29 nov. 2012

On a beau prévoir. On ne peut jamais savoir.

Aujourd'hui, j'avais envie de partager avec vous un joli témoignage.
Peut être parce que j'ai eu trois accouchements très différents.
Peut être parce que j'ai parfois eu peur d'y laisser la vie, ou sa vie.
Peut être parce que je commence à me dire que tout cela approche.


Peu importe.
Lorsque j'ai reçu ce texte, je me suis dit qu'il fallait que je le publie. J'ai pleuré en le lisant, j'ai ri, j'ai eu mal au ventre parce que les mots sont justes, les mots sont tendres, les mots sont vrais.
Certaines blogueuses n'aiment pas faire cela mais j'aime à penser que cette petite tribune permet de dire, d'écrire, de cracher parfois ce qui nous reste sur le coeur.
Je n'ai pas la prétention d'aider à quoi que ce soit, mais un texte, ce n'est jamais que des mots pour ceux qui le lisent. Mais c'est un peu de nous qui doit s'en aller (pour mieux rester).





Alors, voilà, je vous laisse lire ces mots.
Et laisser un petit message à celle qui préfère rester anonyme mais qui sera ravie d'avoir quelques petits mots de vous. Parce que ça compte de le dire aux autres. 











"J’ai vécu une grossesse on ne peut plus normale, avec ses petits maux, quelques angoisses, rien de moins, rien de plus. Lors de la dernière échographie, le médecin termine la relecture de sa boule de cristal  son compte rendu en me lâchant « Ce qui est certain, Madame, c’est que vous n’irez pas jusqu’au terme !  Vous avez intérêt à lever le pied si vous avez l’intention d’avoir quelque chose à tenir dans vos bras !» Gulp ! Pour la psychologie, la délicatesse, on repassera… pour les prémonitions aussi ! J’ai finalement accouché à J-2 du terme prévu (Hin hin hin, vilain échographiste pas beau qui s’est tout gouré !).


Là encore, accouchement normal, rien à déclarer (enfin si bien sûr, je pourrais en parler des heures mais là n’est pas le but) ! Ma fille a ouvert ses yeux sur le monde à 2h24, le 13 août 2011, elle n’a pas crié, elle gémissait un peu mais rien d’inquiétant selon les sages-femmes… Je suis retournée dans ma chambre après 2 heures de peau à peau et d’échanges intenses de regards… et 3 aspirations de mucosités pour elle ! Bien sûr je n’ai pratiquement pas fermé l’œil, trop occupée à regarder ce bébé (qui ne fermait pas l’œil non plus d’ailleurs), à me relever X fois (malgré l’interdiction des sages-femmes) pour la prendre, tenter des mises au sein approximatives et peu concluantes, à me perdre dans mes pensées contradictoires oscillant entre le bonheur d’avoir été promue « maman » en quelques heures et l’angoisse indescriptible de me savoir désormais responsable de cette petite vie. 
Au petit jour, après avoir dormi une royale heure et picétou, une armée de sages-femmes/puéricultrices arrive, j’en profite pour immédiatement demander à aller aux toilettes (pipi  pleeeeeeeeeeeeaaaase !!!), quand je reviens, la sage-femme la plus âgée me demande l’autorisation d’emmener micronaine voir le pédiatre, elle trouve qu’elle ne respire pas bien, elle a un doute, elle veut en avoir le cœur net. Je la laisse partir et bizarrement, je ne suis pas vraiment inquiète, persuadée que tout ira bien, j’en profite pour prendre une douche et puis, et puis pas le temps de me sécher, la pédiatre est déjà à ma porte. Situation surréaliste, je suis là, devant elle, à poil, enroulée dans une serviette que je pense juste à ne pas tâcher (glamour je sais), les cheveux qui dégoulinent sur le lino et elle me parle de mon bébé, je ne comprends rien… juste « réa néonat », « 3ème étage », « ascenseur au fond du couloir ».



J’appelle mon homme et je ne sais même pas quoi lui dire juste « On m’a pris mon bébé, je ne l’ai plus avec moi » (avec le recul, phrase complètement débile mais effectivement, à ce moment là j’en voulais à mort à cette vieille sage femme qui m’avait juste « volé » mon bébé sauf qu’en vrai, elle lui a sauvé la vie…). Je raccroche et je prends mon courage à deux mains, j’essaie de rassembler les bribes de ce que j’ai compris dans le discours de la pédiatre, « ascenseur au fond du couloir », je me lance (enfin plus exactement je me traine…), trouve l’ascenseur et atterris 2 étages plus haut, face à des vitres couvertes de stickers de fleurs et autres trucs colorés en tout genre et un interphone qui grésille « Bonjour, vous êtes… ? », « Euh… ben je suis euh… la maman de V. (et ouiii je suis « maman ») », « Bien, entrez, et n’oubliez pas la tenue ! »…


La quoi ? J’entre dans une espèce de salle d’attente avec vestiaires, casiers, lavabos et donc tenues… Avant d’entrer dans le service de néonatalogie, il faut donc retirer ses bijoux (sauf quand on a grave gonflé des doigts et que non vraiment, à moins que vous ayez une scie à métaux là dans votre blouse je peux paaas), se laver soigneusement les mains, les sécher, les enduire de gel hydroalcoolique, enfiler des sur-chaussures et enfiler une blouse à usage unique… Autour de moi, des affiches sur la prématurité, l’hospitalisation du nouveau-né… 

Qu’est-ce que je fous là ?


Une infirmière m’accueille et m’emmène dans la salle de réanimation, 4 énormes couveuses reliées chacune à de multiples appareils, des bip-bip, des alarmes… et ma toute petite, qu’on a affublé d’une espèce de gros sac transparent gonflé qui contient tout le haut de son corps (pour mieux l’oxygéner parait-il), en passant ma main par les petites portes, je peux juste lui toucher ses minuscules jambes et ses pieds… 

Qu’est-ce qu’on fout là ??? 

On m’explique qu’elle a été sédatée, que je peux lui parler… mais j’en suis incapable, si je parle, je pleure et je ne veux pas que ça arrive là, devant tout le monde alors je ne reste pas longtemps… Mon homme arrive un peu plus tard, la famille venue de loin est déjà en route, nous retournons voir notre bébé, lui, parvient à lui parler, je l’admire et les larmes coulent malgré moi, une infirmière vient me réconforter, c’est pire… Le chef de service vient nous montrer les radios de notre fille, mon mari l’écoute avec attention pendant que mon regard se perd vers les autres couveuses, 3 autres petites filles, toutes arrivées avec un peu trop d’avance, des bébés minuscules…

De retour dans la chambre, mon homme m’explique enfin ce qui se passe, notre bébé a fait un pneumothorax spontané idiopathique gauche, une bulle d’air est venue se loger entre la plèvre et le poumon gauche qui s’est retrouvé aspiré, ratatiné, rabougri, ma fille ne respire qu’avec un seul poumon… voilà pourquoi elle respirait si vite, pourquoi elle n’avait pas la force de pleurer ni celle de téter… Cette après-midi, le chef de service de néonatalogie va endormir mon bébé et pratiquer un drainage, une petite intervention qui permettra de recoller le poumon à la plèvre. Idiopathique, en vrai langage qu’on comprend, ça veut dire « on ne sait pas ce qui a provoqué ça », ça veut juste dire « la faute à pas de bol, c’est tombé sur elle, tant pis »… mais ça n’empêche pas de se demander « pourquoi elle ? ».


