30 mai 2013

Les vacances avec ses nains, on en pense quoi??

Heu...
Bon...
C'est sympa hein.
Mais avouons-le, ce n'est pas toujours le plus reposant. Surtout si on a des nains en bas-âge et une location de 43m².
Surtout si on a décidé de faire 23h de voiture un samedi NOIR sans la climatisation.
Surtout si on a trouvé des billets d'avion pas cher avec huit escales de trois heures.

Mon livre "Voyager avec ses enfants" ne sortira finalement qu'en septembre/octobre pour des raisons de planning chargé (de mon côté et de celui de la maison d'édition) mais en attendant, je vous propose de découvrir la seconde émission de Paroles de Blogueurs sur le sujet.

J'espère que vous aurez autant de plaisir à la regarder que nous à la tourner!

Et encore une fois, vos commentaires (zé critiques) ainsi qu'idées de sujets sont les bienvenus.


28 mai 2013

Dors, dors, dors, BORDEL, pourquoi tu dors pas?

J'avais envie de chantonner encore cette petite berceuse de Benabar qui me faisait déjà bien rire il y a quelques années, bien avant d'avoir des nains. Je l'ai réécoutée depuis (Grand Nain aime beaucoup Benabar - et Delerm soit dit en passant, c'est vraiment mon fils-chéri) et elle a pris un autre sens désormais.

Nano, vous le savez, est un nain boulet.
Une petite dernière si vous préférez. Du genre à vous faire dire "oui, oui, on s'arrête à quatre". Et du genre à vous faire dire "putain, je ne me souvenais pas que c'était si crevant, si usant, et que ça rendait aussi maboule".

Oui, le sommeil des bébés, ça rend maboule, il faut le dire.
Je me permets ici de linker Marjolie Maman qui vient de faire un petit listing sur ses techniques sommeil-bébé, à vous de lire et de piocher. Et de mettre aussi cet article de Natacha qui rappelle bien des bases sur le dodo des nains.

De mon côté, je n'ai pas vraiment de conseils à vous donner.
Non, parce qu'avouons-le, même après quatre nains, on se retrouve comme une truffe avec un bébé qui ne dort pas, qui pleure, qui ne se calme pas, qui devient tout-rouge-les-larmes et avec une envie d'envoyer tout balader, le chien, les gosses, le Mâle, les paniers de linge sale et la couette dans laquelle on ne peut même pas se glisser.

J'ai tout tenté.
De la bercer, de la tenir bien droite après les repas, de l'endormir contre moi, dans le cosy, dans la nacelle, avec un mobile, une veilleuse qui projette au plafond, au sein. J'ai été chez l'ostéo, j'ai fait des incantations au Dieu du Sommeil, RIEN n'y a fait. Rien du tout.

Nano a du reflux.
C'est un fait, Super Pédiatre l'a confirmé très rapidement et elle a été mise sous traitement bien avant que les choses n'empirent.
N'empêche, son reflux la gêne et puisque j'ai mis 4 mois à me décider d'évincer vraiment TOUT ce qui ressemblait de près ou de loin à du lait (de vache, de brebis, de chèvre de biquette pardon je parle à des parents). Depuis, nous avons un specimen de bébé plutôt charmant qui fait de très jolis sourires, des rhaaaaaaaaa et des gheuuuuu, MAIS qui sait très bien hurler comme un vieux putois moisi quand elle a un rot ou un prout à sortir.

Pardon pour le glamour, vous êtes sur un blog de parent, on a le droit de parler de prouts et de rots. Si vous saviez à quoi ressemblent mes coupures petit-déjeuner, vous trouveriez ça mignon les prouts et les rots.

BREF,

Nano dormait dans l'écharpe jusqu'il y a peu, hurlant comme un chat à qui on aurait refermé la porte dessus dès qu'on essayait de la poser dans son lit. Mignon le lit hein, puisqu'il était tout collé serré contre notre king size bed. Mais non, rien n'y faisait, hurlements et rouge-colère-je-peux-chialer-et-faire-semblant-de-m'étouffer-aussi.

Donc, je l'endormais dans l'écharpe le soir, après plusieurs minutes voire heures de pleurs et de cris, de je-me-débats et de j'ai-mal-au-ventre.
Super génial puisque je l'avais AUSSI dans l'écharpe la journée (imposable Nano).
Je n'avais donc aucune pause, aucun break, enchaînant les journées, les repas, le boulot (avec Nano en écharpe), les douches ultra-rapides à 6h30 puisque tout le monde dormait.
Dur, dur vraiment dur.

Vous le savez, je l'ai écrit de nombreuses fois, j'ai eu des mois difficiles qui sont passés à toute allure mais qui restent ancrés en moi. Comme ces longues soirées à marcher, comme ces longs moments à se demander pourquoi.

Et puis.



Elle dort.

Pas beaucoup en journée, pas d'une traite la nuit.
Mais elle dort.
Chose plus importante d'ailleurs : elle s'endort.

J'avoue, j'ai eu peur.
Je me disais qu'elle n'allais jamais réussir à s'endormir seule, que j'allais devoir l'endormir dans l'écharpe à chaque fois et puis je me culpabilisais (évidemment) en pensant être la seule responsable de cet état de fait.

Je pourrais en écrire des chapitres entier de ce qui nous agite, de ce qui nous angoisse quand il s'agit du sommeil de nos enfants.
Heureusement que le Mâle et moi sommes sur la même longueur d'onde (ou presque) parce que sans soutien, je n'aurais jamais tenu de cette manière.

Depuis deux semaines, Nano s'endort seule dans son lit pour les trois siestes quotidiennes et peu importe le temps qu'elle passera à dormir (réveillée par le reflux), elle réussit à trouver son sommeil seule.
Comment?
Pourquoi?

Je n'ai pas la solution, je n'ai que des pistes que je partage avec vous.

Nano dort parce qu'elle mange : 

Oui, Nano a commencé à manger. De la carotte, du potiron, des légumes sans lait, des légumes qui font qu'elle n'a plus que du liquide dans l'estomac. Elle dévore tout et ça a l'air de lui réussir. Tant mieux me direz-vous, tant mieux pour nous. Certains couchers restent laborieux, on sent qu'elle a mal au ventre, mais en règle générale, ça va bien mieux.

Nano dort parce que je ne mange plus aucun produit laitier : 

Eviction totale.
J'en chie et mes amis qui m'invitent à manger chez eux en chient aussi.
Pardon d'ailleurs.
Mais depuis que je ne prends plus de lait, ni beurre, ni crème, ni rien du tout, Nano va bien mieux. Adieu hurlements jusque deux heures du matin, adieu réveils en sursaut avec une Nano impossible à calmer.
Je vous le dis, si vous avez un boulet RGO, tentez de supprimer tous les produits laitiers pendant quelques jours. Si c'est une intolérance, vous le verrez très rapidement (deux jours pour les premiers effets). C'est vraiment vraiment fiant mais ça vaut le coup d'essayez, croyez-moi.

