on abandonne, on devient quoi?

      Supprimer
  72. Globalement d'accord mais je vais pinailler sur cette phrase :
    "Certaines femmes vont avoir des vergetures indélébiles et ranger les maillots, d'autres vont pouvoir arborer le bikini dès l'été suivant." -> Et si on s'en foutait des vergetures, et qu'on se mettait en bikini si ça nous chante ?
    A croire que les moches et les grosses devraient rester chez elle pour pas ternir le paysage des autres :)

    Je sais que c'est une maladresse, tout le reste est formidable.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Exact. Je parlais de moi et de justement ce choix que nous pouvons faire: arborer ou non le bikini en s'en fichant complètement de l'aspect de notre ventre/corps. Pour moi c'est inenvisageable sincèrement, Mais oui je me suis mal exprimée. L'idée est de pouvoir le faire. Sans le regard des autres.

      Supprimer
  73. L'article de Lucile n'est pas du tout arrogant ou moralisateur. C'est du bon sens. Elle n'a pas la même vie que vous soit. Pas le même boulot, peut être plus aidée, moins d'enfants etc mais ça ne lui enlève pas le droit à la parole pour autant ! Franchement c'est votre article que je trouve un peu...démago..., personne ne vous traite de grosse feignasse, vous êtes dynamiques, allez courir quand vous le pouvez et je suis sûre que vos enfants mangent équilibré (même si ce n'est pas du quinoa). Ce qui compte c'est se plaire comme on est mais quand ce n'est pas le cas ce n'est pas une fatalité ! Je suis d'accord avec Lucile (et vous aussi je pense)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est ce que je dis. Elle n'a pas tort dans son discours.
      Je pointe juste du doigt cette nouvelle tendance dont elle fait partie (mais elle n'est pas la seule et je le dit) du "si vous le voulez vraiment, vous le pouvez" et stigmatiser celles qui n'ont juste pas envie.

      Supprimer
    2. Mouais. C'est comme râler parce que votre dentiste vous dit de venir plus souvent en rendez-vous et que vous vous brossez pas les dents assez longtemps. On a plein d'excuses mais c'est quand même lui qui a raison. Et on lui reproche pas de nous stigmatiser parce qu'on a des chicots

      Supprimer
    3. Je ne me risquerais pas à comparer l'hygiène dentaire avec le fait de faire 30 minutes de body challenge tous les jours.

      Supprimer
    4. Marie,
      Vous dites "cette nouvelle tendance dont elle fait partie (mais elle n'est pas la seule et je le dit) du "si vous le voulez vraiment, vous le pouvez" et stigmatiser celles qui n'ont juste pas envie"...dans ce cas pourquoi suivre ces comptes IG et lire ces articles si vous ne vous reconnaissez pas dans leur discours ? Si cette nouvelle tendance ne vous motive pas, passez votre chemin et suivez votre propre ligne de conduite. Si l'article de Lucile vous a offensé et poussé à écrire le vôtre, c'est qu'indirectement il vous a fait culpabilisé. Or, le jour où vous serez réellement convaincue par tout ce que vous mentionnez plus haut, vous ne prêterez plus aucune attention aux abdos façon tablette de chocolat, aux BBG ou TBC et autres articles et votre bien-être n'en sera qu'au beau fixe.

      Supprimer
  74. Votre conclusion... Ok mais dans ce cas n'allez pas lire un blog de coach sportif !!
    People...