L’après midi, les visites sont autorisées à partir de 14h. A 14h01, ma mère et mon beau-père sont là, à 14h15, mon père arrive, à 14h30, mon homme débarque à son tour, flanqué de sa sœur et de ses parents… Je me retrouve noyée sous les doudous, les fleurs, la layette, nous sommes 8, ça tombe bien, j’avais juste envie de ne voir personne.

On me propose aussi de tirer mon lait, ça ne marche pas (z’avez déjà essayé de pomper du colostrum ?!?), je réessaie le soir venu et parviens à extraire en une heure, 3 précieuses gouttes que je m’en vais porter fièrement jusqu’au frigo de la néonat, persuadée toutefois que mon allaitement est fortement compromis…


L’opération de ma micronaine s’est bien passée, elle est désormais débarrassée de son sac plastique, elle porte un large pansement sur la gauche de son thorax, quelques capteurs sur le ventre, un machin dans le nez, un bidule scotché sur le pied et une perf sur le crâne, bref… trois fois rien ! On m’autorise enfin à la prendre dans les bras et à la faire téter, par miracle, après 48h sans mise au sein, les choses se passent étonnamment bien… On la pèse, en début de journée, avant la tétée, après la tétée, après le biberon de complément qu’on lui donne sans me demander mon avis parce qu’en néonat, il n’y a pas d’avis à donner… On me demande de mettre mon réveil toutes les 3 heures pour allaiter ma fille que je dois réveiller par la même occasion… La nuit, le service prend un autre visage, les lumières sont tamisées, les bruits atténués autant que possible, le personnel veille, groupé près de l’accueil, ça papote, ça se maintient éveillé, il y a souvent un bébé ou deux dans les bras qui ne veut pas dormir ou qui a faim, et moi, j’allaite mon bébé tout vaseux dans un coin et j’avoue me sentir presque bien, presque privilégiée parce que je suis là, dans la pénombre, à écouter les rires étouffés des infirmières… 

Le jour, tout est différent, parce que les soins s’enchainent, en plus des pesées, des changements de couche, du bain (qu’on n’a pas le droit de faire parce qu’il faut faire vite, que le bébé ne doit surtout pas se refroidir), il y a pour ma micronaine, une radio quotidienne, les perfusions, les changements de pansement… Il y a les tétines d’eau sucrée pour apaiser, maman qu’on garde sous le coude pour calmer bébé au sein après un soin douloureux, il y a toutes les fois où on voudrait juste que tout s’arrête, bousculer les soignants, attraper son enfant et l’emmener loin de tout ça, toutes ces fois où on se mord l’intérieur des joues pour ne pas craquer… Il y a ces moments où arrivé dans le sas, on se hâte croyant entendre son enfant crier alors que ce n’est pas le sien, les mots qu’on attrape au vol en se disant « pourvu qu’on ne parle pas du mien », l’angoisse quand le chef de service tourne autour de NOTRE couveuse en parlant tout bas aux infirmières…


Il y a des moments difficiles qu’on voudrait juste oublier et il y a aussi de la reconnaissance, parce qu’on ne laisse pas un enfant pleurer dans son coin, qu’on a à faire à un personnel bien formé qui trouve souvent les mots justes, que tout est fait pour atténuer au maximum la souffrance des parents et surtout des enfants, que les bébés ont souvent droit aux petits mots qui réconfortent, qu’on leur parle de leurs parents quand ceux-ci ne peuvent être présents à tout moment… Une infirmière a un jour débranché tous les trucs et les bidules juste 5 minutes, juste le temps de pouvoir au moins présenter notre bébé, à travers une fenêtre, à sa famille venue de loin pour l’admirer… Les vêtements imposés aux enfants dans ces services sont tricotés par de gentilles mamies bénévoles. Le chef de service a un jour décrété qu’on laissait tomber les antibios, parce que les infirmières essayaient vainement (c’est le cas de le dire) de poser une perfusion à ma micronaine qui hurlait à la mort (ce jour-là j’ai failli lui baiser les pieds). Et puis surtout, on m’a permis de rester auprès de mon enfant le temps de son hospitalisation et ça, ça n’a pas de prix !

Aujourd’hui, ma micronaine à 14 mois, ses poumons vont très bien, elle a finalement pu être allaitée (allaitement mixte) jusqu’à 4 mois et demi (je tiens au « demi », c’est important), elle a eu 2 bronchiolites au cours de l’hiver dernier qui ne sont pas à mettre en lien avec son pneumothorax d’après les médecins, c’est un petit gabarit qui continue à être étroitement surveillée pour son poids, elle marche, elle est pleine de vie…



Le retour à la maison fut éprouvant, il a fallu faire connaissance « pour de vrai », sans filet, faire face au RGO qui survient fréquemment après une intubation, aux coliques plus fréquentes chez les enfants sortant de néonat et puis à toutes les questions qu’on se pose en boucle et qui peuvent être synthétisées en une seule : « quelles seront les séquelles physiques et psychologiques ? »

D’après les médecins, aucune séquelle physique, d’après Rufo (oui celui de la télé qui passe après les maternelles), les tout-petits effacent ces évènements de leur mémoire… j’aimerais les croire…

Pour ma part, il m’a fallu du temps, il m’a fallu une semaine avant de pleurer un gros coup et de prendre le temps de raconter à mon bébé tout ce que je n’avais pas pu lui dire avant, ma peur surtout, mon incompréhension, mon envie de tout reprendre à zéro…, un mois pour réaliser que j’avais failli perdre ma fille, un mois aussi pour accepter qu’on la pèse à nouveau, 5 mois pour comprendre que le Dr P. et son service avait tout simplement permis la renaissance de mon bébé et donc 5 mois pour enfin leur envoyer une jolie carte de remerciement, 14 mois pour enfin mettre tout ceci par écrit…



J’aurais encore beaucoup de choses à évoquer mais je crois que l’essentiel est dit, j’ai été très éprouvée par cette parenthèse dans ma vie, je ne sais pas ce qu’en garde ma micronaine… Je suis consciente aussi que les choses se sont finalement bien passées pour nous…

J’avais envie de le partager, de m’en défaire, petit à petit…

Merci de m’avoir lue


93 commentaires:

  1. voila je pleure ... magnifique, émouvant et bravo a cette petite puce pleine de vie

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  2. très très joli texte..vraiment !
    on le lit d'une traite et ca prend aux tripes ..je n'ai pas connu ça avec aucun de mes enfants et quelle chance..je m'en rends compte :/

    je suis tellement contente de lire que cette petite merveille va bien maintenant ..profitez de la vie!

