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17 oct. 2014

Mon Running de Maman

Je détestais courir.
Mais alors là quand je dis détester, je crois que le mot est faible. JE HAÏSSAIS LA COURSE, que ce soit dit.

Je crevais au bout de deux minutes d'endurance au collège. Je râlais, je râlais et PAF, point de côté. J'avais beau serrer des cailloux dans les mains (technique débile) je terminais la course avant le temps donné, à cracher mes poumons au bord du terrain.
Je tentais par tous les moyens de m'en faire dispenser. J'y arrivais d'ailleurs.
Ma prof de sport de collège, je crois que je l'insupportais. Déjà que je me prenais la planche du fosbury et que je ratais le volant au badminton...

Je faisais des malaises quand j'essayais de courir au lycée (coucou le poumon défaillant).
Et plus tard, je faisais partie de ceux qui se marrent en voyant ces "gros boulets qui courent, il faut vraiment n'avoir que ça à faire, c'est chiant et on se fait chier" (et j'étais encore plus vulgaire).
Je faisais aussi partie de ces gens qui passent en voiture sous la pluie à côté de "ces gros cons qui courent sous la pluie non mais faut vraiment être con".
Voilà, vulgaire et bornée.




En fait, maintenant que j'y pense, je me dis que c'était normal. Je n'ai jamais aimé m'ennuyer. Je détestais m'ennuyer. Les dimanche, brrrrr, j'en frémissais d'angoisse de devoir rester à la maison. Attendre. Le temps finissait par passer au final. Avec un bon bouquin, assise dans ma poire (vous vous souvenez de cette mode des poires?), avec une balade des cons (ah oui j'étais aussi très vulgaire quand il s'agissait d'aller se promener dans les bois en famille tous les dimanches) et un chocolat chaud tartines beurrées à 19h30.

Alors courir...se fatiguer et s'ennuyer...je n'y voyais aucun intérêt. Se faire mal aux jambes, mal au poumon, et s'ennuyer, ne pas pouvoir parler, se contenter de suffoquer. Vraiment, je n'étais pas de celles qui aiment courir.

Et puis.
On change.
On prend 15 kilos en 5 ans (coucou les grossesses).
On ne trouve plus trop le temps d'aller faire du sport le mardi et le jeudi soir de 20 à 21h.
D'ailleurs on trouve que c'est détestable que d'avoir à se fixer un créneau dans la semaine pour faire du sport alors qu'on court déjà tous les jours après l'école, les courses, les activités des nains et tout ce qui nous incombe.
Quand on va à la gym, on se trouve dodue. On a la culotte qui marque et le vieux jogging qui ne nous met pas en valeur. On peine à enchaîner les pas et on zappe les dernières séries d'abdos (de fessiers aussi). La musique à fond ça nous gonfle. Être à l'intérieur, ça nous gonfle aussi.

On se dit qu'on devrait se bouger un peu. Mais différemment.
On regarde les gens courir d'un autre oeil désormais. Presque avec envie.
Ils trouvent le temps. Ils prennent le temps. Ils ne culpabilisent pas, EUX, d'enchaîner raclette sur hachis parmentier et forêt noire.
Ils courent et ils ont trouvé le courage d'enfiler des baskets, un short et un tee-shirt anti-transpirant qui puera la transpiration dans 30 minutes.
Les cons. Je les envie.

Après Noël et ma décision de perdre enfin le poids accumulé pendant ces cinq années, j'ai tapoté sur Google tout ce que je pouvais tapoter.
On est comme ça quand on est blogueuse, avant de prendre des décisions, on veut être certaine. On va lire, on va prendre des notes, des indications. On veut être sûre de ne pas (trop) se tromper.


Du coup j'ai lu à peu près une vingtaine d'articles traitant du running pour débutant, du running pour les nuls, du "comment bien commencer à courir" et du "allez grosse feignasse, bouge toi". J'aime beaucoup ceux de Shalima, je dois l'avouer. Je me suis dit que j'allais m'y mettre vraiment. 

Une envie saupoudrée d'une motivation à la Marie = je suis super motivée et puis en fait, bah non.

Ne riez pas, je suis comme ça.
J'ai commencé des milliers de trucs très très motivée comme la couture (j'ai arrêté en voyant ma première ligne de points, on aurait dit qu'un mec bourré avait recousu un tissu effiloché) ou la danse orientale (j'ai tout de même un foulard qui fait bling bling et j'ai gavé les gens pour qu'ils viennent me voir en pestacle), J'ai d'autres exemples encore moins glorieux.


Du coup, j'ai demandé au Mâle de m'offrir à Noël une tenue de running. 
Parce que OUI oui et mille fois oui, c'est important.
Pas pour faire la belle (je pesais quasiment 75 kilos alors je ressemblais plutôt à un déchet fluo essoufflé et rougeaud) mais pour se sentir bien et à l'aise.
Courir avec un vieux jogging qui pendouille et un tee-shirt large par dessus un soutien gorge de grossesse ce n'est pas possible. Ou bien si, mais vous courrez une seule fois.

