Affichage des articles dont le libellé est Runsense. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Runsense. Afficher tous les articles

17 févr. 2015

Test et avis de la montre Runsense SF-810 d'Epson #semainetest

Je cours. Vous le savez certainement si vous suivez mon compte Instagram et si vous êtes mon ami(e) sur Runkeeper. Je cours depuis plus d’un an maintenant, à la fois pour me maintenir en forme côté physique mais surtout pour garder une certaine santé mentale. J'en parlais longuement ici, en expliquant le pourquoi du comment je cours et le pourquoi du comment je continue de courir. 



Courir est pour moi un des seuls moyens de faire du sport quand je veux (très utile quand on a quatre nains et pas toujours la possibilité de se fixer un jour et un créneau sport dans la semaine) et de décompresser après une journée riche en émotions/cris/énervement

Du coup je cours environ deux fois par semaine, sauf pause hivernale due à mon poumon défaillant qui n’arrivait clairement pas à gérer les températures négatives. J’ai donc rangé mes baskets pour quelques semaines, pris deux kilos à manger des raclettes et siroter du bon vin.

Mais ça y est, les températures sont un brin plus douces, en tout cas au dessus de zéro, et je peux reprendre mon entraînement. D’ailleurs, j’ai opté pour une inscription dans un club de course à pied histoire de
1)     Ne pas courir toute seule tout le temps. Si mes sorties solo me font un bien fou, j’avoue qu’il est tout de même agréable de courir accompagnée, même juste par la présence, même si on ne papote pas trop.
2)     Pouvoir avoir un vrai plan de progression. Seule, c’est difficile et même si des applis proposent un accompagnement et un coaching en fonction d’objectifs comme Jiwok par exemple, j’avoue que je préfère un vrai humain qui me fait bosser après m’avoir vu courir (et cracher mes poumons) qu’une voix qui me dit « Oui, allez, allonge tes foulées ».

Du coup ça y est, la reprise est de mise et avec en ligne de mire un semi-marathon. J’ai abandonné l’idée de courir celui de Nuits Saint Georges le 15 mars, trop proche de la reprise, aucun intérêt pour moi de le courir sans préparation à part me blesser et me dégoûter. Du coup, j’ai choisi le semi-marathon de Genève, pas très loin de chez moi, et dont l’ambiance a l’air plutôt chouette.


Je profite donc de cette #semainetest pour vous faire part de mon avis sur la montre de running ultra-connectée : l’Epson Runsense SF-810

 
voilà la bestiole sur le terrain 

Déjà, première chose : A-t-on besoin d’une montre quand on court ?

Pas forcément et c’est pour ça que je ne chercherai pas à convaincre qui que ce soit d’acheter cette montre ! En effet, tout va dépendre de votre façon de courir et de votre objectif.
En effet, on peut très bien courir sans aucun appareil de mesure. Aucun. Juste le plaisir de courir et de faire une sortie en extérieur.

Ensuite, on peut juste choisir une montre basique qui indique le temps, le nombre de kilomètres et éventuellement les calories dépensées (parce que oui, savoir qu’on peut manger une raclette après une course c’est très agréable pour le moral).

On peut également, et c’est ce que j’ai fait pour la première année, se contenter de courir avec une bonne application sur son téléphone histoire d’avoir un retour assez complet sur sa course : kilomètres, GPS qui permet d’avoir de nombreuses données sur les moments de notre parcours, possibilité d’avoir son rythme, etc… Des applications comme Runkeeper permettent ça, d’ailleurs en règle générale cela suffit parfaitement quand on commence à courir. On peut également télécharger d’autres applis ludiques comme Running Heroes qui récompense les courses par des réductions sur certaines boutiques de running ou une autre dont je ne retrouve pas le nom (mais je cherche) qui donne de l’argent à des associations.