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  3. Tout simplement merci...
    C'est beau, poignant, mais surtout ça parle de la vraie vie, de réel, de vécu. Ca ne montre pas le côté uniquement glamour ou au contraire trash des magazines, c'est juste la plus belle histoire, parce que c'est la leur, une parmi toutes les autres, qui a pris le temps d'être vécue...

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  4. WOW je suis juste sans voix..... Bravo à cette maman d'avoir su mettre des mots sur tout ça, ça doit être tellement difficile à vivre.... Je suis contente que ça se soit bien terminé en tout cas...

    Merci Marie de nous avoir fait partager ça...

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  5. Juste MERCI.
    Merci pour ce témoignage, qui fait pleurer et qui réveille des souvenirs enfouis en moi ... Je me revois à travers vous.
    Merci d'avoir partagé votre histoire avec nous ...

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  6. Amélie, maman poule29 novembre 2012 à 14:50

    Je n'ai pas les mots pour exprimer ce que je ressens à la lecture de ce texte.

    J'ai juste envie de vous souhaiter tout le bonheur du monde après cette épreuve.

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  7. ... bah pareil, j'ai les yeux mouillés...

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  8. Bah voilà, je pleure aussi. Difficile de ne pas se mettre à la place de cette maman courage, et de ne pas s'imaginer comment on aurait réagi si cela nous était arrivé. Très beau texte, vraiment poignant. Je suis très heureuse que cette petite fille aille bien, aujourd'hui, et que cette maman ait réussi à mettre tout cela derrière elle, suffisamment en tout cas pour avoir réussi à l'exprimer. Merci beaucoup.

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  9. Les larmes aux yeux, j'ai eu du mal à finir. Trop dur, trop près de nous encore mais merci. Merci pour ce beau témoignage.

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  10. Uun histoire vraiment émouvante !

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  11. C'est touchant, tendre...
    le temps : j'ai trouvé que c'était le fil conducteur... et le temps de faire son deuil de cet évènement...

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  12. Pfiou, ça me parle tellement (jumeaux nés à 7 mois de grossesse qui ont fait 1 mois de neonat), c'est un témoignage très touchant ! Mes bébés ont aujourd'hui 10 mois et je n'ai toujours pas accepté, digéré...

    Merci et bravo pour ce partage.

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  13. merci pour ce témoignage. Je ne sais pas ce que c'est directement que de vivre des choses aussi intensément dures, mais ma cousine d'amour a mis au monde en même temps que mon fils un petit malade, et ils se battent tous les trois, connaissent les médecins, les infirmières et les termes médicaux par cœur depuis maintenant presque 7 ans..je souhaite une longue vie pleine de douceur et de joie à votre petite puce. Ainsi qu'a vous, merveilleux parents.

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  14. Merci d'avoir partagé ces moments avec nous, ayant eu plusieurs pneumothorax "idiopathique" moi-même, je sais ce que votre fille a vécu, vous avez été merveilleuses et courageuses, toutes les deux !

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  15. Très beau témoignage qui m'a fait pleurer aussi.
    Mon fils ainé est né avec une infection et déjà l'épreuve de la ponction lombaire à été difficile pour moi, alors je peine à imaginer votre expérience. Pour ma part, j'ai par la suite apporté mon bébé à un ostéopathe qui a "détraumatisé" la zone lombaire.
    En tout cas je vous souhaite une belle vie pleine de joie, et de petits bonheur quotidien!

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  16. Je pleure...
    Je suis très heureuse de savoir que tout va bien aujourd'hui.

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  17. je pleure aussi. Plein de gros bisous à cette petite puce et à sa maman.

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  18. Effectivement c'est un tres beau recit!!

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  19. bonjour
    tres beau texte et belle histoire, que j'ai connue à quelques détails pres, voilà presque 9 ans
    le bebe enlevé, le poumon, le drain, la néonat, la peur, mais tout ça est loiin maintenant, il va bien, est plein de vie(un peu trop parfois, mais c'est un autre débat) ce que tu ne dis pas , mais que j'ai envie de rajouter, pour l'avoir connu avec mon aine, qui lui était en néonat, pour une malformation cardiaque, arriver en néonat, et se demander est il encore en vie ? (mes deux loulous vont bien maintenant,)
    un gros hommage aux services hospitaliers qui soignent si bien nos enfants!! profite bien de ta fille!!!

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  20. Je peux pas pleurer je suis au bureau mais c'est pas l'envie qui manque. J'ai vraiment craint que cela finisse mal.
    Plein de vie et de bonheur à vous :)

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  21. Merci d'avoir partagé tout ceci avec nous? Cela raisonne en moi. Je vous souhaite plein de bonheur avec cette petite princesse et une fois de plus je me dis que le progrès a du bon...

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  22. une belle lecon de vie... juste un combat magnifique, Vous avez fait preuve d un courage admirable... heureuse du denouement pour votre petite fille.. vous m avez fait pleurer. merci de nous avoir apporté ce temoignage!

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  23. amel, deux naines29 novembre 2012 à 15:20

    magnifique témoignage, plein plein de bonheur à vous, il ne reste qu'à profiter au maximum de la vie!

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  24. Merci... La vie est si fragile... Merci pour ce témoignage
    J'ai des frissons en pensant à mon amie qui a dû connaître tout ça avec sa petite fille née à 6 mois... Je n'ai aucune nouvelle, je ne suis pas là pour la soutenir, j'espère que le personnel près d'elle assure comme celui qui vous a entourée

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  25. Parfois les bonnes fées n'ont ni ailes ni baguette magique mais une "jolie" blouse... Une cicatrice restera mais "elles vécurent heureuses à jamais" <3...

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  26. jai une micronaine de bientot 2ans dont la naissance a tout simplement ete magique (sans grosse douleur, pas trop long, aps d'episio, peau a peau, allaitement... le reve), mais on oublie parfois que la naissance est aussi un miracle...; je viens de perdre la semiane derniere apres 7mois de grossesse mon micronain... il n'avait pas de poumon gauche a cause d'une hernie diaphragmatique grave, 15% de chance de survie à la naissance apres beaucoup de réa neonat, d'operation, d'intubation, de RGO et risques de sequelles psychomoteur sans compter les sequeles respiratoires... nous y avons cru jusqu'au bout, jusuq'a ce 7e mois... mais nous avons pris la decision de l'IMG, les 15% etaient trop peu et la souffrance et le temps passé en rea sans aucune certitude de survie ou de vie normale apres... on n'a pas pu, on n'a pas voulu prendre ce risque. jai mis au monde mon micronain la semaine derniere apres que les medecisn ait arreté son petit coeur (moment terrible), mais l'accouchement en lui meme restera magique, jai pu le serrer dans mes bras en peau a peau comme pour ma fille il y a 2ans, il lui ressemblait tellement, c'ets fou... son papa l'a baigné, habillé, pesé, mesuré, on la bercé, on lui a parlé, on a beaucoup pleuré, il etiat tellement beau, tellement mignon, comme sa grande soeur... et on lui a dit aurevoir, tout ça dans l'espace d'une journee... c'etait irreel... aujourdhui cela fait une semaine, jai encore ma montée de lait, mais j'ai retoruvé un ventre plat... jai encore du mal à realiser et à expliquer a ma micronaine que son petit frere est parti et ne reviendra pas... peur d'y laisser sa vie, peur d'y laisser la notre, oui c'est ça aussi mettre au monde un enfant et devenir maman ou... mamange... merci pour ce merveilleux texte, il nous rappelle à quel point la vie est un cadeua precieux et fragile, profitons de chauqe instant avec nos enfants, même in utero...c'ets tout ce qui me reste aujourdhui de mon micronain, des souvenirs...

