28 avr. 2013

Pause

Une semaine en famille.
A 6 dans 50 m².
Une semaine en Ardèche, une semaine de non-quotidien.
Pas d'école, pas de crèche, pas de magnez-vous-on-est-à-la-bourre.
Une semaine de levers à 6h40 pour les nains. Question d'habitude.
Une semaine d'autres paysages, de loin-de-chez-nous.

A très bientôt et prenez soin de vous.

23 avr. 2013

Ode à mon écharpe

Ceci n'est pas un article sponsorisé.
Nan.
Et même si l'écharpe JPMBB m'a été adorablement offerte par Madame JPMBB elle-même à l'occasion de la naissance de Nanonaine, je n'étais pas du tout tenue de faire un retour de ce type.
D'ailleurs, le vrai retour "produit" que j'ai eu envie de faire est cet article sur les moyens de portage dès la naissance rédigé pour Avis de Mamans.

Ici, vous n'allez pas lire du test d'écharpe.
Nan.
Parce que vous savez comment ça marche une écharpe de portage. On l'achète, on la choisit grâce à des conseils d'amies ou parce qu'on a pu la tester durant un atelier de portage.

On l'utilise plus ou moins selon son habitude, son temps, son caractère et celui de son bébé, on met trente secondes à l'enfiler (moi après Nano) ou dix minutes (moi avant Nano) et elle finit rangée comme un précieux trésor après quelques années de bons et loyaux services ou bien on l'offre, même, à une maman à qui on veut faire un chouette cadeau.

Je n'aime pas les écharpes à la base, je vous le dis.
Je n'aime pas, parce que c'est long, c'est fiant, il faut les nouer et les trimballer et puis sérieux, qui voudrait transporter toute la journée un colis noué tout chaud sur le ventre.
Je n'aime pas les écharpes parce bon, ça pèse quand même son poids, c'est pénible à installer, ça entrave les mouvements quand même et puis ça donne l'air un peu saucissonné.

Mais force est de constater que si je survis depuis 3 mois au RGO de ma fille-adorée-chérie-d'amour-flutain-tu-dors-quand? c'est grâce à mon écharpe.




Je l'enfile le matin quand, vers 9h30, je reviens de la crèche et je pose délicatement le cosy (dans lequel elle dort depuis 30 minutes). Parce que je sais qu'une minute plus tard, elle va se réveiller et qu'après 10 minutes dans le transat à hésiter entre chouine et rire, elle va pleurer et que rien ne la calmera.

Je vais chercher les nains à midi avec elle et ma veste de portage Zoli (je vous en parle bien vite aussi parce que c'est ma veste chérie d'amour).

Je l'ai dans l'après midi aussi, pour pouvoir écrire deux heures des histoires nainesques.
Je m'asseois, j'oublie que j'ai un dos et j'écris.
Je me lève et je marche quand ma fille se réveille d'un hoquet, je marche et j'oscille pour la calmer, pour la bercer.
Le soir, je l'ôte un peu, histoire de pouvoir dire que je ne fais pas que ça.
Je profite des autres nains mais bien vite, je réenfile pour pouvoir, si le Mâle est absent, baigner, donner à manger, lire des histoires et coucher.

Puis pendant le repas, que je mange souvent à la cuillère pour ne pas en mettre partout, je me dis que c'est quand même pratique. Que les tâches de sauce tomate de la veille sont bien parties au lavage. Et qu'heureusement qu'elle sèche assez vite.

ndlr: J'ai également une écharpe Amazonas (en sergé machin) qui est très dure et que je n'utilise pas, et une Babylonia de dépannage qui est bien pour les petits modèles mais qui n'est pas aussi souple que la JPMBB (vous en saurez plus dans mon comparatif à venir chez Avis de Mamans).
Ce qui me permet de switcher pour les lavages ;)

Le soir, au moment du coucher, c'est encore dans l'écharpe que je dépose Nano, après avoir tenté tout de même de l'endormir dans son lit. Peine et pleurs perdus, je l'endors en marchant et en la rassurant, attendant patiemment que les deux heures de crises soient passées.