    RépondreSupprimer
  75. Merci Marie pour cet article. Il fait du bien.
    Je fais partie de ces femmes qui ont la "chance" de retrouver leur poids d'avant grossesse en quelques semaines, et pourtant j'ai été choquée par l'article de Lucile Woodward. Il est moralisateur et culpabilisant, et bien que je ne puisse pas me sentir visée directement, il m'a fait très mal. Parce que ma perte de poids enviée par les copines cache un bébé à reflux et une énorme fatigue, parce que mon corps me fait mal physiquement et psychologiquement, parce que je ne bouge pas autant que je voudrais et qu'une petite voix me rappelle souvent que j'ai encore loupé ma séance de natation de la semaine.
    Et aussi parce qu'il n'y a pas que sur le poids que les femmes reçoivent des injonctions : cheveux, maquillage, fringue à la mode, épilation parfaite, etc... J'ai hâte de parvenir à faire la part des choses entre ce que je veux réellement pour moi et ce qui m'est imposé par le regard des autres. J'y travaille.
    Encore merci Marie d'exprimer si bien ce ras le bol que je ressens souvent.
    Bonne continuation

    RépondreSupprimer
  76. Personnellement, je crois que tout cela dépend de la personnalité et de l'histoire de chacun.

    J'ai eu mes enfants grâce à des FIV. Mon corps a souffert de cette expérience. Mon esprit aussi.
    Après mes 2 accouchements, je pensais être réconciliée d'avec mon corps.
    Moi qui était bourrée de complexes, finalement, j'avais retrouvé facilement mon poids plume.
    Et puis, j'étais comblée. Au point de ne vivre qu'à travers mes enfants.
    Ne pas passer à côté des 1ères fois. Profiter d'eux avant qu'ils ne soient trop grands. Ne pas avoir de regrets.
    Quitte à laisser de côté tout ce qui pouvait me sembler superflu : sport - we en amoureux - amis...

    Et puis un jour, ma petite routine a basculé. Une belle claque.
    Depuis, je suis sûrement moins une maman parfaite. Mais j'ai envie de penser à moi.
    Mes filles sont tout ce que j'ai. Mais j'ai besoin de retrouver confiance en moi.
    J'ai trouvé refuge dans le sport (la boxe)
    Oui, je souffre. Oui, j'ai mal. Oui, c'est 6h/semaine que je ne passe pas avec mes enfants.
    C'est sûrement égoïste. Mais ça me permet d'être mieux dans ma tête et dans mon corps.

    Alors chacun sa vision des choses. Chacun ses choix. Chacun son histoire.
    Qu'on ne juge pas.

    RépondreSupprimer
  77. En fait, je lis les commentaires sur ce blog mais aussi sur celui de la fameuse Lucille et après qques jours de réflexion, je réalise un truc : combien êtes vous à suivre des coaches sportifs qui ne vous connaissent même pas ??
    Le principe du coaching, c'est d'être personnalisé, c'est d'être au plus près de la personne prise en charge, de façon à donner des conseils adaptés, à être là en cas de coup de mou... Le coaching de masse, comme ce que pratique la fameuse Lucille, c'est - pardonnez moi - du foutage de gueule, et ça ne vaut pas plus cher que le Véronique et Davina de notre enfance...
    Avoir un coach, c'est un truc de riche... je peux comprendre qu'on ait besoin de suivre les conseils de quelqu'un pour certaines choses. Mais en gardant à l'esprit qu'en fait, elle ne s'adresse pas à nous, mais à son reflet dans le miroir, et aux quelques personnes qu'elle connaît "en vrai".
    A mon avis, c'est moins déprimant de s'auto-coacher en lisant un bouquin sur le sujet.