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    1. Madame, votre amour, votre dignité et votre courage sont exceptionnels, ainsi que ceux de votre mari et de votre fille.
      Bêtement je pleure. Qui suis-je pour me le permettre face à votre vécu?
      Juste j'ose vous envoyer une pensée.
      Un médecin

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    2. Juste vous témoigner ma compassion, votre courage à vous et votre mari.

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    3. Je suis aussi une mamange de bientôt 5 ans.... Vos mots sont magnifiques. Je voudrais juste vous dire qu'il existe des forums. J'utilise celui de Petite Emilie que j'apprécie énormément. Peut-être cela pourra-t-il vous aider ? Je pense à vous. Une semaine, qu'est-ce ? C'est long et tellement court en même temps. Il reste tant à vivre et c'est une chose que mon ange m'a appris "la vie est précieuse, ne la gaspillons pas" mais c'est aussi une salope...
      Plein de courage

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    4. cela fait trois fois que je vous relis... sans trouver les mots, le ton juste, la formule. Je crois qu'il n'y a pas de mots. Juste des pensées, de la douleur, mais aussi tout ce courage qu'il vous a fallu, à tous les trois, pour aimer cet enfant, le choyer, aussi, même s'il n'était pas encore né, et lui choisir, finalement, une fin de vie digne et non-violente, plutôt que cette non-vie qui aurait été la sienne.

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    5. J'imagine à peine ce que vous vivez... Il n'y a pas de mots... Il vous en a fallu du courage... Je pense à vous, tout simplement...
      Une maman.

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    6. waouh... quel courage... que de larmes en vous lisant, rien à côté de celles que vous avez dû verser... je suis d'accord avec Catherine: la vie est belle (merci à mon fils d'être là et d'aller bien, je réalise chaque jour ma chance...) mais c'est aussi une salope... c'est pas humain d'enlever un si petit bout à ses parents...
      votre cicatrice ne se refermera jamais, mais votre fille est là pour poser sa jolie petite main dessus et apaiser un peu la douleur
      je vous souhaite en tout cas beaucoup de courage

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    7. Que c'est dur! Que vous êtes courageux! Je vous envoie 1000 pensées bien que je sache que ça ne sert à rien et bien qu'on ne se connaisse pas.

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    8. beaucoup d'émotion en lisant ce témoignage plein de pudeur.
      on ne mesure jamais la chance que l'on a quand nos enfants sont en bonne santé. Il faut parfois des témoignages comme celui-ci pour nous le rappeler.
      Je souhaite à cette maman de pouvoir avec le temps "oublier" un peu ces moments si difficiles.
      merci d'avoir partagé avec nous toutes

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  27. ... et un Amour infini...

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  28. Merci d'avoir partagé ici ces moments si émouvants, si durs, si précieux...
    Merci de nous avoir rappelé toute la chance qu'on a de pouvoir tenir contre nous un enfant qui va bien...
    Merci...

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  29. J'ai juste envie d'envoyer une grosse dose d'amour à cette petite famille. Belle vie à vous 3.

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  30. Dans quelques jours, 5 décembre, anniversaire de ma choupinette, tu pourras lire un autre récit de "on ne sait jamis ce qu'il peut se passer" sur mon blog. Pour nous aussi, la dernière naissance (et pourtant 4e) a été éprouvante. Je me reconnais beaucoup dans ce récit. La naissance reste une aventure miraculeuse.

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  31. Un magnifique témoignage très émouvant (je suis en train de sécher mes larmes) !
    Bravo pour votre courage à toutes les deux...

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  32. J'ai les larmes aux yeux également et j'ai le ventre qui se sert. Je me retrouve il y a 7 ans en néonat avec mes 2 amours nés un peu trop tôt (qui sont en pleine forme), les angoisses, la frustration, les questions. Bon courage à vous et plein de caresses à votre puce
    PS mon fils est aussi un petit poids, il est toujours pas bien gras mais il pète la forme!

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  33. ... que dire à part que l'on souhaite beaucoup de bonheur et d'amour à cette famille...
    merci d'avoir partagé cette histoire. j'ai eu la chance d'avoir 2 bébés en pleine forme mais ça me touche énormément !

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  34. les larmes roulent toutes seules tant leur courage me touche...bravo à cette maman et à cette petite puce pleine de vie...belle vie à elle!

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  35. Très beau témoignage. Merci

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  36. Je suis si heureuse que tout se soit bien terminé pour votre petite! Ça m'a rappelé notre propre passage en néo-nat pour 3 fois rien par rapport à votre vécu, et je comprends votre angoisse.
    Maintenant c'est du passé, profitez bien de votre fille, tout comme je profite de la mienne!
    Plein de bisous!!

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  37. Oh comme je comprends, comme je frissonne à l'évocation de vos souvenirs qui me font tellement écho. Un jour, peut-être, je raconterai aussi tout ça. Une belle vie à vous et votre poulette.... :)

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  38. si mon boss rentre dans le bureau maintenant, il va pas comprendre pourquoi je pleure ... merci de cette belle histoire.

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  39. Ohlala tous ces souvenirs qui remontent!
    Trois semaines en néonat, passées jours et nuits avec Petit bonheur arrivé comme un éclair à 34SA sans que personne n'ait rien vu venir.
    Des semaines et des semaines pour ne plus avoir peur de m'occuper de ce bébé fragile, des mois pour se remettre de tout ce qu'on a vécu pendant et après et pouvoir en parler et mettre des mots dessus.
    Ce n'était pas comme ça qu'on avait imaginé démarrer la vie à trois, mais c'est sur, cette expérience nous a permis de créer un lien vraiment unique et très très fort avec notre enfant.

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  40. A à peine 2 semaines d'accoucher, je pleure en lisant ce témoignage si touchant...
    ravie que micrograine soit en pleine forme et merci pour avoir partager cette expèrience...

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  41. Merci merci...

    Merci à Marie pour le partage de ce texte, merci aussi et surtout à celle qui l'a écrit...

    Il y a des choses, des mots que seules les mamans ayant connu la néonat peuvent comprendre...le calme de la nuit, les joues que l'on se mord, la culpabilité, la course quand on entend un bébé qui pleure, quand on enfile sa tenue en catastrophe...

    Marie a raison, et l'a dit si joliment : écrire c'est partager, mais se libérer, aussi...