Perso, je n'ai pas fait de folies. Je suis allée dans mon magasin fétiche, Décathlon, SANS les nains.
Pourquoi sans? Parce que je n'avais pas envie que mon fils trouve que je ressemble à une grosse chenille luisante dans mon leggings de course et parce qu'il faut absolument essayer des vêtements de running avant de les acheter surtout si on n'a pas l'habitude. 

J'ai opté pour des trucs de base, de la marque Kalendji ou Domyos et souvent les premiers prix qui se sont avérés d'excellente qualité (j'ai commencé à courir en janvier d'où la liste un peu longue pour débuter). Je vous mets les images parce que pas mal de trucs sont en fin de série (donc encore moins cher) si jamais vous voulez les retrouver.
Côté lavage, je passe tout au cycle délicat après chaque running. Et je sèche sur tancarville. Du coup, tout est toujours nickel.


Un débardeur léger (à mettre en dessous), j'avais pris leur basique et je m'en sers encore. Les débardeurs peuvent remonter un peu pendant la course donc pensez à bien l'essayer quitte à le prendre un peu plus long si vous n'êtes pas sûre.




Un haut genre sweat, assez chaud finalement malgré l'aspect mince. Pareil, il faut essayer. On s'en fiche de la taille, l'essentiel c'est d'être bien dedans.




Un coupe vent fluo (j'aime le fluo). Utile, vraiment utile.
Il permet de ne pas grelotter et de faire véritablement barrage au vent et à la pluie.

Une brassière de sport
là encore, on investit. Surtout si on a des seins.
A essayer, encore une fois, et à privilégier sans couture. J'ai trouvé la mienne chez Sport 2000 (il n'y avait plus ma taille chez décathlon!). Comptez une quarantaine d'euros pour une brassière de bonne qualité.

Un leggings d'hiver, doublé moelleux pour maintenir au chaud mon fessier et mon cuissot dodu. Avec le recul, je pense qu'il faut privilégier un leggings à large bande, surtout si on a un peu de ventre. J'avais opté pour un petit prix sans bande, avec juste un cordon à serrer et au final ça n'arrêtait pas de descendre. Pas l'horreur hein, mais je pense qu'une petite bande de maintien est souhaitable pour se sentir à l'aise.




Des chaussettes
ça a l'air très con mais de bonnes chaussettes de running c'est pour moi presque aussi important que de bonnes chaussures. Il faut s'y sentir bien, confortable, et qu'il n'y ait aucun frottement douloureux.





Les chaussures
Alors là on touche au truc le plus important.
Pour courir, il faut avoir de bonnes chaussures. Vous le lirez partout mais c'est parce que c'est vrai. Je n'ai pas voulu en acheter tout de suite, utilisant mes baskets habituelles. Je n'avais pas envie de dépenser de l'argent inutilement (sans savoir si ma motivation allait durer ou s'étioler).
J'ai donc couru pendant un mois avec des baskets correctes mais pas adaptées pour la course.
Et puis voyant que je persévérais, je me suis auto-congratulée en m'offrant ma première paire de chaussure de runing (en vrai c'est le Mâle qui m'a offert ma première paire <3). Pensez à bien les essayer et à ne pas les commander en ligne puisque bien souvent, on chausse une taille au dessus de sa taille habituelle.

Je les ai donc enfilées un samedi matin.




Côté gadgets 






Hé bien je suis passée d'une course de 20 minutes à 50 minutes. Directement.
Ça n'avait RIEN n'à voir. Courir avec des chaussons ou courir avec des moon-boots. Voilà vous voyez le concept.

Vraiment, il faut le dire: si vous êtes motivées pour courir, payez vous une bonne paire de chaussures (ou faites vous offrir ça à Noyel ou à votre anniversaire). C'est essentiel.
Ici, j'ai opté pour des Asics et je n'ai pas regretté mon choix.
Je suis persuadée que les chaussures Kalenji sont très bien MAIS personnellement, côté confort, je ne peux pas envisager de porter autre chose.

J'ai essayé de porter des Nike (très belles hein, très fashion) mais rien à faire, je ne suis pas bien dedans. Je ressens les chocs beaucoup plus, j'ai mal aux genoux. Dans mes Asics, j'avais vraiment l'impression de pouvoir courir des heures.




Ce que je faisais.
Petit à petit.

J'ai commencé à courir un matin de janvier 2014 (avec ma maman, coucou Maman tu te souviens?).
J'ai du tenir 15 minutes. J'étais rouge. Je me suis forcée. Je me suis sentie lourde. J'ai eu l'impression de marcher plutôt que de courir (d'ailleurs j'ai du un peu marcher).