Vers 23h, c'est délicatement que je l'enlève en déposant Nano dans son petit berceau. Je la pose sur ma table de nuit, j'enfile un tee-shirt de pyjama et je me couche.

Pour recommencer encore le lendemain.

ndlr : pour l'enfiler bien vite et parce que je n'ai pas le temps d'aller me faire un atelier de portage, j'ai regardé au moins trente fois les super vidéos tuto du site JPMBB.

Mon écharpe, je l'aime et je la déteste.
Je voudrais pouvoir la quitter parfois, parce qu'elle me renvoie l'image d'un bébé qui ne va pas super bien. Elle me dit tout bas que Nano a besoin, que Nano est petite encore et qu'elle n'est jamais aussi bien que là, contre mon coeur.
Mais mon écharpe je l'aime parce qu'elle est encore ce qu'il y a de plus juste, de plus facile et de plus serré entre ma fille et moi en ce moment.
Mon écharpe fait en ce moment partie de moi, parce qu'elle me permet tout simplement de vivre normalement, de ne pas devenir zinzin quand Nano décide que rien ne va.
Elle me permet de penser un moment que c'est facile en fait, que tout roule.

Voilà, je tenais à écrire ce petit article parce que moi, l'anti-écharpe, je ne quitte plus la maison sans elle. C'est très honnêtement ce qui me permet, ce qui nous permet de tenir le coup et je n'en rajoute pas.

c'est MON précieux!!!


Alors quand je croise des gens qui me disent "han, mais tu l'habitues"
ou des mamies qui me disent "bin oui, c'est la mode maintenant de porter"...

J'ai juste envie de leur laisser Nano sans écharpe, juste deux heures.
Qu'on se marre.
Ou pas.


Et en passant sur le site pour y piquer des photos, je me rends compte que le prix de l'écharpe a baissé et qu'elle coûte désormais 68 euros (presque hein, ne chipotons pas) au lieu des 80 euros d'il y a quelques mois (je sais, j'en ai offert une, appelez-moi veinarde qui achète les trucs avant que les tarifs ne baissent).
pour mon 5ème, je pense à celle-là. Mouahahahaha. Je blague (la violette ira très bien)


Voilà, aucune incitation à l'achat MAIS, quand je vois autour de moi le nombre de nains RGO, je te le dis à toi jeune parent qui te demande pourquoi ton nain hurle en journée, pourquoi tu ne peux pas le poser, pourquoi le tien c'est rien qu'un boulet : porte-le ton nain.


Déjà parce qu'il aime bien. Si tu ne me crois pas, tu peux jeter un oeil sur cet article transmis par ma douce lectrice Barbara (c'est en angliche).
Ensuite parce que tu pourras vivre normalement (avec un poids sur le ventre, certes, mais tu as l'habitude depuis ta grossesse) et tu auras les deux mains libres et les oreilles sans hurlements.
Et à Tatie Relou qui te dit que "tu l'habitues trop, il est trop contre toi",

tu lui réponds qu'on est jamais trop dans ces cas là.


22 avr. 2013

Where is my périnée??

Ce matin, je me suis rendue dans mon centre commercial préféré muni de mes deux nains mâles et de Nanonaine, ayant lâchement abandonné Micronaine à la crèche.
Nous avions quatre missions simples:

- Aller chercher un épaississant pour mon lait histoire d'essayer afin de soulager Nanonaine.
- Récupérer les divines chemises du Mâle au pressing (mon luxe de Multi)
- Passer chez H&M trouver un tee-shirt de pirate pour le centre aéré pirate (oui, les deux nains passent leurs après-midi à jouer aux pirates avec des courageux animateurs)
- Faire quelques courses pour midi ET aller acheter du pain tout seuls (les nains munis de leurs deux pièces de 50 centimes - une chacun - vont acheter une baguette sans moi - je les surveille planquée à 3 mètres).