    RépondreSupprimer
  78. J'ai accouché de mon 1er enfant il y a 3 mois. J'ai pris plus de 20 kilos (j'ai arrêté de compter à 20). Aujourd'hui j'ai repris mon boulot depuis une semaine. Le matin je me lève à 6h30 pour être prête à réveiller mon bébé à 7h15. Mon mec lui doit s'occuper de son 1er fils qu'il a en garde alternée. Après, j'habille, donne le biberon et en général il est déjà 8h. J'ai pas le temps de prendre de petit déjeuner, je suis déjà à la bourre pour déposer mon fils à la crèche vers 8h30. J'ai pas envie de le réveiller avant 7h15 parce qu'il est trop petit et déjà qu'il dort, hein... Ensuite, je suis en retard pour aller au bureau. Je suis profession libérale et je vais bosser jusqu'à 18/19h. Si j'ai le courage, j'aimerai aller à la piscine 2 fois par semaine à partir de bientôt mais pour l'instant je suis restée au bureau entre midi et 2, ça compense le fait de partir "tôt, à 18h donc. Je vais chercher mon bébé qui a passé environ 9h à la crèche. Je rentre, je lui donne son bain, mon mec fait faire ses devoirs au grand de 8 ans et celui qui y pense nourrit le chat. Je donne le biberon, mon mec prépare à manger pour le grand, ou pour nous, mais moi je ne mange pas souvent avec eux parcequ'il y a le biberon. Il est déjà 20h, on est mort, on fait au plus vite et puis ils n'aiment pas les légumes. à 21h en général les enfants sont couchés. Et nous ben, on les suit de prêt après un peu de télé, d'ipad, ou un bouquin. On est mort. Et franchement quand je me couche enfin j'en ai mais alors RIEN A FOUTRE des 5 kilos en trop qu'il me reste. Je veux juste dormir. Merci pour ton article. <3

    RépondreSupprimer
  79. Bonjour Marie.
    Je fais partie de celles qui ne prennent que peu de kilos pendant leur grossesse et plutôt au dernier mois. Pour mon 1er j'ai pris 8/9 kgs et pour la deuxième etant donné qu'elle est née prématurément, je n'ai pris que 5 Kgs. Du coup je n'ai pas trop peiné à retrouver mon corps d'avant. Même s'il est evident que je n'ai pas le ventre ultra plat et les cuisses et fesses toutes bien musclées ...
    En entendant la polémique des propos de Lucille W j'ai d'abord pensé qu'elle avait raison et que toutes celles qui se plaignaient de kilos superflus ne devaient s'en prendre qu'à elles-mêmes. Et que si elles souhaitaient avoir une jolie silhouette elles n'avaient qu'à se bouger et puis voilà.
    Après avoir lu ton article, j'ai un peu honte d'avoir pu penser ça. D'abord parce que je n'ai "que" deux enfants et que j'ai l'impression d'être aussi débordée que toi et que je ne sais pas comment je réussirai à caler du sport durant mes journées et ensuite parce que je me suis permise de porter un jugement sur toutes ces femmes sans penser à toutes les raisons qui leurs sont personnelles et qui font qu'elles n'ont pas le physique dont il est question sur les réseaux sociaux (je n'ai pas non plus ce physique loin de là !)

    Alors Je te dis merci et je suis tout à fait d'accord avec toi!
    Courage à toi avec tes 4!

    (Puis je te demander ou tu en es des envois des livres dédicacés ? Tu avais fait une annonce sur instagram et j'avais fait un paiement paypal mais toujours rien reçu. Pas d'urgence hein ! C'est juste pour savoir 😉)

    Magalie

    RépondreSupprimer
  80. Et c'est sans compter sur le périnée !
    Pour ma part, après 3 rééducations avec 3 professionnels différents et au bout de 4 ans, c'est toujours la cata. J'ai eu la chance de trouver une activité sportive qui ne comportait pas de risque de prolapsus LE jour ou le papa pouvait prendre la relève sur la puce (en campagne, ce n'est pas évident), mais c'est sans compter la joie de se faire pipi dessus !
    Je sais que je suis loin d'être une exception, et même que nous sommes très nombreuses dans ce cas.

    Je suis chanceuse : je fais partie de ces peaux de vache (j'assume ^^) naturellement sveltes, ce qui fait que ma vilaine bouée se contente de me donner "quelques formes" malgré l'absence d'exercice. Mais qu'on arrête de nous faire croire que la vie est la même avant et après. Les enfants demandent une course permanente et quand enfin ils dorment, on veut pouvoir se poser et passer du temps entre parents, sinon ce n'est plus une vie, c'est l'armée !

    RépondreSupprimer
  81. Je n'ai pas trouvé l'article dramatique. Par contre j'ai ri jaune quand elle dit qu'on peut faire du sport pendant les devoirs. Ça se voit que ses nains n'ont pas l'âge des devoirs (ou alors elle délègue !). Déjà j'arrive à surveiller la petite dernière pendant les devoirs, c mon max !