Nano dort parce que j'ai reçu de l'aide :

Oui.
Même après quatre nains, on a besoin d'aide.
Même si on sait que ça va passer, même si on se doute que les choses vont aller mieux, on a besoin de se faire aider.
J'étais arrivée à saturation avec Nano. Je n'en pouvais plus. Le sommeil, certes, mais tout le reste. L'impossibilité de manger sans elle dans l'écharpe, les moments de calme quasi inexistants et les journées rythmées uniquement par elle.
Je sais, elle n'y pouvait (et n'y peut) rien. Mais ça me bouffait. J'avais besoin de pouvoir la poser, et pas pour la mettre dans d'autres bras. J'avais besoin de lui dire "Stop. J'ai besoin d'être un peu sans toi, j'ai besoin d'avoir un moment à moi, j'ai besoin d'enlever mon écharpe, j'ai besoin d'être moi".

Et à côté de cela, je ne voulais pas juste la déposer dans un lit hurlante juste pour avoir la paix. J'en suis bien incapable et si je suis assez stoïque face aux mini-pleurs-chouineries, je ne supporte pas que mes enfants hurlent ou pleurent longtemps. Vraiment pas d'ailleurs, c'est physique, je ne peux pas le tolérer.

Voilà dans quel état d'esprit j'ai pris mon téléphone pour appeler Aude Becquart.
J'avais lu, quelques jours auparavant, son éloge sur le blog de Princesse Soso (que j'aime d'amour soit dit en passant) et, trouvant que sa Choupi Baby ressemblait étrangement à ma Nano à moi, j'ai décidé de tenter le coup.

Pourquoi?
Parce que j'étais lasse, fatiguée et que j'avais besoin d'un regard extérieur sur ce que je mettais en oeuvre, sur mes émotions et mes sentiments. Parce que je me sentais incapable de prendre du recul par moi même et que j'avais besoin qu'une autre voix me guide (oui, ça fait un peu gourou tout ça...).

J'ai donc pris rendez-vous avec la charmante Aude qui m'a longuement écoutée un certain mercredi soir. Qui m'a rassurée, qui a pris en compte tout ce que je lui racontais, qui a su trouver les mots pour que je décrive au mieux mon quotidien, notre quotidien, mon ras le bol et mon envie que ma fille trouve son sommeil, calmement. Et qui m'a proposé un "protocole" pour accompagner ma fille vers cet apprentissage du "s'endormir seul". Un des premiers, un des plus difficiles pour certains enfants et pour certains parents.

Aude Becquart n'a pas de baguette magique et je me plais à penser que lorsqu'on fait déjà la démarche de se faire aider pour changer les choses dans un cas comme le mien, la moitié du boulot est déjà accomplie. D'ailleurs Aude ne bosse pas à notre place, elle nous accompagne, elle nous dessine un chemin, elle nous explique de manière sensée où nous devons aller.

Je ne reviendrai pas en détail sur le "protocole" appliqué à Nano car chaque enfant est unique et je ne fais rien de miraculeux, mais mon attitude (à MOI) a bien changée, mon regard sur son sommeil a été modifié et j'ai couché sereinement ma fille.
Sans pleurs.
Sans cris.
La consultation m'a coûté 65 euros. Certes. C'était le prix de mes nouvelles sandales pour cet été. Comme il pleut, je trouve que j'ai fait un bon investissement en fait. Le sommeil, c'est la vie. Pouvoir s'allonger sur son lit le soir et bouquiner, c'est la vie.
Pouvoir manger sans mettre de grain de riz sur la tête de quelqu'un, c'est la vie aussi.

Nano va mieux, elle sourit et rit aux éclats, elle joue (si si) et papote (ce n'est pas encore très clair).
Elle va un peu dans l'écharpe mais plus pour faire la sieste.

Elle sait désormais s'endormir seule sans aucun souci.
Le reflux la réveille parfois.
Mais elle se rendort.

Attention, je ne suis pas à l'abri d'un sommeil difficile à trouver.
Mais désormais, je sais que si elle ne s'endort pas quelques minutes après son coucher, c'est parce que quelque chose la dérange au niveau intestinal. Elle ne hurle plus comme un lémurien hargneux à chaque fois que je l'emmène au lit. Elle ne me dit pas merci, bien sur, mais elle cherche son super doudou (déjà cradouille, on ne se refait pas) et prend sa tétine (presque seule, ma fille est débrouillarde).
Et s'endort.

Je n'ai pas de conseils à vous donner en fait.
Si Nano a été portée les quatre premiers mois de sa vie de manière exclusive, cela ne l'empêche pas aujourd'hui de trouver son sommeil dans son lit.
Parce que j'ai changé d'attitude, parce que j'avais envie, aussi, de passer à autre chose.
Les soirées ne sont pas toujours calmes, nous avons eu Nano avec nous jusqu'à 23h hier soir parce qu'elle avait mal au ventre. Mais je peux la coucher pour des siestes et la retrouver deux heures plus tard, chose impensable il y a peu de temps.
Elle ne fait pas ses nuits, reflux oblige, mais elle nous a tout de même fait un 20h30-5h30 inespéré.
Elle dort seule, dans son lit, même si dans le courant de la nuit, elle reste parfois en cododo après une tétée.

Alors voilà, je ne peux qu'apporter mon témoignage de maman d'un boulet RGO.
Tout cela est fragile et la moindre douleur la réveille encore mais pour moi la mission "sait s'endormir seule" est remplie. C'était ma crainte. Mon angoisse.

Merci donc à Super Pédiatre pour le coaching et les solutions essayées sans relâche jusqu'à ce que ça aille mieux, je crois que nous pouvons souffler un peu.
Merci à Aude Becquart, magicienne, pour sa bienveillance et son discours sans chichis, pour la hot line et le "vous avez fait et vous faites comme vous pouvez", je crois que nous sommes sur la même longueur d'onde. Se sortir d'un schéma bancal du coucher, ça fait du bien. Quand on a la tête dedans, on ne peut pas émerger seule.

Et puis merci pour le soutien de la #teamhibou #teamRGO #teampasdodo, j'y suis encore, bien entendu, mais je progresse en espérant rejoindre bientôt la  #teamnuittranquille.


En tout cas, si vous êtes au bout du rollmops, vous pouvez contacter Aude Becquart.
Et si vous avez envie de pleurer parfois le soir, rassurez-vous, moi aussi.
Mais ça passe, bien sur. Ce qui est difficile, c'est de ne pas savoir quand. C'est d'être dedans et de ne pas en voir le bout.

Et ne vous dites pas que vous faites mal.
Vous faites comme vous pouvez.
Je ne retire aucune culpabilité de cette aventure vers le sommeil, aucune.


Je me fais juste une seule réflexion: rien n'est jamais acquis et chaque enfant est différent.
Ah oui, je me dis juste aussi que ma Nano a vraiment décidé de nous faire chier.

Poliment, je dirais qu'elle veut montrer tout simplement qu'elle existe déjà, en dehors des chemins que nous avions imaginé pour elle...