Personnellement, je m’étais laissé un an avant d’investir dans une montre de running, pour voir si je tenais le coup niveau distance. Je suis tellement du genre à m’enthousiasmer et à laisser tomber ensuite qu’il me paraissait raisonnable d’attendre, vu le prix des montres de running qui, si on les veut performantes, sont au moins à 200 euros (pour les plus basiques munies GPS j’entends).
Je m’étais donc décidée à Noyel et le Mâle m’avait offert une montre à connecter à mon téléphone histoire d’avoir un retour sur montre en utilisant le GPS du téléphone. La montre était pourvue d’une ceinture à mettre sur la poitrine pour y ajouter la fréquence cardiaque et voilà !

Sauf que, entre temps, j’avais été contactée par Epson pour tester une montre connectée plutôt classique, comme celle testée ici par Papacube. Et en fait, miracle des envois (et petite erreur qui a fait mon bonheur), j’ai reçu la Rolls des montres de running (enfin pour moi hein).



Je l’ai donc utilisée pour toutes mes sorties depuis que je l’ai reçue (environ deux mois) ainsi que pour le ski parce que j’aime bien savoir combien de kilomètres on fait quand on skie (héhéhé).

Et voilà mon retour. Attention, il ne s’agit pas là d’un retour très poussé techniquement parce que je ne m’en sers pas assez encore pour être très précise et je pense que je n’ai exploité qu’un petit tiers de toutes ses fonctionnalités.



Cette montre se range dans la catégorie « pro » de par ses fonctions, elle peut se comparer à des TomTom ou à des Garmin sauf qu’elle a un gros avantage par rapport à la majorité d’entre elles : le capteur de fréquence cardiaque au poignet.

Ça peut paraître futile mais pour moi, c’est idéal. Je n’ai pas besoin de m’harnacher d’une ceinture qui, en plus, passe sur un cicatrice et me dérange donc. Du coup, j’avoue que cette option est pour moi LE gros point fort de cette montre.

En gros, vous fixez la montre contre l’os du poignet et vous serrez (pas comme un bourrin mais tout de même) et ensuite, après une à deux minutes, le rythme cardiaque est pris en compte. Pour avoir comparé avec la ceinture + montre du Mâle (qui a une Garmin) on est quasiment sur un rythme cardiaque identique donc OUF, ça fonctionne.

La LED qui mesure l'activité cardiaque

Pourquoi vouloir avoir son rythme cardiaque me direz-vous ?
Hé bien, ceux qui courent le savent, pour progresser, il faut courir à différentes vitesses ET donc à différents rythmes cardiaques. En gros, quand je cours tranquillou le minou mes premières vingt-cinq minutes d’échauffement, j’ai un rythme de 7 minutes au kilomètre (environ hein, et c’est une indication top sicrète), et un rythme cardiaque de 150/160 bpm (battements par minutes).
Si je cours comme une zinzin pour mesurer ma vitesse maximale aérobie (= vitesse à laquelle je deviens écarlate et ridicule) j’obtiens un rythme en deça de 6 minutes par kilomètre et un rythme cardiaque de 185 bpm.
C’est ce qu’on appelle donc en langage running des VMA (vitesse maximale aérobie)  et la FCM (fréquence cardiaque maximale).
Et ensuite on adapte sa course et son entraînement en fonction de ça. En gros on alterne des périodes où on court vite avec un rythme cardiaque maximum et des périodes moins rapides et donc avec un rythme cardiaque plus bas. 

Et là, j’ai perdu la moitié de mes lecteurs.
Non mais bref, ça paraît compliqué mais c’est super simple. Il faut juste courir plus ou moins vite sur des distances plus ou moins longues (et avec de la récupération à chaque fois) si on veut ensuite courir plus vite et plus longtemps.
Et comme on ne peut pas deviner à quelle vitesse et à quel rythme on court, ni forcément quelle distance on fait, c’est là que la montre est utile.


là j'ai fait 4,879 km à un rythme de 7'02 (par kilomètre) et mon rythme est de 151 bpm (mais parce que je suis arrêtée)

Hé oui, en fait la montre de running devient très utile à partir du moment où on veut véritablement progresser en vue (ou non d’ailleurs) d’un objectif.
Elle permet de vérifier à quelle vitesse on court, si notre nombre de battements par minute n’est pas trop élevé (d’ailleurs chez Epson, on est dans une tranche selon son rythme et on peut demander à ce que ça sonne si on en sort), et surtout elle permet de minuter 30 secondes de vitesse rapide (par exemple) ou tout autre choix de programme.