J'ai continué à courir tous les samedis matins. Au moins.
Pendant la piscine des nains je n'avais que ça à faire.
J'allais faire des tours du lac. D'abord deux en courant puis deux en marchant. Puis trois en courant. Puis quatre. Puis cinq. 

J'ai progressé, musique dans les oreilles et volonté d'acier. Je me suis étonnée moi-même.
J'avais envie d'avancer, envie de progresser. Après une course, je me sentais bien. Fière, ça compte, vidée, ça compte aussi. Calmée, surtout.
Pendant, j'écoutais la musique au début, j'essayais de me caler (pas toujours très justement) sur le rythme (d'ou l'importance de faire une playlist adaptée à son niveau hein).
Et puis au fil du temps je n'écoutais plus vraiment, enfin toujours un peu mais mon esprit divaguait. Je laissais le temps passer. En presque silence. Sans enfants, sans contrainte. Juste moi et le martèlement de mes pieds sur le sol. Presque hypnotique.

J'ai commencé à courir deux fois par semaine. Une fois seule et une fois avec une amie. Étonnamment, moi qui pensais ne jamais pouvoir parler en courant, je l'ai fait. Nous courions tous les mercredis, souvent 8 kilomètres en 1h, toujours en rigolant. Et c'était chouette.
Nous avons fait une première course, une vraie de vraie, une course nature de 6 km. C'était très marrant, on s'est un peu grillées en partant trop vite (comme dans toutes les courses) mais on est restées sur notre faim.



Du coup, on a voulu tenter les 10km avec nos Mâles. On a couru 10 km avec nos Mâles, en 1h. On en a chié mais on a bien rigolé. C'est marrant ces ambiances. Jamais la pour la performance au départ, mais tellement de fierté de terminer correctement. Surtout quand on a commencé à courir depuis peu de temps.

Ensuite, je me suis fait mal. Une sciatique. La cuisse, la fesse, à chaque course.
J'ai mis le holà, j'aime courir mais j'aime encore mieux mon cuissot.
Ostéopathie, étirements à revoir et pause course pendant deux/trois semaines.

Entre temps, Asics m'a envoyé une paire de chaussures à tester, les GT2000-2 (ça en jette hein?)



oui on dirait bien qu'elles brillent dans la nuit. Au moins on me repère de loin

J'ai ouvert la boîte avec plaisir. On sait qu'on aime courir quand on est encore plus heureuse de recevoir des chaussures de running que sa commande Birchbox.

Elles m'ont attendues un peu, je n'allais pas me refaire mal pour un test.



Je les ai enfilées à ma reprise. Et là j'ai dit ok.
Plus jamais je ne les enlève.
Après mon mec m'a quand même dit que c'était un brin fluo pour aller au Grand Frais alors j'ai accepté de les ôter.

Pour de vrai, elles sont juste parfaites. J'ai recommencé à courir et je n'ai plus du tout eu mal.
Comme quoi, avoir d'excellentes chaussures c'est une condition sine qua non quand tu commences à courir régulièrement. Ma première paire était parfaite pour un running/semaine mais là c'est juste l'idéal. Je cours deux à trois fois par semaine et elles sont toujours aussi impeccables.

Route, forêt, cailloux, tout y passe. Nous vivons en Haute Savoie.





Les chaussures de la #teamfluo qui font courir vite (diraient les nains)





Bref, quand celles ci seront en fin de vie (de mémoire environ deux ans pour des chaussures de running) je ne lésinerai pas sur les suivantes. Asics déjà. Et la même qualité. Je ne pourrais plus courir mal chaussée.
(merci merci Asics pour cette paire exceptionnelle en tout cas!)

Aujourd'hui, je cours toujours aussi régulièrement. Même si je manque de temps pour faire de longues courses, je sors pour de petits tours. Je cours parfois vite pendant peu de temps (environ 30 minutes) ou parfois plus lentement pour tenir sur la distance. Je cours sous la pluie (mais pas battante), je cours souvent en short (parce que je crève de chaud).
On alterne avec le Mâle (qui court aussi), je pars pour ma course puis il prend le relais et pendant ce temps, l'autre gère les mômes. Le soir souvent, c'est le plus facile finalement, tant qu'il ne fait pas nuit trop tôt.

Je me suis pris deux shorts en soldes cet été, un peu mini-short mais au moins je ne crève pas de chaud, et un corsaire pour la mi-saison. Côté débardeurs, j'ai pris deux/trois modèles à 5,95, ils sont vraiment suffisants pour l'été. Je pense juste me reprendre un sweat plus chaud pour cet hiver puisque je pense que le climat va être un brin plus rude qu'en Moselle (quoique).