26 mai 2013

Imaginarium - des jouets, des jouets, des jouets (ils en manquaient!)


Hier soir j’ai rangé la chambre des nains.
Ah non, pardon, j’ai cru que j’allais ranger la chambre des nains.
Je me suis armée d’un sac poubelle et j’ai demandé aux deux nains de me suivre :
-          On va ranger votre chambre les mecs ok ?
-          - Non
-          - Non
-         - Alors pardon, je recommence. On va ranger votre porcherie sinon je prends tout et je le balance par la fenêtre (crédible, toujours)
-           -  Ooooooh non (larmes de Moyen Nain, ma menace ridicule a l’air d’avoir fonctionné)
-         - NON maman (rage de Grand Nain, je me demande tout de même s’ils ne font pas semblant d’y croire)
-           -  Alors, on va ranger ensemble et trier.
-          -   Mais pourquoi un sac poubelle ?
-          -   Heu… pour jeter.
-          - NON tu ne peux pas jeter nos jouets.
-          - Juste les petits trucs qui ne servent plus ok ?

Finalement, j’ai jeté trois pauvres feuilles de papier, deux feutres sans bouchons, et un vieux bonhomme sans tête.
Et puis je n’ai pas rangé, j’ai juste fourré dans les bacs.
Et je me suis jurée de ne plus jamais acheter de jouets aux nains.

JAMAIS. 

Bon, sauf que j’ai découvert à l’occasion de l’anniversaire de Grand Nain une marque de jouets pour enfants  dont je vais vous parler puisqu’on m’a proposé de rédiger un billet dessus. C’était une belle coïncidence donc j’ai accepté.

Logo Imaginarium

En effet, Grand Nain a reçu un cadeau de la marque Imaginarium et même si je connaissais la marque de nom, je ne savais pas où la trouver. Hé bien, sachez que c’est une marque distribuée par vertbaudet, si si.


Vous connaissez vertbaudet, pas besoin de vous en reparler, c’est une marque dont j’ai l’habitude de parler et pas seulement parce qu’ils font des pantalons renforcés aux genoux. Encore un bon point donc pour la marque puisqu’ils sont les distributeurs de la marque Imaginarium, jouets et jeux très chouettes. Enfin, c’est ce que je pensais en ratant à chaque fois les vente-privées de la marque (vous savez, ces ventes où tout est génial et épuisé quand vous cliquez sur les objets ?).

J’ai pu donc constater que mon a priori positif sur la marque était vrai en feuilletant le catalogue en ligne puisque j’ai trouvé les jouets ludiques et différents de ce qu’on peut voir ailleurs sans pour autant être hors de prix.

On y trouve beaucoup de jeux d’imitation (coup de cœur pour la chouette maison de poupées en bois – je suis niaise ?) et des jeux d’extérieurs ainsi que des jouets premiers âges bien conçus et mignons (oui, je suis une fille et j’aime que les jouets soient mignons en plus d’accompagner le développement de mon enfant adorable).

J’aime assez leur collection pour petits qui veulent faire comme les grands, ainsi les voitures Beep-Beep (et tous les personnages qui vont avec) qui permettent aux petites mains dodues des nains d’agripper les voitures et de faire vroum vroum (en crachouillant). J’aime aussi tout ce qu’ils font comme «matériel pour petits explorateurs» et qui sont vraiment accessibles côté prix comme le périscope ou les boîtes pour observer les insectes (enfin ça, j’aime moins).

  Beep-Beep 

Me voilà donc aujourd’hui pour vous parler de cette marque, certes, mais aussi pour relayer un jeu (youpi), enfin, une Chasse aux trésors (ça tombe bien, je suis une professionnelle de la chasse au trésor).
La petite mascotte d internet français , Kico Nico, a volé les clés du coffre aux trésors.
(cette peluche très mignonne a été élue super Doudou par les parents testeurs d'Infobébés, sachez-le, ce qui ne l'empêche pas de voler des clés).

 Peluche Imaginarium 
voilà le coupable (ne vous laissez pas amadouer par sa tête choupie).

Le but ? Le rattraper. Facile ? Il va vous falloir résoudre des énigmes (mobilisons les quelques neurones épargnés par nos grossesses et enfants) à l’aide d’une famille qui vous guidera dans votre quête du mignon doudou voleur de clés.

Vertbaudet

Les cadeaux ? Un week-end en Espagne (vous savez, là où il y a du soleil) et pleins de cadeaux de la marque Imaginarium. Voyez plutôt : 

Jouets Imaginarium Dotation jeu Dotation jeu  Dotation jeu 


Pour jouer, rendez-vous sur le site :  www.lejeu.vertbaudet.fr

Grande chasse au trésor Imaginarium
Et en attendant, je crois que j’ai trouvé mon futur fournisseur de cadeaux d’anniversaires et de Noyel.
Oui, oui, les nains me demandent déjà "quand c'est qu'il revient Papa Noyel".
(achevez-moi) 

24 mai 2013

Fête des mères

J'étais partie pour écrire un article sur le sommeil (il est presque terminé vous l'aurez très bientôt sous les yeux) mais j'ai lu ce post ce matin : http://danslapeaudunefille.blogspot.fr/2013/05/pas-de-collier-de-nouilles-cette-annee.html

Je vous résume si vous n'avez pas le temps d'aller lire.
La maîtresse de la fille de cette blogueuse (charmante par ailleurs hein, notez bien que je comprends son point de vue) a décidé de ne pas faire de cadeaux de fête des mères en classe, rappelant que c'était une fête familiale. Et précisant que, pendant l'année, d'autres petites attentions seraient prévues pour les parents.

Tout le monde (ou presque) , sur twitter et en commentaire, semble d'accord. Est déçu.
Pas moi.
Du tout.

Pourtant, cette année, j'aurais mon cadeau et mon poème et je serai ravie.
Et si je comprends les mamans déçues, je comprends encore plus le choix des enseignants qui ne font pas de bricolages pour les fêtes des mères et des pères (et des grands-mères, etc..).

Au delà de l'intérêt pédagogique de la fabrication d'un tel cadeau (c'est un autre débat), j'ai du mal à me dire que certains enfants qui auront fabriqué une fleur en papier ou un bracelet de couleur, n'auront personne à qui l'offrir.

Parce que c'est un fait.
J'ai été dans de nombreuses classes (le bonheur des remplacements de début de carrière) et ce n'est pas rare qu'un enfant ait perdu son père ou sa mère, qu'un enfant soit placé en famille d'accueil parce que ses parents n'avaient pas été jugés aptes à s'en occuper, qu'une fratrie soit divisée ou placée en foyer.
Ce n'est pas rare.

Alors le cadeau de fête des mères à l'école c'est mignon, c'est choupi et je sais que, comme tous les ans, je vais pleurer comme une quiche en entendant Moyen Nain réciter son poème et en regardant Grand Nain m'offrir son dessin.
Je sais.
Mais je suis une adulte, je peux m'en passer, je peux m'en remettre de ne rien avoir.