    RépondreSupprimer
  82. Heu....
    Je me disais bien que quelque chose n'allait pas chez moi. Mais je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus. Pourtant il y avais déjà ces messages (subliminaux ?):
    La boulangère m'a dit qu'elle ne comprenait pas que je ne prenne pas 30 minutes par jour pour faire du bon pain frais pour mes enfants.
    La fleuriste était surprise que je ne prenne pas une petite demi-heure pour décorer ma maison avec un joli bouquet.
    Ma banquière s'était inquiétée que je ne gère pas sur Excel mon budget. "trente minutes suffisent" disait-elle!
    Et maintenant Lucile!
    Une seule conclusion s'impose: je suis une grosse feignasse !!! Pire! un oxymore à moi toute seule : une MAMAN FEIGNASSE!

    RépondreSupprimer
  83. Totalement d'accord ! Le "Quand on veut on peut" est à la mode et on nous le chante à tout bout de champ. Cela ne tient qu'à nous d'avoir une silhouette svelte et athlétique, du temps pour nous ou le boulot de nos rêves. Mais réussir à s'aménager du temps pour faire du sport ou trouver le moyen de suivre des cours quand les fins de mois sont déjà difficiles, est parfois mission impossible !

    RépondreSupprimer
  84. Je ne suis pas encore maman et j'avoue que quand je vois ma maman j'ai toujours appréhender le jour où ça arriverait... Je pense qu'il est important de d'admettre ( le plus tôt possible) que l'on s'aime pour ce que l'on est et non pour ce que l'on paraît. Bien des culpabilités seront mise au rebut. Je ne suis pas une grande adepte des activités sportives, et je soutiens que les régimes c'est de la conneries il n'y a rien de plus destructeur (aussi bien physiquement que psychologiquement) que de faire un régime ! Oui le corps change, mais pas uniquement qu'après une grossesse, c'est pourquoi il faut apprendre à écouter son corps, ce qu'il faut comprendre c'est que le corps agit en fonction de l'esprit, plus on se sent bien plus le corps se détends et ainsi réagira positivement à nos efforts. La seule chose que nous pouvons maîtriser c'est notre équilibre alimentaire et les quantités de nourriture que nous absorbons. Et quand on écoute son corps on équilibre instinctivement nos repas. Je ne parle pas d'équilibre sur un repas, mais sur l'ensemble des repas sur la semaine. Je pourrais parler de ce sujet pendant des heures testé et approuvé, mais pour résumer faites du bien à votre tête et votre corps vous le rendra. PS: je suis aussi contre le principe de l' IMC qui est aussi une grosse connerie culpabilisante, puisqu'elle ne prend pas en compte des aspects essentiels au poids (poids des os, poids musculaire...) un conseil jeter vos pèse personne et investissez dans un mètre, beaucoup plus fiable et plus valorisant par rapport aux efforts (ça aussi testé et approuvé). et comme par miracle depuis que je me suis libéré de mon image non seulement j'ai fondu, mais en plus je me suis mise à une activité physique pour le plaisir ! Bonne soirée à tous.

    RépondreSupprimer
  85. J'ai juste un truc à dire, mais SOYEZ, mangez du chocolat, La laitère et autres! Buvez du vin, mangez du fromage et du pain! FAITES CE QUE VOUS VOULEZ!!! Chacun sa vie, chacun sa façon d'être chacun son corps!!! MAIS ne vous plaignez pas d'être grosse, de ne pas vous sentir bien dans votre corps/maillot de bain/jean etc. Parce que les professionnels ont les réponses, vous disent quoi faire, alors si vous voulez pas faire, PERSONNE NE VOUS JUGERA, d'ailleurs, tout le monde s'en fout que vous soyez bien ou pas! C'est à VOUS de vous occupez de vous. Par contre, OUI ça me dérange d'entendre une personne se plaindre d'être grosse tout en mangeant un croissant, ou se plaindre de pas se sentir bien en maillot en regardant la télé "vautrée" sur son canapé. OUI CA ME DERANGE. Alors soyez mères, soyez grosses, soyez maigres, soyez CE QUE VOUS VOULEZ! Mais vos plaintes de merde qui mettent de la NEGATIVITE dans l'univers, ça aussi vous pouvez vous les garder.