    Le temps sera votre allié, faites lui confiance, vous avez fait le plus important : expliquer à votre enfant ce qui s'est passé, poser des mots, déposer son émotion. Longue vie à vous 2. <3

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  42. Quel récit bouleversant et qui fait remonter un tas de souvenirs.... Naissance difficile pour mon loulou il y a bientôt 3ans, il a eu quelques soucis aussi, j'ai digéré sa naissance avec l'arrivée magique et tout en douceur de ma fille il y a 7 mois <3
    Et que dire de cette femme qui vient de perdre son petit garçon la semaine dernière.... En lisant les mots "aprés que les médecins aient arrêté son petit coeur" mon dieu, c'est terrible, je pleure encore, mon coeur de maman souffre pour vous, je relis ces mots et j'ai l'impression qu'on me plante un poignard... Je vous admire Madame, vous et votre mari, avoir fait tout ce que vous avez fait à votre petit garçon, il faut du courage et énormément d'amour. Toutes mes pensées vous accompagnent et j'espère que votre petite princesse saura vous redonner le sourire.

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  43. Histoire pleine d'emotion.
    Que l'on ait connu votre situation ou pas on ne peut qu'etre touché.
    Je suis heureuse de lire que votre famille se remet. Je vous remercie d'avoir partagé un peu de vous avec nous. Je vous souhaite à vous et votre famille une belle et douce vie.

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  44. Un très jolie texte plein d'amour je n'ose imaginer la peur, la peine qu'à eu cette famille.... je suis très heureuse de lire que tout vas bien !!! vous avez raison écrire c'est aussi se libérer et partager merciii encore e nous avoir fait partager ce jolie texte

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  45. Bravo, difficile de faire sourire sur un sujet si lourd !
    J'ai reconnu des choses : le sas, "pourvu que ça ne soit pas elle", les bruits, la lumière de la nuit ... c'est complètement ça : ce moment de flottement où il n'y a plus de jour, plus de date, plus faim ni soif, juste cette toute petite chose qui a pris tellement de place dans notre coeur et qu'on n'arrive pas à serrer dans ses bras comme on le voudrait. Mais quand enfin on peut le faire, on oublie les fils, les bip-bip des machines, les seringues, la belle-famille qui débarque ... y'a juste ce bébé et nous !

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  46. Chère maman anonyme !
    Ici accouchement impeccable, bébé de 4kg
    2h après la naissance, a notre grande surprise, le pédiatre décide d'un transfert en néonat a 30km pour ? bah en fait on a pas compris.
    je suis retournée dans ma chambre, sans bébé, et sans papa, qui suivait le smur a toute vitesse, de peur de les perdre, et de se perdre...
    sortie d'hospi 10h après le lendemain avec ma valise, pour rejoindre mon bébé en néonat et camper sur un lit de camp a ses cotés
    au final, rien a signaler, bébé va bien
    mais il m'a fallu des mois pour me remettre de ce début cahotique, une culpabilité énorme d'avoir pas été présente a coté de mon petit garcon pour sa première nuit
    des pleurs à chaque moisiversaire, le coeur serré, puis petit a petit on relativise, et on savoure de voir grandir son bonhomme !
    le temps panse la peine, mais cela reste toujours des heures "loupées" "ratées", qui aident a mieux profiter des moments présents !

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  47. Très joli texte, que je vais m'empresser de faire lire à une amie en plein dedans. Petit bout né à 34 semaines, une infection, puis deux, puis trois, 2 mois et demi en neonat, pour finalement se rendre compte qu'il a un rétrécissement du colon. Les voilà embarqués dans plusieurs mois d'opérations et de soins dont je vous passerai les details pour que leur petit homme aille bien et puisse vivre normalement. Ils se battent avec plus de courage que bien des gens en disant que si, on ferait pareil à leur place parce qu'on aurait pas le choix. On essaie de les aider et les épauler au mieux. La phase critique est passée, ils sont rentrés chez eux, temporairement certes mais ils sont rentrés. Cependant rien n'est terminé, et comme le dit bien cette maman, même après la fin des opérations, il leur faudra surement encore beaucoup de temps pour surmonter cette passe difficile. Une grosse pensée pour tous ces parents qui voient la plus belle aventure de leur vie se transformer en cauchemar. Parce que oui, ils vous diront que ça va, qu'ils y arrivent, qu'ils surmontent, qu'ils n'ont pas le choix, mais un jour de déprime mon amie a quand même dit que si c'était à refaire, elle ne ferait peut être pas cet enfant... et je la comprend.

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  48. plein de courage à vous maintenant
    merci pour ce partage ;)

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  49. on n'oublie jamais. les moments de doute, la peur de les perdre, les heures passees a se demander ce que sera leur vie qui commence avec une si dure epreuve. On continue longtemps de se demander, si en fait "idiopathique" c'est pas juste un joli mot pour cacher a la maman qu'en fait c'est sa faute, qu'elle aurait du faire ceci, ou ne pas faire cela, pendant les 9 mois ou elle a porte son tout petit. mon fils a grandi en moi, puis est ne, de la plus belle des manieres possible. et puis il a arrete de grossir, a commence a faiblir... a 6 semaines on est sorti de chez notre pediatre un samedi matin, dans une ambulance, toutes sirenes mises direction l'hopital pediatrique de paris. On en est ressortis 2 semaines plus tard, apres des jours et des nuits passes en soins intensifs et en reanimation, une chirurgie lourde, des perfusions aux mains et aux pieds et des fils partout, des bleus plein le crane a cause des prises de sang, 48h de mise a jeun totale pour un petit bout qui refusait de teter quoi que ce soit d'autre que le sein de sa mere... on en est ressortis plein de doutes, a savoir ce qui allait se passer ensuite, comment reprendrait sa croissance, comment on allait gerer ensuite les nombreuses convocations de controle a l'hopital qui ont suivi pendant plus d'1 an. comment on allait, nous, parents, se remettre de l'epuisement total qui etait le notre en rentrant a la maison, avec un tout petit d'a peine 4kg (a 2 mois!) qui avait tellement besoin de nous.
    Et puis on a gere un jour apres l'autre. On lui a dit a quel point la vie etait un cadeau, precieux et fragile, qu'il ne fallait pas la gacher ou la gaspiller. On lui a dit qu'il etait beaucoup plus fort qu'on ne l'aurait pense nous memes, et meme beaucoup plus fort qu'il ne saura peut etre jamais. on lui a dit de ne jamais perdre espoir et confiance, parce qu'il etait capable de grandes choses, et qu'on ne serait jamais loin de lui. Qu'aller voir le docteur c'est pas amusant mais c'est un mal necessaire, et que ca n'empeche pas de mener sa vie a cote.
    22 mois plus tard, il a surmonte tout ca mieux que nous. Et si son pere a reussi a tourner cette page, je me demande encore parfois. si ca aurait pu se passer differemment. si je serai un jour a nouveau capable de porter la vie sans savoir si tout va bien se passer. si je serai un jour capable de ne pas toujours le faire passer avant toute chose, au risque de mettre en peril mon equilibre. Si un jour mon conjoint sera capable de comprendre que j'ai tellement donne pour cet enfant en un temps tellement court, qu'il ne me reste actuellement plus grand chose en reserve, et que j'ai besoin de son aide pour refaire le plein. Il y a des hauts, des bas, mais petit a petit ca va mieux.
    Et maintenant quand je vois grandir mon fils, si heureux de vivre, si ouvert au monde et aux gens, je me dit que tout est bien. Et je me dis aussi que peut etre, si il arrive a etre aussi zen et equilibre dans sa tete apres tout ce qu'il a traverse, c'est que je suis peut etre pas si mal comme maman, apres tout. Et je me dis aussi que peut etre, moi aussi je suis plus forte que je n'aurais pu le croire au depart. Et que partant de la, je ne peux que continuer a mettre un pas devant l'autre, et progresser...
    ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, votre fille l'apprehendera a sa maniere, mais vous ne devez jamais douter de vous 2! plein de courage a vous