Le môme qui n'a pas de maman à qui offrir le cadeau.
Celui qui a fabriqué pour rien.
Celui qui ne saurait pas à qui l'offrir.
Est-il capable de s'en remettre pareil?

Je sais que c'est un article un peu facile, je sais aussi qu'on ne peut pas les préserver de tout.
Mais je sais aussi, pour l'avoir vécu de nombreuses fois, à quoi ressemble le regard d'un môme de six ans qui me dit "mais moi maîtresse, je n'ai pas de maman".

Nous sommes les adultes.
Et si je me le répète souvent pour ne pas m'énerver quand les nains me rendent maboules, je le répète aujourd'hui pour que nous puissions aussi remettre les choses à leur place.

La fête des mères, ce n'est pas si important.
Rappeler à un enfant qu'il n'en souhaitera jamais, ça l'est.
Et agir pour l'enfant, c'est ce qui me semble le plus juste.


Photo Credit: Kalexanderson via Compfight cc

22 mai 2013

Le nain fait de l'accrobranche

Il y a des trucs dans la vie qui ne me font aucun effet.

Là où le Mâle est capable de s’enthousiasmer et de trouver ça génial-formidable-mirfique je me contente de hausser les épaules et de dire « mouais, bof, moi tu sais… ».
Ça va du concert de Muse au stade France en passant par la descente de l’Ardèche en kayak, sans oublier Roland Garros et-le match-qu'il-faut-attendre-qu'il-se-termine-avant-de-manger-seriously??


Et s’il y a une chose qui, vraiment, ne m’excite pas du tout du tout, c’est bien l’accrobranche. Mais alors là, l’accrobranche, voyez-vous, ce n’est vraiment pas mon truc.
Alors peut être que le fait d’avoir un peu le vertige joue, certes.
Mais sérieusement, aller m’harnacher avec un truc qui me rentre dans les fesses (et qui me donne l’air d’être un mauvais gigot de fond de congélateur) pour aller faire le mariolo à 10 mètres au-dessus du sol, très peu pour moi.
Me jeter dans le vide pour attraper un filet de corde, agripper des étrier pour franchir le vide, ne pas oublier de mettre son mousqueton gracieusement surnommé « ligne de vie », penser à chaque tyrolinenne qu’on risque de finir chauve en raison de cheveux trop longs qui pourraient être arrachés par la poulie…tout cela, je le dit, me gonfle royalement.

« Essaie, mais essaie-donc »

Déjà essayé, bien tenté. 

Un lendemain de beuverie pendant laquelle j’avais proposé (oui, j’avais proposé, vous lisez bien) un parcours accrobranche à mes invités, j’ai même fait le parcours rouge. Sachant que la classification était exactement la même que pour les pistes de ski, vous imaginez donc l’enfer que j’ai vécu pendant les deux heures du parcours.

Me retrouver perchée à quelques mètres de hauteur, agrippée lamentablement à un tronc en essayant de passer sans trop de dégâts psychiques d’une plateforme à une autre, ne reste pas dans mes souvenirs comme un agréable moment. 
J’ai passé mon temps à trembler et à ânonner d’une voix chevrotante « mais pourquoi je fais ça ? » ou bien « je ne vais pas y arriver, je déteste ça faites-moi descendre ».

J’ai tenté de donner le change en me moquant de moi-même devant des amis ravis (eux) de la sortie. Mais très honnêtement, celui qui réussira à me faire remonter sur une minuscule plateforme accroché à un arbre à 15 mètres de haut juste pour  prendre une tyrolienne et aller m’écraser sur un arbre voisin n’est pas encore né.


Mais le Mâle, lui, trouve ça génial.
Et les nains, eux, trouvent ça palpitant.

Me voilà donc pendant MES VACANCES obligée d’aller attraper un torticolis à regarder mes nains progresser sur le parcours JAUNE pendant que le Mâle tente de repérer un parcours qu’il pourrait faire avec Grand Nain (car le Mâle se sent l’âme d’un voltigeur parfois).

Nous voilà donc, vous l'aurez deviné, à l'accrobranche. Mirifique.
Les billets sont payés et on part à la recherche de la gentille personne qui harnache le nain des bois.

Avant que le nain ne puisse grimper à un mètre du sol (ouh, attention, c’est super dangereux le nain), il faut l’équiper d’un baudrier, avec des sangles, des mousquetons et une jolie poulie. Le monsieur qui installe le matériel est généralement bien patient.

-        Moi j’ai même pas peur !
-        C’est bien ça bonhomme…
-        Oui, parce que je suis un Ninjago !
-        Ah bon ?
-        Oui, j’ai quatre ans et tu sais ce que je vais avoir pour l’anniversaire de mes cinq ans ?
-        Heu ? Non ?
-        Une voiture de Cars, parce que j’ai déjà Carla Veroso et Raoul çaroule alors Mamie elle va peut être me prendre le dernier là tu sais, le jaune…
-        Ah non je sais pas…
-        Jeff Gorvette il s’appelle mais il est que dans Cars 2, tu connais Cars 2 ?


C’est le moment où le gentil monsieur nous regarde d’un air légèrement interloqué (et gavé).
C’est également le moment où nous déclinons toute responsabilité pour les propos débiles tenus par notre Moyen Nain.

Grand Nain, lui, a tout compris, normal, il a bientôt-6-ans-il-a-déjà-fait-de-l’accrobranche-lui-et-même-qu’il-sait-faire-tout-seul. Il prend son petit air désinvolte et n’écoute pas les recommandations du gentil Monsieur qui vient de les installer sur le parcours « entraînement ».






Micronaine, quant à elle, est encore « cropitite » mais ne le vit pas très bien et tente de frapper son frère le plus proche avec des bâtons (nous sommes dans une forêt, ai-je besoin de le rappeler).

Puisqu’on gronde Micronaine (on ne vise pas le haut du corps avec les bâtons, seulement les jambes et uniquement en mouvement voyons) elle commence à pleurer, chouiner et monte rapidement dans les aigus pour nous offrir un cri à la fois rauque et dément qui nous empêche d’entendre les recommandations du Gentil Monsieur qui tente de montrer aux nains petits-muscles comment on accroche les mousquetons à la ligne de vie (important).

Moyen Nain finira par faire tout bien comme le Monsieur lui a dit en hurlant « Niiiiiiiiiiiiinjaaaaaaaaa » à chaque mousqueton accroché. A raison de deux mousquetons par baudrier et environ 40 accrochages/décrochages, vous imaginez l’ambiance sur le parcours jaune.

Grand Nain, lui, oubliera d’accrocher ses mousquetons et se prendra une jolie leçon du Mâle sur la nécessité d’écouter les consignes, blablabla (un peu rigide sur les consignes le Mâle, avouons-le).

Et les voilà partis.

Moyen Nain commence par chouiner qu’il a la trouille puis il se lance.
Surtout qu'avec le prix qu'on a payé, faudrait même pas songer à faire la mauviette.

Grand Nain passe devant, c’est le plus fort.