    RépondreSupprimer
  86. A la vue des superbes abdos GI Joe de cette coach, je me pose la question de la tronche de son périnée, on se cotise pour lui offrir un paquet de Tena? Sans rire, je reprends les paroles de ma SF à la mater qui m'avait dit lors de l'entretien post accouchement que faire des abdos tel qu'on le connaît(passer de allongée à assise) était juste destructeur pour le périnée, y compris sur une nullipare. Pour des conseils d'exos, je renvoie aux vidéos de la chouette coach belge séverine jacinto (maman aussi de 3 enfants) qui explique très bien avec l'aide d'une kiné comment bien renforcer ses abdos sans se péter le périnée. ça me fait rire cette espèce de mentalité de plus en plus répandue qui consiste à dire "ça ne m'est pas arrivé donc ça n'existe pas" avec l'absence d'empathie qui va avec, ça me rappelle mon ex collègue dans le déni de son anorexie (je suis juste hyper active hi hi hi) qui se trouvait tous les défauts du monde (qu'elle était seule à voir, 1m78 pour moins de 60kg) et était bien contente d'avoir sa collègue "grosse" (moi) en face d'elle dont la simple présence moyennement massive, lui rappelait à quelle point elle est mince donc "supérieure" (je me demande en quoi perso) dans cette entreprise il était de bon ton de se vanter en permanence de ses exploits sportifs = Je suis quelqu'un de bien (mais exploits intellectuels = je me la pète).j'ai pris plus de 10kilos post grossesse (mon corps s'est mis en mode survie, en gros je respirais un gâteau je prenais 3 kilos), mais mes seins sont restés pareils et je n'ai pas une vergeture (les miracles existent!), juste du bide, des bras et des cuisses (j'ai tjrs eu des cuisses, "vous avez une forte cuisse" dixit la vendeuse de chez Esprit alors que paradoxalement à l'époque je faisait moins de 60 kg). Je vis sur une île au soleil où dans une certaine communauté, le culte du corps est une religion (les expat en général) et à côté de ça, la communauté polynésienne compte bcp de femmes et d'hommes avec un gabarit assez impressionnant (très grands et très larges) où l'on se fout pas mal de ces questions d'apparences, on se baigne habillé (encore mieux pour préserver sa peau). A côté de ça, le prix de l'alimentaire est hallucinant, alors l'autre avec ses amandes, je les lui carrerait bien dans la figure (mais en fait non parce que au prix où elles coutent on va se les réserver pour le réveillon avec le foie gras hein), comment manger bobo-bio-sain quand ton ticket de course hebdo avec des produits de bases atteint les 150 euros? (pour 3, je précise). Et encore, j'ai appris à faire des yaourts (mais je ne vais pas me plaindre hein, paraîtrait que je suis en vacances toute l'année parce que je vis au soleil). Sinon, j'ai essayé de faire du yoga renforcement musculaire avec bébé à côté, ben pas évident avec un nain qui fait que venir faire le guignol sur le tapis et fini par pleurer de désespoir parce que maman ne le regarde plus depuis 3 minutes. C'est un peu décousu, mais j'avais envie de dire tout ça, et sinon les filles pour arrêter de culpabiliser, c'est simple : no réseau sociaux, c'est pas indispensable à la vie et ça permet de gagner du temps pour...faire de la gym (non je plaisante !)

    RépondreSupprimer

Pour laisser un commentaire sans identifiant, il suffit de sélectionner Anonyme ou Nom/URL.
Et si tu es une buse, bah, envoie un mail, je t'expliquerai ça un peu mieux...

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...