Côté gadgets 

Je n'ai pas de montre qui affiche le temps, le rythme cardiaque, la distance et le nombre de calories que tu perds (bin oui ça compte, surtout quand on mange du reblochon environ six fois par jour). Parce que pour en avoir une vraiment efficace, il faut débourser plus de 200 euros que je n'ai pas (enfin on les dépensera plutôt en pneus neige je pense) et puis que du coup, j'ai trouvé une alternative avec mon téléphone (qui fait aussi fournisseur de musique du coup) et l'application RunKeeper.
Certaines le savent puisque nous sommes "amies" de running.
C'est chouette, c'est sympa, on se motive et on s'encourage. Bien souvent, ça me pousse à y aller, de savoir que d'autres y vont aussi. Et je pousse de quelques minutes de plus pour ne pas avoir l'air d'une feignasse. On trouve sa motivation où on peut non?



Du coup j'ai juste acheté un petit brassard pour mettre mon téléphone et puis vogue la galère. On l'a appelé Josiane, la nana qui cause dans RunKeeeper. Et je rêve d'une appli qui te cause vraiment en fait. Une Josiane qui t'encourage : "Allez, super ryhtme là, pense à toute cette raclette que tu vas pouvoir ingurgiter" et puis ensuite "génial, purée, déjà 5 kilomètres, mais tu es une championne Ma Chéwiiiiiiie".

Côté motivation :

J'avoue que je n'ai pas franchement besoin de me motiver. J'ai pris le pli et j'ai plaisir à aller courir.
Je ne me stresse pas mais j'essaie d'y aller au moins une fois par semaine même si je manque de temps. L'idéal pour moi c'est deux fois mais je ne suis pas non plus débile hein. Si je ne peux pas, je ne peux pas.
Et quand j'ai un coup de mou, je laisse filer, ça finit par revenir de toute façon.

et j'aime bien cette phrase

Côté organisation : 
Je cours souvent le soir, entre 18 et 19 si le Mâle rentre tôt, plus tard si le Mâle rentre plus tard.
Le week-end, c'est plus facile, on se fixe chacun une heure et on va courir tandis que l'autre s'occupe des marioles. Si on va courir en forêt, on part tous les six et pendant que le Mâle marche avec les nains je cours et vice versa. Evidemment, du coup on fait 45 minutes chacun et pas deux heures ;)


Pour courir avec les nains, on opte pour une piste cyclable ou un chemin sans voiture. On opte pour un des garçons (les filles sont trop petites) et on le pose sur son vélo. Il sert de lièvre à celui qui court.
On se fait comme ça entre 6 et 10 km à deux, en papotant, lui loin devant, moins soufflant derrière.
Il faut juste bien expliquer les règles dès le départ : jamais trop loin, toujours vérifier qu'on se voie et toujours m'attendre pour les routes (si routes il y a).
J'aime bien courir avec un des garçons, ça nous fait un moment à tous les deux. 



Côté résultats (et santé) :

Je ne cours pas pour mincir. Pour ça, je mets plutôt le holà sur le gras et le sucre.
Je cours parce que je voulais accompagner ma perte de poids par quelque chose de positif, un corps un brin plus musclé, un brin plus résistant.
J'ai en revanche attendu d'avoir complètement bouclé ma rééduction périnéale (c'est essentiel) et encore après, j'ai laissé passer du temps (tout en continuant à bosser le périnée). Il ne faut pas trop faire la mariole avec ça, surtout après quatre enfants.

Depuis 9 mois que je cours, j'ai vu mon corps s'affiner (sauf mon ventre qui reste mou de chez mou mais que voulez-vous, on ne peut pas tout avoir) et ça, ça fait drôlement plaisir.
Mais ce n'est pas l'essentiel même si ça compte.

Je ne vous dirais pas que c'est facile. Ce n'est pas vrai.
J'en chie parfois vraiment pendant la première demie-heure, selon que j'attaque trop vite, ou par une pente. Je prends sur certaines courses de la ventoline parce que je n'y arrive pas sans.
Et puis d'autres coulent, passent, défilent.


Je ne sais pas combien de temps ça durera, je n'ai pas envie de me projeter, on court, c'est tout. Pour le moment, ça me va bien.





Aujourd'hui je cours pour mille raisons.
Je cours pour éviter de hurler sur les nains.
Je cours pour me resservir du reblochon sans y penser.
Je cours pour être fatiguée, physiquement, parce que mentalement je crois que ça va, j'ai mon compte.
Je cours pour me prouver que je peux, malgré le poumon défaillant, malgré les cicatrices.
Je cours parce que je le fais pour moi.
Je cours pour faire le vide, pour faire le tri, pour laisser de côté ce qui n'importe pas vraiment.



Je cours pour voir ça aussi




et avoir l'impression d'être seule à le voir, un bref instant.


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