Le Mâle gère le moins habile des deux et l’encourage (à ne pas se vautrer) pendant que je surveille le plus habile des deux et Micronaine qui jette des feuilles mortes sur les gens qui passent. Nano? Elle ronfle dans l'écharpe, ne nous en préoccupons pas. 

J’encourage les Nains, je m’ennuie (un peu-beaucoup on ne capte pas dans cette flutain de forêt) et je vérifie qu’ils ont tout de même leurs lignes de vie accrochées. Pas qu’ils soient bien hauts mais tout de même, ça serait malheureux de tomber et de s’auto-traumatiser de l’accrobranche pour la vie entière. Trop malheureux.


Pendant que les nains hurlent « Ninja » et s’auto-congratulent (et se la jouent un peu, il faut bien le dire) je regarde d’un air crispé les autres parcours qui m’entourent. La tyrolienne géante me colle des frissons, tout comme le filet dans lequel il faut se jeter et s’agripper pour remonter.

Les gens ont l’air de bien se marrer, je n’aimerais pourtant pas être à leur place. 
Micronaine fait coucou aux jeunes filles en mini-short (pfff...) et elles lui répondent qu'elle est trop mignonne (manifestement elles n'ont pas fait le lien entre le cri dément de tout à l'heure et Micronaine).


Les nains avancent petit à petit, je regarde ma montre, c’est long c’est chiant, et j’aide Grand Nain à se lancer dans la super mini pente de la tyrolienne de nain. 

Je lui précise bien qu’il faut mettre les pieds en avant, qu’il y a un arbre au bout et qu’il serait malvenu que de percuter le tronc de dos rapport à la suite de nos vacances…

Il se lance et percute le tronc de dos. Je suffoque.

-        Ça va mon grand, ça va ? Parle-moi ça va ? (oui j’en fais trop)
-        Même pas mal !
-        Ok, mais purée fait GAFFE quoi, je t’avais dit de te réceptionner sur les pieds.
-        Rhâ méoui fo sur les piéééééééééééé (hurlement de Micronaine, tyran domestique et perroquet hystérique à ses heures perdues).

Les nains ont fait les trois parcours enfants. 

J’étais JOIE et félicité à chaque fois qu’un petit panneau indiquait : « Parcours enfants pour les moins de 6 ans » (saloperie).

Micronaine et moi avons fait trois fois le parcours Baby (ras du sol) c’était passionnant. Elle devait faire un parcours sans harnais (heureusement) mais en s’accrochant aux différents fils, cordes et filets. Elle a adoré, surtout la partie toboggan (faite environ trente-six mille fois et toujours avec le même enthousiasme).

Grand Nain et son père ont même tenté un parcours un peu plus difficile. Grand Nain n’a pas péri mais a du s’y reprendre à trois fois pour traverser un tronçon sans corde sur un trapèze. Le Mâle a ri. Grand Nain a ri (un peu jaune). Je n’ai pas ri du tout.


La journée s’est terminée (ouf) avec la promesse de revenir (mais pas tout de suite) et l’envie pour les petits de partager ce bon moment avec les grands (moi vivante, jamais vous ne me verrez sur une tyrolienne géante). 

Ils ont dormi dans la voiture du retour (bon point pour l’accrobranche) et je crois qu’un des nains avait fait pipi dans son baudrier (mais je ne balancerai pas de nom). Grand Nain, monsieur Duracel, ne dort pas dans la voiture. Non. Il parle. Etonnant.


- Un jour on fera du kayak Maman?
- Oui oui, c'est ça bien sûr.
- Mais Papa il me l'a dit dans les arbres qu'on ferait du kayak. 
- Oui, bin voilà tu iras avec Papa.

Faut pas déconner.
J'ai pas envie de me retourner dans de l'eau glacée.
Qui a dit mauviette? 


Juste comme ça

Il y a à mon poignet gauche un bracelet avec le prénom de mes quatre enfants.
Toujours sur moi.

Il y a à mon poignet droit un bracelet rose et violet.



Il y a à mon poignet un bracelet tissé par Annabelle.
Pendant une chimio, pour penser à autre chose, pour avoir le sentiment de faire quelque chose, pour donner sens et corps à son combat.

Annabelle, c'est une maman.
Annabelle a deux nains, pas très grands.
Annabelle me surprend tous les jours par son sourire et sa force.

J'avais juste envie, comme ça, de partager sa page, Un bracelet contre le cancer, parce que sur les six euros de la vente de son bracelet, cinq vont à la lutte contre le cancer.

tu peux cliquer pour accéder à la page Facebook

C'est tout.
Belle journée à vous.
Les nains sont à l'école.
Gniark.

20 mai 2013

Grand

Tout se joue avant six ans.
Peut-être.

Mais peu importe.
J'ai envie de me dire que tout n'est pas joué encore, et j'ai envie de croire que je n'ai pas trop raté ces premières années.
J'ai envie de penser que les réveils nocturnes et les longs moments où je t'ai bercé ont servi à ce que tu sentes qu'il y aura toujours quelqu'un derrière ta porte quand tu feras un cauchemar.

J'ai envie de croire que les hurlements, les crises, les colères et les mots que je ne pensais pas mais qui sont sortis quand même ne t'ont pas fait trop mal.

J'espère, surtout, que le temps passé à dire et à redire encore qu'il faut être gentil, que la vie est ainsi, qu'on mourra mais que le temps n'est pas à y penser, qu'il vaut mieux rire parce que ce n'est pas si grave, j'espère que ce temps-là aura servi à quelque chose.


Je me plais à penser que tu seras un chic type, un garçon gentil, un peu bavard (comme ta mère) et très drôle (comme ta mère - encore) et surtout très chouette (comme ton père).

Je te regarde et je me dis que bientôt tu me dépasseras et que ça me fera drôle de te regarder d'en bas. J'essaie de t'imaginer grand et en même temps je n'en ai pas envie.

Ce midi, on a parlé du jour où tu es né et il était 11h38 ce matin-là quand tout a changé, quand est venu au monde la seule personne capable d'ébranler mes certitudes, nos certitudes.

Six ans et des dents tombées, un petit chuintement et un rire qui me fait rire.

Six ans et rien n'est joué.
Nous avons fait de notre mieux.
Tu as fait de nous ce que nous sommes.

17 mai 2013

Du mieux et du plusse mieux

Il est 22h43 et Nano dort.
Pas depuis très longtemps mais en fait elle a dormi de 19h à 21h, s'est réveillée pour téter et là, je viens de la recoucher et je vais aller me blottir dans ma couette, seule avec le Mâle pendant que sa petite tête de Nano ronfle juste à côté de notre lit.

Il n'est pas minuit et Nano n'est pas dans l'écharpe, d'ailleurs elle n'y a pas été de la journée.
Elle n'a pas hurlé non plus.
Elle a fait des sourires et des brrrrrrrr, elle a ri aux éclats et a dévoré ses cuillères de carotte, premier légume pour mon dernier bébé diversifié.

Je profite de ces moments où la maison est calme, si on excepte les rires gras des trois bourrés qui passent dans la rue et les bruits louches du frigo de la cuisine. A moins que cela ne soit le chien qui rêve.