Avant d'entrer dans notre fabuleux centre commercial, j'ai allaité Nano dans la voiture car je n'apprécie guère de me farcir une heure de courses avec un bébé affamé. De plus, je n'avais pas mis une fringue très facile pour dégainer le nichon, je préférais donc allaiter dans le minibus, les nains sont contenus et ne courent pas partout, c'est aussi bien.
Ils ont donc bouquiné les magazines de voiture (avoir toujours quelques magazines pour nains dans sa voiture, ça vous sauve) et ont évidemment commencé à faire les niais.
J'ai donc demandé à Grand Nain d'ouvrir le colis déposé par le facteur dans ses précieuses mains au moment où nous quittions la maison, quelques minutes plus tôt.

Le carton est posé sur la banquette arrière et les voilà qui oeuvrent...

Moyen Nain l'aide, ils tirent tous les deux comme des bourrins sur le carton et puis voilà, ils ouvrent le tout et me présentent les articles un à un.

alors ça c'est des baballes pour les mamans
oui alors ça aussi, c'est un jeu mais que pour les mamans...
ah, bin ça ce sont des crèmes mais que pour les mamans...
voilà et des liiiiiiivres pour que maman se remuscle de partout
Parce qu'on a beau ne pas tellement en parler, la rééducation du périnée est quelque chose de nécessaire et de primordial.
Cliquez pour jouer





Voilà.
Grand Nain agite les boules de geisha sous mes yeux (et ceux de gens tout à fait normaux qui passent armés de caddie devant ma voiture).
Moyen Nain veut jouer avec les petites baballes (formidable).
Grand Nain veut que je me mette de la crème sur les seins après la tétée (non mais ça va aller).

Et ils veulent que je leur lise "Périnée, arrêtons le massacre"
(c'est quoi Périnée?? c'est quoi massacre??)

Les Nains ont donc ouvert MA fabuleuse Périnée Box qu'il me tardait de recevoir avec dedans :


Kit boules de Geisha Lastic Balls
• Gel lubrifiant intime Elanee
• Nettoyant pour accessoires intimes Kegel 8
• Livre du Dr Bernadette de Gasquet: «Périnée arrêtons le massacre» aux éditions Marabout
• Un bon d’accès à un cours de gym Walea: gym post-partum
• Une huile de massage du périnée Weleda, idéale pour préparer le périnée
• Le cahier du pôle Sport et Maternité du Ministère de la Santé et des Sports


Bref, que du bonheur dans cette boîte pour une jeune maman (surtout Multipare).

Bien souvent, et ça sera un sujet prochain pour notre coach sexuel Vanessa Lope, les femmes ne pensent pas qu'après un accouchement, le périnée va morfler comme ça.
Parfois, on retrouve toutes ses sensations et aucun souci particulier et c'est tant mieux.
Parfois, on ne peut pas prendre une douche sans avoir envie de faire pipi. Et aucun moyen de contrôler.

C'est difficile, on a un peu le sentiment que notre corps nous échappe et il faut pourtant prendre son temps et remuscler tout ça.

Vanessa en parlera bientôt mais aujourd'hui, c'est cette Journée du Périnée que je voulais partager, parce qu'on peut ricaner bêtement en voyant des boules de geisha mais on peut aussi s'en servir.

Je vous laisse aller faire un tour aujourd'hui sur la page facebook d'Avis de Mamans et sur le site où environ 30 Périnée Box seront à gagner, et bien d'autres choses très utiles seront partagées.





Quant à vous, si vous avez des demandes particulières sur le sujet, Vanessa les prend en note et s'efforcera de vous faire un retour rapidement.



PS:

Arrivés dans le centre commercial après le déballage de la Box, Moyen Nain a été chercher sa baguette de pain avec son frère.