J’essaie d’être claire hein, je vous jure.
Mais c’est vrai que c’est un peu complexe. D’ailleurs la montre est un peu complexe et il m’a fallu du temps pour maîtriser ses différentes possibilités. Je dirais vraiment que c’est le modèle haut de gamme qui permet de presque tout faire.
Certains testeurs ont expoité au maximum cette montre, je vous laisse allez regarder ça si jamais vous voulez des tests très poussés, comme par exemple par ici.

 
Paramétrage FAIT

En gros, j’ai personnalisé la montre avec mon âge, ma taille, mon poids et ensuite elle est utilisable telle qu’elle sans forcément paramétrer un milliard de trucs.
En revanche, je vous conseille d’installer l’application Run Connect pour avoir un retour en grand écran de vos courses, je trouve que de lire toutes les données sur une montre, c’est peu évident.
J’ai, de mon côté, installé l’appli sur mon téléphone ET sur mon PC parce que je suis vraiment bigleuse.

Et ça, c’est un plus parce qu’on peut vraiment revenir sur une course si on le souhaite et pouvoir, par exemple, faire un retour détaillé à un entraîneur qui réajustera (ou non) le programme d’entraînement. Après si vous êtes calés, je pense que vous pouvez de vous-même analyser votre course. Personnellement, je me contente de pousser de petits cris genre « oh, c’est bien, j’allais vite ! ».

on sélectionne ce qu'on veut voir et on le voit. Genre là, le rythme


là j'ai mis rythme/vitesse/et le rythme cardiaque

et là, la foulée. Observe la grande foulée!!!




Ah, comme je suis une fille, il faut quand même que je vous parle du look.
Bon, côté féminité, on repassera, même si je crois qu’il existe un modèle en violet. Niveau taille, je trouve ça impeccable, ça ne gêne pas du tout au niveau poignet et la montre est plutôt super légère. Côté matériel, on est sur de la super qualité et le côté sobre de la chose me plaît aussi. J’avais lorgné d’autres marques mais certains écrans ressemblaient trop à des écrans de mini-télé pour moi.




Côté utilisation, on a 4 boutons qui servent à tout contrôler et on comprend vite comment s’en servir. Des appuis courts, des appuis longs et une notice de 8 mètres sur 12. Je blague mais pour de vrai, il va me falloir quelques jours pour tout maîtriser parfaitement. Pour le moment je sais lancer une course et observer mes résultats ET je sais paramétrer des distances et des durées pour que ça bipe quand il faut que je change de rythme (hourra). Ne vous moquez pas c’est déjà l’essentiel.

Tout est très accessible et on navigue assez rapidement dans la montre, impeccable. Pour ceux qui n’aiment pas paramétrer une montre avec une telle navigation, vous pouvez également le faire de l’appli (soit sur l’ordi  en connexion USB soit sur un smartphone ou tablette en bluetooth)
Côté batterie, la montre me dure super longtemps, je la charge une fois tous les 10 jours environ et je la garde allumée tout du long. On nous annonce 30 heures de courses entre deux charges et ça doit bien faire ça oui !

en charge (via USB)

La montre est waterplouf (dirait le nain) donc on peut aller nager avec (ceci me fait penser qu’il faut que je retourne à la piscine) et courir sous une pluie battante (très peu pour moi) sans aucun souci.