J'en profite pour vous dire quelques petites choses, comme ça, en passant, avant d'aller me coucher.

- Nano dort donc, je crois que c'est la principale nouvelle de ces derniers jours. Seule dans son lit et même si les siestes n'excèdent pas une heure en raison de son reflux, il va me falloir le dire, elle dort toute seule. Il me faut remercier deux personnes: ma pédiatre adorée qui n'a pas baissé les bras et m'a toujours soutenue (par sms encourageants vers 23h) et Aude Becquart qui a su, en l'espace d'une consultation téléphonique mettre des mots sur ce qui me turlupinait et me donner des outils pour aider ma petite personne et la petite personne de 60 centimètres en body rose à dormir.
Je vous en parlerai plus longuement, ça mérite un petit article ce sommeil retrouvé. Enfin, je ne crie pas victoire et en raison du RGO elle se réveille beaucoup mais peu importe, elle sait s'endormir seule. Et c'est important pour moi que les enfants sachent que je suis là, même si je ne suis pas contre eux. Et qu'ils s'endorment en le sachant.

- La gagnante du give away fête des Mères est Sabine. Ça m'a fait plaisir de voir son nom, je vous l'avoue car dans la série des mères chouettes qui trouvent toujours qu'elles n'en font pas assez et qui, croyez-moi, sont juste exceptionnelles, elle n'est pas mal non plus. Sabine, bonne fête des mères à toi. Et puisque le cadal vous a plu, il est possible qu'on se refasse le même pour la fête des pères si vous êtes partants.

-  Mon prochain livre sort aux alentours du 10/20 juin (mystère), je vous tiendrai au courant. Il ne s'agit plus cette fois ci d'histoires de nains mais plutôt d'une seconde envie qui me tenait à coeur, c'est à dire un guide avec du vécu dedans. Le premier thème est donc "Voyager avec ses enfants" et j'espère qu'il vous plaira. C'est un guide plutôt court et j'y ai, évidemment, oublié mille choses mais je croise les doigts pour que cela vous soit tout de même utile !

- Je serai en dédicace le 8 juin à Clichy, de 15h à 18H30 dans la librairie Villeneuve de ma copine Julie. Et je serai plus que RAVIE de vous y voir. J'emmènerai Nano, mon accessoire mode.

- En ce moment, à l'annonce de grossesses d'amies, je suis ravie. Mais pas envieuse. Pas du tout. Bien au contraire. Je crois qu'une page se tourne véritablement. Et que toutes les choses que je fais pour Nano sont déjà empreintes d'une sorte de nostalgie. C'est assez étrange comme sentiment.

- Je n'ai toujours pas pris le temps d'envoyer mes faire-part. Je suis honteuse. Mais tout est prêt, je vais y arriver. Si si. Avant ses six mois, c'est promis.

- J'ai adoré ma virée à Bruxelles et notre séance de dédicace au Haricot Magique. Si vous êtes Bruxellois et avec nains, il FAUT y aller. Merci à mes lectrices d'être venues, vraiment, c'était extra de vous voir en vrai. Un merci spécial à Lisa, à Lorraine et à Laurence. C'était chouette. Et à Laurent et Audrey, les chefs du Haricot, pour ce joli moment.

- J'ai trois articles en cours de rédaction. Je vais me remettre à écrire, ça me manque. Du drôle, ça me manque aussi. Parce que mine de rien, on rigole bien.

- Mon aspirateur m'a encore lâché. Je crois que je suis maudite. Pile quand les nains font un concours de "parler la bouche pleine de riz" ou quand le chien décide de se gratter les puces au milieu de ma cuisine. Fuck.



Il est déjà trop tard pour la Marmotte que je suis.
Merci encore pour les messages bienveillants laissés en commentaires, sur Facebook ou dans ma boîte mail. Je voudrais avoir le temps de vous répondre individuellement. Mais je n'ai pas encore assez de temps pour ça.
Je me contente donc de vous dire un énorme merci collectif et de me dépêcher de terminer mon article "Le nain fait de l'accrobranche". Comme merci, ça ira??



16 mai 2013

Tribune livresque...le livre que mon nain préfère...Doudoulivre



Aujourd'hui est un jour dédié aux bouquins. Aux livres pour nains.
Parce que mes nains croulent sous les livres, vivent avec les livres et n'aiment rien tant que de se plonger dans les mots, les illustrations ou les histoires.


note du nain : quoi qu'on ne crache pas sur un bon petit épisode de Sam le Pompier non plus.


J'ai donc, au hasard de mes rencontres, discuté livres et littérature de jeunesse avec une adorable personne qui aime et qui connaît mieux que personne les livres pour enfant. 
J'ai donc décidé tout à fait fourbement de l'embaucher pour qu'elle puisse vous raconter, pour qu'elle puisse écrire et partager, et vous mettre à contribution dans cette aventure livresque.

Chaque mois, vous retrouverez donc un article qui vous invitera à découvrir des livres ou au contraire à partager les livres de vos nains pour donner des idées aux autres, des envies aux autres.

En ce (joli) mois de mai, j'ai donc l'honneur de vous présenter notre escargot du blog, Sordetakoky (oui, jeu de mot inside) qui vous propose de mettre en commun ce qu'elle appelle les Doudoux livres, ces livres préférés de nos nains, ceux qu'ils chérissent plus que tout.


Je me prête au jeu à la fin de l'article, évidemment, et j'attends vos contributions (en commentaires ou par mail si vous avez des photos qu'on passera en édit de l'article).



Un escargot ?



Bonjour, je m’appelle Sordetakoky, lorsque j’étais enfant, mes grand parents s’occupaient beaucoup de moi…j’ai grandi dans un jardin où j’ai appris le « vivant » en feuilletant les saisons, je me suis endormie et réveillée en compagnie d’une liseuse en plâtre,  posée en haut d’une armoire face à mon lit. Ces deux souvenirs se superposent, sont indissociables.

Aujourd’hui, je sors de ma coquille car la lumière me taquine, la chaleur du soleil m’invite vers l’extérieur (si, si !). Je me mets en mouvement et les idées amassées durant l’hiver trépignent d’impatience. L’autre jour, j’ai rencontré Marie la Douce qui m’a invitée sur son blog, alors… j’ai dit oui !
-        Des livres tout au long de la vie ?
-        Oui, j’aimerais vous parler aujourd’hui des « doudoulivres »…

Doudoulivre ? 

C’est un livre compagnon, sans cesse reraconté, revisité, avec lequel votre nain entretient un rapport fusionnel. Il le veut tout près de lui comme un doudoudoux en coton de soie avec lequel il s’endort. Il l’emmène en ville ou à la plage, au restaurant où il quémande son histoire en plein milieu du plat de résistance !
Il y a vingt cinq ans, le doudoulivre de notre nain était Minable le pingouin d’Helen Lester, album sensible et drôle sur l’avantage d’être différent dans les situations difficiles ! Raconter cette histoire c’était à chaque fois : fou rires assurés, mimiques, jeux de mots, à tour de rôle être un pingouin parfait ou Minable le Pingouin. S’amuser avec les voix, les sons…Partager cette histoire c’était vivre en direct le plaisir de lire, débuter ensemble l’aventure des mots qui nomment nos vies et nos rêves.