- Bonjour Madame la Baguette, on voudrait une baguette (Moyen Nain)
- Huhuhuhu, vous êtes rigolos, voilà les cocos!!
- Merci Madame (Grand Nain)
- Merci et Au revoir Périnée (Moyen Nain )




15 avr. 2013

Je vais bien tout va bien

Nano ne dort que dans l'écharpe.
Nano ne dort qu'une heure seule dans son lit entre 22h30 et 23h30.
Nano ne reste jamais tranquille sauf 20 minutes après les tétées.
Et j'ai trois autres nains à gérer.
Chez moi, ce n'est plus Beyrouth, c'est pire.
J'ai entamé huit livres que je peine à continuer parce que lire en arpentant son appartement munie d'un bébé et d'une écharpe, c'est tout de même peu agréable.
Je me douche entre quatre minutes (huit quand j'ai les cheveux trop sales) le matin à 6h44 ou le soir à 23h44.
Je remets les mêmes fringues que la veille parce que je n'ai pas eu le temps de m'occuper des six bassines de linge de la buanderie.
J'ai des papiers genre paperasse qui font une jolie pyramide sur mon bureau.

J'ai de la bouffe de toutes les couleurs sur mon écharpe de portage.
J'ai des bouteilles d'eau à tous les points relais de la maison pour mon marathon quotidien avec Nano.
La chambre des nains est égale à elle-même et notre salon ressemble furieusement à la chambre des nains.
Je répète sans cesse les mêmes phrases, contenant les mots "on ne..." et "chuuuut", qui se transforment, le soir venu en "mais put***" parce que je suis épuisée.

Je croise le Mâle le matin, le soir, on parle entre deux nains, on sourit, on reprend des conversations trois heures plus tard et on pense à l'heure du coucher.
Je me demande combien de temps on tient à dormir par tranches d'une heure toutes les nuits.
Lorsqu'une copine me dit "purée, je voudrais bien partir au soleil sans les mômes" j'ai juste envie de lui dire "je voudrais bien m'asseoir dans un fauteuil et bouquiner plutôt que de marcher, de me balancer d'avant en arrière quand j'épluche des carottes (oui ça rend aimable) et je voudrais juste prendre une douche sans tendre l'oreille".

Ce ne sont même pas les nuits, finalement, qui sont le plus dures. On s'habitue à ne plus trop dormir. Ce qui est dur en ce moment, c'est l'écharpe 15/24 c'est le fait d'y croire chaque matin en se disant "ça y est, le traitement anti reflux va faire effet".
Et c'est vrai, il y a un mieux, on a environ une demi-heure après les tétées durant lesquelles je peux la poser (pour un repas, pour lire l'histoire des grands, pour donner un bain) mais banco, ça repart de plus belle.
Couchée dans son lit, même épuisée, même avec les yeux fatigués, elle hurle.
Quand par bonheur elle s'endort, elle se réveille en hurlant 10 minutes après. 

Pendant ce temps, j'ai un métier, de quoi écrire et quelques livres à rédiger.
J'ai un blog à tenir et des envies de mettre des mots sur le papier.
Heureusement, j'arrive à m'asseoir quelques minutes entre deux randonnées hibou, heureusement, j'écris vite et j'ai des petits carnets à idées.



C'est tout. Je prends ça avec plus ou moins de philosophie mais surtout un bon mal de dos et parfois une envie de rendre les armes et de dire STOP, je pose l'écharpe, débrouillez vous sans moi. Mais finalement, comme toujours, elle a sa petite tête de hibou bien mignonne, elle fait un petit sourire et puis on oublie tout.

Même les arches de transat inutiles qu'elle ne regarde pas (trop nase).
Même son mobile Pôduku qu'elle mate cinq minutes dans son lit avant de hurler qu'on la sorte de là.
Mais quand même....