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  50. J'ia 3 enfants.Ma 1° aucun souci.Mon 2° a eu un pneumothorax+unfection materno foetale portée sur les poumons.Tout pareil,peau à peau,gémissements.......Douche ->pédiatre néonat 15j.Sans le toucher.Tire lait pr le colostrum....La faut à "pas de chance".Bb 3 se présente....on n'ose pas craindre que "pas de chance" soit encore de notre côté.....On prévient le gynéco qui ne semble pas inquiet,on ne parle que de ça,à chaque rencontre,encore traumatisés....On se moque de nous,on nous renvoie chez nous alors que bb est pressé,maman perd du sang....Bb3 naîtra avec presqu'un mois d'avance malgré tout.Elle ne grossissait plus mais personne ne l'avait vu.Cordon autour du coup.Et BINGO infeciton materno foetale.Sauf que "pas de chance "étant par chez nous,eprosnne n'a fait de prélèvements à la naissance malgré nos antécédents....Peau à peau...."je la trouve grise,gémissantes,NON????" et personne ne s'inquiète,sauf nous....Bilan???15j en néonat,tt pareil que son aîné.......Je ne souhaite ça à personne.....

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  51. Bonjour,
    Merci pour ce magifique texte! Je m'y suis beaucoup retrouvé!!
    Nous aussi on a fait un petit séjour en néonat/bb intubé/ fil partout et machine qui bip sans cesse!! Je crois qu'on oublie jamais! mais on digère doucement.
    après 15 jour de néonat j'avait pas vraiment réalisé que j'avais un bb a moi (forcément la bas ils s'occupe de tout gère tout et te donne les info que si tu les demande) et du coup les mois qui ont suivi ont été très compliqués.J'ai mis plus d'un an a digèrer et a construire une vrais relation avec mon fils. Heureusement que l'allaitement a bien fonctionné ça nous à rapproché.
    Aujourd'hui il a 23 mois et tout va bien il ne semble pas garder de sequelles de cette période sauf peut être une grande résistance à la douleur.

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  52. Ton texte est magnifique et reflète la dure réalité qui peut toucher n'importe quel nouveau parent...
    Je sais combien l'hospitalisation d'un enfant pire d'un nouveau né est difficile pour l'avoir vécu de chaque coté de la barrière...maman et soignant.
    Je te remercie pour avoir partager ce moment de ta vie et vous souhaite beaucoup de bonheur en famille pour demain...
    Lucie

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  53. C'est poignant, c'est touchant, et ça résonne... ça réveille des souvenirs bien cachés, de nuits horribles à la maternité, de nuits horribles une fois rentrés, les explications de mon ostéo, aussi, qui a trouvé seule tous les soins qu'elle avait eus, rien qu'en la touchant.
    J'ai du mal à croire monsieur Rufo. A 3 ans et demi, ma fille se réveille encore toutes les nuits ou presque pour s'assurer que nous sommes là (la néonat, chez nous, n'accueille que les bébés), elle a mis un an à nous faire de vrais câlins, et deux à accepter que les médecins la touchent, elle ne racontera jamais "sa" néonat, mais elle a son entrée en vie ancrée en elle, c'est certain...

    Merci en tout cas pour ce témoignage très émouvant !

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  54. Retour 13 ans en arrière pour moi... Pas pour les mêmes raisons, mais les mêmes sentiments, questionnements....

    Quel beau texte, un jour j'arriverai peut être à écrire les conditions de naissance de mon ainé... ses 3 premières semaines de vie en néonat...

    Une grosse différence (en fait 2 ;) ) avec ton expérience : chez nous la néonat est ouverte 24h/24 pour les parents, et surtout, si les parents n'ont pas leur mot à dire sur le traitement, ils participent à tous les soins : bains, couches ; si l'allaitement est choisi (et il est fortement conseillé par l'équipe) AUCUN complément par biberon n'est donné.

    Une très chouette équipe de soignant qui m'ont permis de construire malgré la néonat LE lien avec mon bébé et de me sentir mère à part entière...

    Merci encore pour ce magnifique texte.

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  55. très beau texte, pleins de bisous à toi, à ta puce et à ton homme (qui a bcp de mérite aussi)

    bises

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  56. V. est magnifique, une future artiste et toi, une merveilleuse maman... On vous aime!

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  57. Très beau texte...Qui me rappelle bien des choses...

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  58. Un très beau texte qui me met les larmes aux yeux et me noue le ventre...
    Je me retrouve dans beaucoup de choses, ma numérobis à été opérée à cinq jours de deux cardiopathies, c'était il y a quatre mois. Une éternité et hier en même temps...
    Écrire les choses fait du bien, je l'ai également fait lorsque ma fille avait deux mois, j'ai eu l'impression d'enlever une enclume qui pesait sur mes épaules.
    Je vous souhaite plein de bonnes choses <3

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  59. J'ai vécu ça aussi pour ma deuse.
    Pas le même soucis mais on me l'a prise aussi quelques heures apres sa naissance, on me l'a "volée", on me l'a sauvée...
    Et ça fait 22 mois, et ca pique encore fort dans mon coeur. Juste cinq jours. Une éternité. Tellement de souffrance pour ma petite mère piquée partout mais qui va si bien maintenant :-)

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  60. Juste un petit mot pour vous dire, comme toutes les personnes avant moi, que vos mots sont magnifiques. Aussi beaux que ceux de Marie, ce qui n'est pas un mince compliment chez moi. Merci.
    Une fois encore, Marie, merci d'avoir su trouver cette personne et de lui avoir ouvert votre monde pour nous toucher.

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  61. Beau et dur à la fois, votre texte ... Il m'a ramené 4 mois en arrière, même si notre passage en neonat a été bien plus bref et moins grave pour micronaine ... La nuit, à allaiter son bébé, ses mains pleines de bobo ... Et le sentiment nouveau pour une jeune maman que notre vie dépend de ce petit être qu'on doit protéger à tout prix ... Tendres pensées à vous !!!