 Vous voyez de quoi je parle ? Alors racontez-nous vos expériences avec bébé intello-accro faites nous partager ces moments magiques des premières lectures, ces instants uniques…

N’hésitez pas à nous faire parvenir,
- les photos des dits « doudoulivres » : nous pourrons constituer une galerie d’expo à enrichir
- les commentaires des nains à propos de leur DDL ou leurs propres versions de l’histoire…
- vos témoignages à propos des aventures rocambolesques de ces BBsellers !

Belle journée les amis… !


Et voilà les doudouxlivres de mes nains: 

Grand Nain:



Moyen Nain :




Micronaine : 

Etonnés??

13 mai 2013

A la télé??? Nan??? Siiiiii

Non, je ne suis pas devenue une superbe chroniqueuse télé.
Non, personne ne me lisse les cheveux avant d'entrer sur un plateau.
Non, vous ne me verrez pas dans sur votre écran plat couvert de petites empreintes de doigt du Nain (ne TOUCHE pas le nain).

Mais quand même.
Qu'est ce qu'on a ri.

Avec Till the Cat, mon jumeau maboule.
Isabelle (Ezabel), ma blogueuse blonde d'amour.
Natacha (Cranemou) à l'humour dément et à la cuisine déco.
nous avons participé au premier épisode de notre Web série : Paroles de Blogueurs, avec un thème plutôt facile pour une première : les enfants de blogueurs.




Je vous laisse découvrir ça. Il faut cliquer dessus pour lancer la vidéo!



Pour ceux qui s'inquiètent : j'étais chez ma maman pour tourner cet épisode car il y avait des travaux chez moi (impossible donc de faire dormir Micronaine pendant le tournage). Et ma grand-mère (qui se vautre, vous pouvez écouter la vidéo) va très bien. Elle a juste tenté de monter un escalier avec environ quinze tupperwares empilés dans les bras.
Zingaro.

Si vous avez aimé, n'hésitez pas à nous donner des idées de sujets, plus larges cette fois, et non pas restreint à la blogosphère, puisque nous souhaitons élargir à la parentalité.
Humblement.

Et désolée pour le look écharpe.
C'est aussi pour ça que je ne suis pas devenue une superbe chroniqueuse télé, pas le look.


8 mai 2013

On part en week end,

à Bruxelles.
Sans nos petits écrans.
Adieu.

Et voilà ce que font les nains ce matin :





Tout va bien.

A très vite.

7 mai 2013

Fête de nous

En ce moment, c'est dur.
Disons -le franchement.

Du sommeil par miettes.
Des hurlements dans les oreilles.
Des nains à gérer, des bains à faire couler, des repas à donner, des larmes à essuyer, des histoire à raconter.

Et puis de l'éviction de tout. Des PLV, peut être que c'est ça. Du café, du thé, du chocolat.
Y croire, penser que demain ça va aller mieux. Et puis oui. Et puis non.
Marre des gens un peu.
Des gens qui te disent "ah oui, bin c'est pas grave, ça passera avec la marche" (dans 10 mois, ndlr).
Des gens qui t'envoient des mails longs comme le bras pour t'expliquer que c'est mal de parler de magazines parentaux (voir article précédent), comme si j'avais le temps, comme si j'avais l'envie, comme si j'avais pour habitude de rentrer dans des débats de la sorte. Pas en ce moment.

D'ailleurs, jamais en fait. Je n'ai pas pour vocation de dénoncer tout ce qui va mal en ce bas monde. Je n'ai pas envie de passer mon temps à m'offusquer des jouets genrés, des magazines féminins niais et des discours sexistes. Je ne les lis pas, je ne les regarde pas, je préfère aller me battre ailleurs. C'est peut être un tort. Mais je n'ai pas le temps. Se préserver, c'est un peu mon mantra en ce moment.

Merde. Pardon mais merde.
Je n'ai pas le temps. Et quand je l'aurais, pas certaine d'en avoir l'envie.
J'écris pour regarder ailleurs, j'écris pour penser à autre chose. Je n'écris pas pour dénoncer. C'est peut être dommage me direz-vous. Mais d'autres le font très bien. Et pas en Anonyme.



Voilà, je suis lasse en ce moment.
Des gens qui pensent que tu ne fais rien de tes journées et qui te demandent un milliard de services.
Des gens qui ne pensent pas à t'en rendre un seul.

Edit énervé : Marre aussi de la vendeuse de chez Darty qui refuse de me remplacer mes deux petits écrans pour voiture qui ont tenu 10 jours. Qui les envoie au SAV. Manifestement, cette charmante personne n'a pas de nains boulets. Cinq heures de voiture avec 3 nains infects et une Nano qui hurle, j'ai hâte d'être à demain. La prochaine fois, j'irai chez Boulanger.


Bref, c'est dur.
Et parce que le seul soutien que je trouve, le soir, vers 22h, quand je me retrouve seule avec Nano qui hurle et mon écharpe qui n'en peut plus, c'est vous, j'ai demandé à Elodie, d'Une cuillère pour Papa une des premières à avoir échangé avec moi il y a plus de 3 ans, de vous préparer un petit cadal de fête des Mères.
J'avais flashé sur ça en furetant sur son site:



Et du coup, je me suis dit que ça pourrait être chouette de vous l'offrir à vous. En remplaçant le Papa par votre prénom. Ou par Maman si vous voulez hein.
On s'en fiche ;)





Je tiens encore une fois à remercier toutes les mamans présentes sur les réseaux sociaux en ce moment, merci merci, très sincèrement, votre soutien m'est précieux, vous ne pouvez pas savoir à quel point.
Merci donc.
Je l'ai déjà dit?

Au fait, avant de vous laisser, je tenais à vous rappeler que je suis en dédicace à Bruxelles au Haricot Magique samedi 11 de 14h à 18h avec Chloé. Et Nano. Et des bonbons.



Prenez soin de vous d'ici là.

Zoom sur le nouveau Famili

Je ne lis pas beaucoup de magazines.
Déjà parce que je manque de temps. Ensuite parce que je manque de temps.

Je bouquine Causette et Neon, ce sont les deux seuls que j'ouvre chaque mois (ou deux mois pour Neon).
Mon Télérama de la semaine dernière est encore sous blister, mais je m'en fiche, je ne lis pas le programme télé.
J'ai plus de Tralalire et de Youpi dans mon appartement que de Cosmopolitan.

MAIS, j'avoue, mon pêché mignon, ce sont les magazines parentaux.
Je ne suis pas abonnée, non.
C'est ma maman qui me les file, de par son boulot, elle a toujours un Neuf Mois ou un Infobébés à me prêter. Je les lui rend, ensuite, pour les mettre en salle d'attente.