Alors merci d'éviter, en ce moment, de : 

- me reprocher de ne pas avoir répondu à un mail ou à un texto.
- m'envoyer des mails sirupeux pour que je promeuve un blog ou un produit en faisant semblant que vous êtes mon ami de toujours, tout en envoyant mot pour mot le même à mes vrais amis de blogs.
- me préciser que c'est "la meilleure période des bébés là en ce moment hein, ils ne marchent pas, ils ne parlent pas?" NON, pardon mais moi j'adore parler avec mes nains, j'adore quand ils marchent et franchement, la logistique nourrisson ce n'est pas mon truc.
- me dire "Woooow, c'est vraiment trop cool, t'es trop cool toi de pouvoir larver chez toi"
- me demander pourquoi je n'ai pas lavé LE slip Spidermachin (message pour Moyen Nain)
- juste me demander si j'ai eu le temps de ???? NON je n'ai pas eu le temps de.
- me téléphoner pour me raconter un truc super génial. Qui prendra 40 minutes. Parce que je n'ai pas 40 minutes.
- me trouver "trop pas sympa" parce que je ne peux pas vous donner un livre pour un concours sur votre blog. Parce que j'avais 10 exemplaires du livre pour ma famille et que si j'en veux à nouveau, je fais comme tout le monde, je les achète. 


Voilà, pardon, je n'ai pas pour habitude de râler ou de me plaindre, d'ailleurs en vrai, ça va déjà mieux en le disant. Mais il est de ces journées que tu commences épuisée et qui ne cessent de t'agacer.

Cela étant, il fait joli dehors, j'ai bien chaud muni de mon accessoire Nano-Charpe et en goûtant près des toboggans je sens que ce lundi pourri-moisi sera carrément chouette.
A demain et puis que cela ne vous effraie pas, quatre nains c'est juste super, le bordel on passe devant en râlant et puis on l'oublie, les nuits on les enchaîne et les rigolades, on les multiplie.

Le nombre de manteaux et de casquettes aussi.

PS: ne vous en faites pas pour mon linge. Mamie Chéwie me vole des bassines de temps en temps...

PPS: ne me dites pas "je n'en ai que 1, ou que 2, ou que 3...alors c'est moins pire". NAN c'est pareil. Vraiment pareil.
ON SAIT que ça va se terminer un jour. Mais quand on est dedans, aaaaaaargh...(oui, c'est imagé).

13 avr. 2013

Mode Hibou?

Vous le savez, je cours après le temps.
Je cours aussi après des chaussettes PROPRES qui ne soient pas célibataires.

Pour les chaussettes, on s'arrange, parfois les nains se retrouvent avec des chaussettes qui se ressemblent. Ils n'aiment pas ça, ils râlent, mais bon, personne n'y voit rien et tout le monde est content. Cela ne résout pas mon problème de chaussettes seules mais au moins ça ne nous empêche pas de partir pour l'école.

Concernant mon boulot et mon blog, ce manque de temps me force à faire des choix.
Je refuse énormément de partenariats, de billets sponsorisés et de demandes d'articles en tout genre.
Parce que mon temps est précieux et que rédiger un article pour vous proposer de gagner un tee-shirt personnalisé ça me prend tout de même une heure et que je n'ai pas une heure à perdre.

MAIS.
Il y a certaines propositions que je ne refuse pas.
Parce qu'elles m'intéressent, parce que je les trouve drôles ou tout simplement parce qu'elles me permettent de tester des choses innovantes.

La proposition du site Moo était simple : vous pouvez vous faire faire des cartes de visite originales et gratuitement. Si le service vous a plu, vous pouvez éventuellement en parler.
Le plus de Moo? La possibilité d'importer ses propres créations sur des cartes de visite, des cartes postales et des autocollants.

En gros, si j'avais voulu faire une série d'autocollants avec le logo Mamans testent pour coller sur tout ce qui passe, j'aurais pu.  J'aurais pu aussi me faire des chouettes cartes de visite à distribuer à qui mieux mieux.

En fait j'ai déjà des cartes de visite et je les oublie tout le temps dans leur petit carton à carte de visite.
Du coup, c'est un peu inutile. Alors j'ai demandé à Monsieur Moo si je pouvais faire des autocollants plutôt, c'est marrant les autocollants. Et puis comme ils étaient trop petits pour faire des autocollants "Parents qui craquent", j'ai fait des autocollants Mode Hibou.