Côté GPS, il met environ une minute à se lancer une fois qu’on est dehors, il faut le savoir avant de commencer une course, et c’est pareil pour la pulsation cardiaque, elle n’est pas immédiate mais prend une à deux minutes.
Côté distances, j’ai souvent un petit écart entre Runkeeper et la montre, de quelques centaines de mètres (genre 200m) donc je pense que la fiabilité de la montre compte quand on prépare des courses de manière pointue.

Côté retour sur appli, je l’ai dit, le truc est très bien fichu, très lisible et ça en jette. Encore une fois, idéal pour progresser. Oui parce que, je vous le disais, j’ai du mal à regarder mon activité sur l’écran de la montre. Il faut visiter des sous-menus et faire défiler les différentes informations, ce que je trouve un peu fastidieux, j’aime mieux avoir ensuite une vision d’ensemble.

En revanche, PENDANT la course, c’est très agréable de pouvoir avoir sous le nez toutes les données en appuyant sur un ou deux boutons. Je me mets toujours la fréquence cardiaque/mon rythme/nombre de kilomètres parcourus mais je peux également avoir l’heure qu’il est (pour savoir si je dois rentrer gérer les nains), un chronomètre prédéfini pour mesurer mes temps de courses si fractionnés et le temps global de l’exercice.

Pour mesurer le rythme cardiaque, Epson a placé une petite diode verte sous la montre. On peut d’ailleurs se contenter d’afficher son ryhtme cardiaque quand on court, en GROS (coucou le bigleux) AVEC l’heure en plus ce qui est vraiment un plus pour les courses à % de la VMA, vraiment. Ça évite de plisser les yeux.



Mon bilan ?
Cette montre est réellement une montre haut de gamme, on le voit en l’utilisant. Elle dispose de nombreuses fonctionnalités, certaines que je n’ai d’ailleurs pas pu utiliser.
Je pense qu’elle s’adresse à des gens qui courent pour s’améliorer, pour progresser car elle permet un retour précis et immédiat sur sa course AINSI qu’une analyse détaillée après-course.
Elle n’est évidemment pas un gadget et son prix le prouve puisqu’on est là sur du très haut de gamme (350 euros), ce qui la place dans la catégorie haute des montres de running.
Son gros gros avantage qui, pour moi, justifie son prix, c’est son confort d’utilisation lié à la fois à sa forme et à sa légèreté mais surtout à son capteur de fréquence cardiaque intégré. Pour moi il serait impossible de courir avec une ceinture après avoir testé une montre comme ça, c’est véritablement un luxe de courir ainsi. Je prends désormais mon téléphone uniquement pour la musique ET pour appeler si un serial killer me suit dans la rue (je vous rappelle que je suis une angoissée du serial killer).

Voilà mon retour sur cette superbe montre de running, je me doute que certains attendent peut être plus de données techniques auquel cas je vous laisse aller fureter sur le sited’Epson qui explique tout bien avec des données chiffrées. Et la fiche Amazon, toujours pratique pour voir les prix et les avis ainsi que d'autres données.
Mon retour à moi c’est celui d’une utilisatrice plutôt lambda qui est ravie de pouvoir s’entraîner aussi précisément pour son semi-marathon de Genève (d’ailleurs si vous le faites, dites le moi, qu’on se retrouve) et qui voit véritablement l’utilité d’une telle montre quand il faut progresser dans sa technique de course. D’ailleurs personne ne court sans dans le club, elle est indispensable pour pouvoir s’entraîner correctement.


Après, il faut être très lucide sur sa façon de courir, si vous courez juste pour le plaisir, une appli suffit largement ou une montre plus basique. Là, on parle vraiment de sport avec objectifs et accessoires pour y arriver.
Je suis disponible pour d’autres photos ou questions que vous pourriez avoir en tout cas, ou partage d’expérience. Je vous laisse sur un superbe dessin que Papacube m'a fait pour illustrer ce test. Il est juste parfait. 




A très vite, on continue la #semainetest !

8/10
Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...