Lorsque j'attendais Grand Nain (ça remonte) en revanche, j'achetais tous les mois Famili. Parce que c'était important pour moi de lire sur le sujet, parce que j'avais envie de ne penser qu'à ça, probablement, parce que je trouvais ça intéressant et parce que, disons-le, j'étais une Primi avec du TEMPS.

Depuis que j'ai mes quatre nains, j'avoue, je n'achète presque plus de magasines parentaux. Parfois, si, quand le cadal offert est un dvd avec une compilation spéciale "Colle tes nains devant Mickey" et que l'on est en vacances. Mais je ne prends plus le temps de lire, alors que parfois les sujets m'intéressent. En même temps, la parentalité, j'en bouffe tous les jours alors quand je bouquine, je bouquine autre chose!!

Mais demain sort la toute nouvelle formule de Famili et j'ai eu la chance de recevoir un exemplaire dans ma boîte aux lettres. Plongée en arrière, du temps où j'étais enceinte du premier, plongée dans un magazine qui a su évoluer, plongée dans de l'humour, de la vie quotidienne et de l'article VRAI loin de la platitude habituelle de certains magazines dédiés aux jeunes parents.

Pour bien faire, j'ai empoigné mon téléphone (enfin d'abord je l'ai cherché, je me suis rendue compte qu'il était resté dans la chambre où Micronaine faisait sa sieste, j'ai ensuite prié pour que le Dieu du Coup de Fil soit avec moi et que personne ne tente de m'appeler un dimanche, puis je me suis souvenue que j'avais AUSSI un téléphone fixe et j'ai passé mon coup de téléphone) pour appeler Mme la Rédactrice en chef de Famili: Cédrine Meier.



Cédrine Meier, elle a trois nains.
Elle est en couverture du numéro spécial puériculture et en page mode du Famili de ce mois-ci.
Elle est tellement chouette en photo qu'on pense immédiatement qu'on lui a juste offert trois nains pour prendre la pose.
Elle est tellement chouette en vrai qu'on ne lui en veut même pas d'être aussi canon même après trois grossesses.

J'ai donc abusé de sa gentillesse en lui pourissant un dimanche après-midi en famille pour lui poser quelques menues questions.

Et voilà :


En cinq mots, peux tu me décrire la nouvelle formule de Famili?

En vraiment 5 mots ? Donner infos expertes en rigolant. Etre sérieux sans se prendre au sérieux. Je pense honnêtement que c'est grâce à l'humour que je survis en tant que maman !

Sinon,  l'idée était de proposer un magazine pour les mamans 2.0 que nous sommes. Un magazine qui nous rendrait moins bête comme parent (grâce à des infos d'experts qui connaissent les problèmes en théorie et peuvent nous rencarder ET des conseils de parents qui ont vécu la même chose en vrai et peuvent donc nous expliquer comment survivre), un magazine qui nous rendrait moins déprimés-sous l'eau-en-craquage grâce à des papiers déculpabilisant, dédramatisant, pleins d'humour et de distance. Tout ça, bien sur, grâce à une vraie offre 360° (ouais, comme dans les brainstorming des chargés de com : on active les synergies et synergise les actions). Je m'explicote : on a vraiment essayé de faire un mag bimédia magazine/web. On se sert de la force du print (les papiers de fond, l'info experte et sourcées) en utilisant au max les forces du web (l'interactivité, la vidéo). Donc, quand on fait un tuto sur le bain bébé ds le magazine, on renvoie sur la vidéo d'un bain thalasso complètement dément sur le web.


J'ai lu, j'ai ri, j'ai trouvé ça beaucoup plus déculpabilisant, moins "gnan-gnan" et surtout plus proche des parents. C'est bon, j'ai bien lu??
Bah ouais, EXACTLY ! Comme je te disais, être un bon parent, c'est, à mon sens, prendre le recul nécessaire pour être capable de comprendre qu'on ne peut pas être parfait; On essaie de faire au mieux, comme dans les bouquins (ça, ce sont nos médecins, sage-femmes, psy, nutritionnistes etc... qui expliquent comment faire ds nos papiers santé and co). Et parfois, ça fait pas exactement pareil quand on le fait. Mais quand on en parle entre parents, et qu'on voit qu'on n'est pas les seuls, tout de suite, ça va mieux ! Le ton a également changé parce qu'en tant que maman, je deteste qu'on me parle en donneur de leçon. Ou comme si j'avais 4 ans. Avant d’être mère, je suis une femme. Dotée d'un cerveau. Et de second degré. Et comme mes copines sont pareil, je me suis dit que mes lectrices aussi.


C'est vraiment toi sur les pages modes? Et nous, on peut ?
Mes secrets pour arriver number one au casting ? Etre une despote et imposer ma famille :)
Si vous aussi vs êtes une famille déjantée, lookée, pas lookée aussi remarquez, déglinguée, liée, viendez chez famili. Envoyez une photo de votre tribu à contact@famili.fr : notre rédaction antidémocratique sélectionnera de manière totalement arbitraire les prochaines familles pour les shooting mode !


Qu'est ce qu'un magazine parental peut apporter de plus qu'un surfage en règle sur les sites parentaux selon toi?
Ce sont 2 conso d'informations différentes. Habituellement, si le web n'est pas ton métier, tu vas "surfer" avec une question bien précise. Il est rare que tu ailles sur un site en particulier; tu te poses une question, tu tapes ds ton moteur de recherche préféré et tu zieutes un peu tout ce qui se dit. Tu as des infos de sources et de qualité différentes et tu fais ton marché en piochant là où tu as confiance. Le "soucis" que peut avoir le net d'un point de vue info, c'est qu'elles sont rarement datées (les normes changent  beaucoup concernant les bébés : les regles de diversification sont différentes d'il y a 3 ans) donc, tu peux ne pas trop savoir si elles sont encore vraies. Le web permet aussi d'avoir un accès direct avec les parents, un échange, une interactivité que le print n'a pas. Il a également la force de l'instantanéité. Tu es en pleine cacastrophe : tu peux avoir ton kit de survie en un clic.
La lecture d'un magazine est totalement différente. On ne cherche pas une info précise dont on veut la réponse là toute de suite. On hume l'air du temps, on veut que le magazine nous prenne par la main et réponde à des questions auxquelles on n'avait pas forcément pensé. La datation, les interview d'experts, le professionnalisme des journalistes santé ou société font que les infos qui y sont consignés sont fiables. Et on s'approprie beaucoup  un magazine. On doit adhérer au ton, au graphisme, se reconnaître dans les sujets traités que ce soit la santé ou la mode. D'ailleurs on parle de "SON" Elle, "SON" famili. C'est charnel la presse. Un petit moment d'info ET de détente. C'est aussi pour cela que j'ai voulu encore plus insérer du "plaisir" dans ce numéro : une beauté qui fasse envie (mais qui soit ULTRA pratique). Tout comme le TOURISME (super anglé, on a besoin de plan vraiment différent quand on est parent)



A retrouver en kiosques.

Merci beaucoup en tout cas Cédrine de mettre un peu de piquant là dedans!
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