En hommage à Nanonaine et à tous ces petits rigolos qui persistent à garder les yeux grand ouverts sur les coups de 4 heures du matin.

A coller sur un ordi, sur une nacelle, sur une coque auto ou une coque de téléphone. A coller sur une porte de chambre, sur un lit ou un frigo. A coller où on veut.

Mais puisqu'il me faut tout de même rendre hommage à Monsieur Moo, je dois vous dire que j'ai été plus que satisfaite du service.
Un site très simple, un chargement des photos rapide et une livraison aux petits soins. 

La qualité des autocollants est super, vous le verrez pour ceux qui en veulent, on distingue le trait de crayon de ma chère soeur, Chloé Perarnau (j'en profite pour linker son site de faire part pour les mamans intéressées).

Bref, pour toutes celles qui ont besoin de cartes de visites ou qui souhaitent faire des cartes postales de qualité, n'hésitez pas à passer par ce site. Personnellement, je passais par un concurrent jusque là mais je pense que je vais recommander des cartes postales chez eux car j'ai envie de me faire des cartes jolies jolies à mettre dans la chambre des nains. Et à envoyer pour la nouvelle année (enfin l'an prochain, je crois que pour cette année, c'est rapé).

Côté tarifs, on reste dans du très très correct puisque j'ai pu, avec un bon cadeau de 40 euros obtenir 100 autocollants avec la livraison. Les cartes de visites ne sont pas très chères non plus et j'aime beaucoup  leur concept de mini-cartes de visites (en lien) et les cartes de boss qui, à mon sens, est bien plus utile car peut rester plus discret dans un portefeuille de maman déjà chargé à bloc.

Les petites photos, c'est choupi aussi, ça fait des petits cadeaux aux mamies, je vais donc en user et en abuser. Je suis une photo-addict. Surtout que je trouve mes nains beaux. Oui, je sais, moins que les vôtres, mais bon.

Et, dernière idée que je trouve top, ce sont les cartes de visites Facebook, super originales.



Bon, bref, voilà, une bien belle découverte que ce site, Moo, qui livre dans le monde entier et qui, très sincèrement, fait du très bon boulot.
Je sais que souvent, quand il s'agit de cartes de visite, on hésite à en commander de peur d'avoir une qualité pas franchement chouette mais là, vous pouvez y aller, sérieusement, c'est du bon boulot. 



Comme je ne sais absolument pas quoi faire de mes 80 petits autocollants (oui, j'en ai déjà offert 20), je vous laisse vous abonner à la newsletter pour savoir comment faire, je prépare ça tout de suite!!



Je ne les vends pas hein, Moo me les a gentiment offert, mais du coup, vous n'aurez qu'à m'envoyer une enveloppe timbrée à vos noms et adresse et je vous mets ça dedans. 
Voilà, pour ceux et celles qui sont intéressés...inscrivez vous pour tous les détails!!

PS: il y a une Newsletter une fois tous les deux mois environ donc je ne floooooderai pas.
Et c'est dans la colonne de gauche que l'on s'inscrit!

Encore merci à Monsieur Moo en tout cas pour cet envoi !

12 avr. 2013

En arrière?

Ce billet va être brouillon parce qu'évidemment j'ai les idées en tête et jamais assez de temps pour les poser vraiment. Mais j'avais envie de l'écrire aujourd'hui.

Peut-être est-ce parce qu'aujourd'hui cela fait pas mal d'années que nous partageons lui et moi le même verre un peu crado dans lequel nous posons les brosses à dents, peut-être est-ce tout simplement de notre âge, peut être est-ce juste parce que je me suis questionnée et que j'ai avancé. Un peu.

Je crois que c'est quelque chose qui nous arrive souvent.
De regarder en arrière, de regarder vers l'avant et de se dire "et si?".

Et si je n'avais pas dit oui.
Et si tu ne m'avais pas vue.
Et si le fait d'avoir eu des enfants ne nous avait pas rapproché et soudé.
Et si nous nous étions éloignés.
Et si.