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  62. Que de témoignages de mamans, de papas, de familles ou d'amis ayant vécus des moments d'angoisse avec des petits. Ces personnes sont superbes et tellement courageuses.
    Quand à cette maman qui a perdu son bébé il y a une semaine. Ce que vous avez fait pour lui est merveilleux. Mes pensées sont pour vous et votre famille.

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  63. Je n'imagine même pas ce que tu as pu ressentir...

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  64. Je suis bouleversée par ce magnifique récit et la souffrance de cette maman...

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  65. les mots partagés font parfois du bien, moi aussi j'ai connu la reanéonat, alors que mon petit pirate est né à terme, ces poumons ne se sont pas développés à la naissance, (même maladie que chez les prématurés)

    je l'ai vu partir en ambulance pédiatrique sans moi vers un autre hôpital, heureusement j'ai pu suivre.

    après 3 jours d'angoisse (les medecins ne se pronnoncaient pas) et 3 semaines d'hospitalisation, ces poumons ce sont enfin développés. Je vous passe le pneumotorax, les perfusions,la voix central....les multiples intubations et radios)

    Ceci pour dire que non ce n'etait pas dans l'ordre des choses, mais j'ai vraiment découvert une équipe géniale un accompagnement de tous les instants, même à 3 heures du matin.

    aujourd'hui tout va bien aucunes sequelles, un allaitement long plus que réussi, mais des nuits pourries depuis 21 mois........

    alors merci a toutes ces infermieres et medecins qui ont pu sauver mon fils.

    et merci pour tous ces temoignages.

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  66. Merci pour ce partage
    oui on a besoin de mots, on a besoin de poser les choses quand
    on passe par des moments où tout bascule, là, d'un coup
    bien sur on nous dit après, tout va bien maintenant, c'est fini
    oui mais a un moment donné tout a basculé et ca on ne peut pas mettre
    un pansement dessus
    les mots font du bien, un peu au moins, on a besoin des mots
    merci et bravo pour vos mots

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  67. J'imagine à quel point ça a pu être dur mais je ne veux retenir que la fin, que l'espoir, que l'avenir... Cette libération par les mots est sûrement nécessaire pour avancer et j'admire aussi tout le personnel, vous avez été bien entourée, c'est important car ça ne se passe pas toujours aussi bien...

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  68. J'ai tenu bon jusqu'au dernier paragraphe, où j'ai pleuré. Je ne peux qu'imaginer à quel point ça a du être dur, et j'admire le courage de cette maman, de ces parents.

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  69. Merci de partager tout ça avec nous, ravie de voir que la puce se porte bien.
    Comme quoi on sait jamais ce qui peut arriver...

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  70. Et voila moi aussi je pleure.
    Mon fils a passé une nuit en néonat pour la jaunisse. Je sais à coté de vous c'est ridicule mais j'en ai été malade de ne pas l'avoir toute la nuit avec moi alors j'imagine votre douleur pendant tout ce temps

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  71. Votre témoignage est très émouvant...
    Je suis heureuse de lire que votre petite n'a a priori pas de séquelle physique, et pour ce qui est de la psychologie, ça ne résout pas tout mais elle a tout votre amour. Prenez soin de vous tous, c'est une dure épreuve que personne ne peut s'attendre a vivre que vous avez vécu.

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  72. Ce témoignage me donne des frissons...

    Je réagis juste à cette phrase : "Et puis surtout, on m’a permis de rester auprès de mon enfant le temps de son hospitalisation et ça, ça n’a pas de prix !"
    Il faut savoir que ça c'est un droit que personne n'a le droit d'enlever à un enfant !
    Tu peux consulter la charte de l'enfant hospitalisé : www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/Promouvoir_la_bientraitance_dans_les_ets_de_sante_Annexes2-2-2.pdf
    L'article 2 dit : "Un enfant hospitalisé a le droit d'avoir ses parents ou leur substitut auprès de lui jour et nuit, quel que soit son âge ou son état."
    Si un professionnel de santé essaie de te faire croire le contraire, bats-toi !

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    1. certes, c'est un droit... mais quand le bébé est dans une salle "collective" avec un ou deux autres petits et que le seul moyen de se reposer est une chaise de jardin en plastique... tu as le droit de rester dormir dessus, mais bon, tu ne le fais pas pendant 15 jours... malheureusement, tous les hôpitaux n'ont pas autant de chambres mère-enfant que de nouveaux-nés en souffrance... et tous n'ont pas la néonat d'intégrée dans la maternité... c'est là qu'on fait la différence...

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  73. Moi qui viens de sortir de la maternité pour ma dernière, je suis très touchée par ce récit.
    J'ai envie d'envoyer des petits bisous à ce bébé courageux et souhaite maintenant le meilleur aux parents bien courageux que vous êtes. Que c'est dur de retenir ses larmes devant ses enfants et que c'est dur de faire bonne figure (même quand ils sont bien plus grands et qu'il leur arrive des choses moches).

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  74. Très beau, très juste récit. J'ai la gorge nouée et les larmes aux yeux. Que de souvenirs...Mon fils est né à 25 SA, il a vécu 9 jours dans un service de réa néo nat. La fois où on me l'a débranché c'était pour lui dire au revoir, la seule fois où je l'ai eu dans les bras et où nos regards se sont croisés...
    La néonat était dans l’hôpital à 500m de la maternité, donc je devais y aller en ambulance car suite à ma césa je ne pouvais pas y aller à pied...

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  75. Merci pour cet article!
    Le plus difficile c'est quand on n'est pas préparé, quand bébé nait à terme, quand on croit que tout va bien, quand on nous fait redescendre de notre petit nuage quelques heures après la naissance,... J'ai connu ça aussi il y a plus de 2,5 ans et je n'ai toujours pas fait le deuil, mon seul souhait est que ça ne recommence pas avec bébé2 qui sera bientôt là, mais au moins je sais que ça peut arriver, je sais que tout peut arriver!

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  76. Bravo, bravo et encore bravo!!!! Ce billet est juste trop "beau"!!! Et oui, moi aussi, j'ai pleuré!!! Que d'émotions!!! Longue et belle vie a votre famille <3

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  77. La phrase de titre résume très bien... La vie est vraiment semée de hasards, la maternité aussi...
    Je vous souhaite le maximum de bonheur, maintenant que vous avez pu digérer ce choc intense !

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  78. Récit très émouvant. Bravo à la maman et à sa puce qui ont fait une bonne équipe. Difficile de parler plus, même si mon vécu est différent ça fait remonter en moi pas mal de souvenirs. Bonne continuation à vous.

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  79. c'est un très beau texte, très émouvant...vous êtes pleine de courage et vous avez une puce formidable qui s'est bien battu!! Bravo bonne continuation...

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  80. Moi aussi, je verse ma petite larme, c'est très émouvant. Et hélas cela n'arrive pas qu'aux autres quand on voit tous ces témoignages.

    Pour mon 1er, grossesse idéale, ras le bonheur, la veille de l'accouchement le gényco me parlait d'un petit gabarit, le lendemain il était là à 38SA, tout c'est fait très vite, je n'ai pas compris que j'allais accoucher, que la chose chaude que je sentais sur mon ventre c'était mon bébé par contre je me souviens de cette phrase "faut le stimuler, faut le stimuler" et bébé ne pleurait pas.
    Il est né "hypotrophe" 2kg020, et n'arrivait pas à s'alimenter, le lendemain nous avons étaient transférés à l'hopital, lui en néo nat' et moi au service gényco, avec les incertitudes sur leur disponibilité pour me recevoir.
    Il n'a pas pu être nourris avec mon lait, car il fallait faire des analyses... Son 1er bain, c'était le jour de sa sortie. Le peau à peau, pourtant si bénéfique, était absent en soins intensif, heureusement qu'au bout de quelques jours il y avait des mises au sein, mais avec la sonde de gavage, c'était douloureux pour nous deux... des détails mais qui à ce moment ont une importances cruciales.
    Nous sommes finalement sortis ensemble au bout de 12 jours.

    12 jours intenses, de doutes, de questions, d'incompréhension, malgré des équipes performantes, mais trop techniques, on devient maman, et on nous vole ces instants qui auraient du être uniques et magiques.
    J'ai toujours cette impression de manque, d'être passé à côté de quelques choses.

    Je suis enceinte de 34SA, et l'accouchement me fait terriblement peur, peur d'être à nouveau séparé, peur de rater une nouvelle fois ces instants clefs. Avec un diabète gestationnel sous insuline, je vit une grossesse hyper médicalisé, c'est fatiguant, alors que cela devrait me rassurer, le poids du bébé étant correcte on ne parle plus de césarienne, mais de déclenchement, alors que je rêve d'une naissance et après naissance la plus simple possible. Le bébé, moi et son papa... Alors en attendant l'arrivée de bb2 je croise les doigts.

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  81. Je suis extrêmement touchée par votre témoignage car il me rappelle tant mon histoire personnelle. J'ai deux garçons, l'un né en 2004 et le second en 2007 avec deux accouchements très rapides à 37 semaines. Tous les deux m'ont été enlevés rapidement car ils avaient des difficultés respiratoires. J'ai juste eu le temps de les embrasser lorsqu'on me les avait posé sur moi après la délivrance. Le soir, je n'avais pas mes bébés dans ma chambre,j'ai attendu toute la nuit pour qu'on me les amène pour pouvoir les allaiter mais rien...Dans les couloir,j'entendais les sage-femmes qui apportaient les bébés des autre mamans pour les nourrir mais les miens ne m'ont jamais été amenés...J'ai téléphoné à l'accueil et l'on m'a répondu que je devais cesser de m'inquiéter, que mon bébé dormait...Le lendemain matin après une nuit blanche mes bébés ont été transférés de la clinique vers un CHU en néonat pour être traités en raison d'un strepto B. je les ai retrouvés dans une couveuse à patienter 48h avant de les prendre dans mes bras....J'étais effondrée, encore plus pour mon deuxième car je revivais la même situation qu'avec mon premier. J'avais l'impression de rêver...Je n'arrive pas à oublier cette histoire qui s'est bien finie avec 12 jours d'hospitalisation pour le premier et 10 pour le second. La mise en route d'un troisième enfant pourra-t-elle me permettre de vivre une maternité "normale"...

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  82. Ca me rappelle furieusement la naissance de mon nainber one ^^ né le 16 octobre 7h du mat, le 17 octobre minuit le pédiatre réveille mon fils (je l'aurais maudit cette nuit là grrrrrrrrrr) essaie de le faire marcher si si vous savez le soi disant réflexe du nourrisson que mon fils n'avait pas selon lui !!! la tête dans le pâté j'ai quand même réussi a lui dire "gentiment" que vu qu'il venait de reveiller mon fils fallait pas s'attendre a des miracles non mais ho !!!! ^^

    finalement PDS mauvaise loulou avait chopé une infection materno foetale.... transfert en unité kangourou cathéter dans la main et perf d'antibio pour éliminer l'infection. Moi j'étais restée au deuz étage mon fils était descendu bien plus bas ce qui fait que pour l'allaiter c'était descente toutes les 5h suis tombée sur une mater pas adepte du "réveillons bébé tant qu'il dort bien" tant que loulou dormait on le laissait et ça m'arrangeait mine de rien

    J'ai connu les matinées bousculées par les impératifs médicaux pour bébé et pour maman et ces nuits magiques où seuls les pleurs des bébés venaient troubler la quiétude de la nuit. Où on partageait de véritables moments avec les puer, sans se presser comme si la vie reprenait enfin son cours presque normal.

    et curieusement pour numérobis rien de tout ça ah si sauf que lui il a pointé le bout de son museau a la maison mon ptit loup ^^

    merci pour ces si jolis témoignages pleins d'amour et de dignité face a la maladie et malheureusement à pire :/

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  83. Merci pour ce joli témoignage, il est vrai que la souffrance que l'on peut éprouver quand notre tout petit va mal est juste incroyable et dans ces moments-là, la famille, les amis bien intentionnés qui nous disent "ne vous en faites pas, tout ira bien" alors que personne ne sait vraiment si justement "tout ira bien". Notre fils Jules est né avec une embarrure pariétale gauche (un enfoncement de la boîte crânienne qui déformait la dure mère et laissait craindre des convulsion et une épilepsie si l'on n'intervenait pas) donc transfert mater-neurochir pédiatrique, opération à J7 et toutes ces interrogations que tu as évoquées, ces "pourquoi lui?" et cette peur, omniprésente. Tu dis craindre que ta micropuce n'en garde quan dmême quelque chose et je peux te comprendre, nous l'avons vécu aussi (Jules a remis ça avec une brûlure au second degré des couches profondes de l'épiderme avec menace de greffe à 10 mois...appellez-le désormais "Indiana Jules"!) mais il semblerait qu'avec du dialogue, de l'amour et beaucoup d'explications la pilule passe mieux. Il a maintenant 24 mois et depuis ces petits "cailloux noirs sur notre chemin" il ne paraisse pas traumatisé. Nous lui expliquons désormais tout ce qui va arriver, ce qui arrive (même à l'improviste) et il a l'air d'aller bien alors on continue comme ça. Voilà, c'était juste un témoignage déguisé en conseil d'une maman d'un "bébé pas de bol" à une autre car après tout si ça fonctionne pour notre petit bout, pourquoi pas pour le tien! Bisous à toi et à ta puce

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  84. Bonjour à tous et toutes,
    Merci pour ces témoignages très touchants, le témoignage initial bien sûr, et aussi toutes ces mamans qui ont posé des mots sur leur propre vécu, parfois très douloureux, qui serrent le ventre et la gorge...
    Je ne peux pas vous dire que tout va aller mieux maintenant, je n'en sais rien, ça ne serait pas honnête.
    Je ne peux que proposer un gros câlin et plein de chaleur à ces parents et ces enfants que la vie a blessé.

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