Ce n'est pas le cas. Mais si ça l'était. Quel choix me resterait-il?

Je lisais ce matin le mot d'une amie qui revient sur un choix difficile qu'elle a du faire et qui, au delà même du questionnement "bien ou mal" "raison ou tort" m'a fait réfléchir sur la manière dont nous avançons en couple, dont la manière dont nous cheminons, seules. Sur la manière dont nous nous jugeons, sur la manière dont les autres nous jugent. Alors que nos choix n'appartiennent qu'à nous. Il n'y a que nous qui puissions dire.

J'avais au téléphone il n'y a pas si longtemps, une amie qui pourrait être moi et qui se demandait comment avancer, comment reconstruire. Et s'il le fallait? Et si elle le voulait?

J'ai le sentiment que nous sommes toutes dans une phase de notre vie où nous avons avancé un brin et où il est question de faire une halte. De regarder derrière soi, de regarder devant soi, et de choisir de continuer par ce même chemin, ou d'en prendre un autre. Parce que nous avons des enfants, certes, mais parce que la maternité (je parle pour moi mais ça marche pour les pères) a révélé aussi ce que nous avions d'essentiel dans nos vies.

Nous sommes à un moment de nos vies où nous avons changé. Parce que la maternité nous a changé, parce qu'elle nous a emmené quelque part où nous n'aurions jamais pensé atterrir. Personne ne sait ce que cela déclenche. Personne ne peut prédire ce qu'il va devenir.

Je pense au couple, tout d'abord, car c'est en couple que je suis, avec les quatre preuves que nous nous aimons, avec les quatre traits d'union entre nous.
Je pense aux choix de vie que nous faisons, aux moments où nous avons dit "ça sera comme ça", aux moments où nous avons décidé de faire et de devenir autre.

Ce n'est pas grand chose, bien sur, mais le "basculement" est bien là. Nous avons changé.

Il y a des choses qui ne comptent plus, parce qu'elles ont finalement bien peu d'importance désormais.
Il y a des choses qui ont une valeur inestimable et qui écrasent le reste.
Nos vies ont changé.

Je regarde en arrière ces années écoulées, ces phrases énervées dites durant des nuits hachées, des mots dépassant la pensée. Parce que c'était ça ou devenir timbrée.
Je regarde en arrière et je me dis que le chemin parcouru n'était pas si facile. Enfin si, il l'était, vu de loin. Mais quand on y est, ce n'est pas évident. Et on peut se ramasser. Pas mal de fois.

Nous nous en sortons bien.
Pour l'instant.
On ne peut jamais savoir mais peu importe finalement.



Je me souviens de cette phrase dite par quelqu'un qui saura que c'est elle, à la naissance de son premier enfant.
Elle me disait "je pleure, je pleure, parce que nous ne pourrons jamais être aussi heureux qu'à cet instant précis".

Le temps passe et je me demande.
J'ai envie de dire "c'est vrai, c'était un moment de bonheur, c'était un moment où nous ne savions pas. Un moment où nous ne pensions pas à tout ce qui allait arriver, un moment où nous n'avions pas à prendre des décisions, un moment où nous n'imaginions pas combien certaines choses allaient nous toucher et nous faire vaciller".

Et en même temps.
En même temps j'ai envie de me dire après avoir fait les lits des maboules et rangé (enfin tenté de ranger) leur chambre, qu'on ne peut jamais savoir. Que ce bonheur là, nous en avons pris, nous l'avons consommé, nous en avons profité. Qu'il a été bien entendu bousculé par les aléas de la vie, par le quotidien, par des détails qui n'en sont parfois pas et qui ne dépendent pas de nous.

Mais il en reste à vivre Plein. Je pense qu'aujoud'hui, j'avais besoin de faire cette halte. De me poser. De me rendre compte. Nous sommes seul(e)s responsables de ce que nous choisissons de faire. Mais laissons les autres nous y aider et nous accompagner. Prenons le temps de regarder un peu le chemin parcouru.
Regarder en arrière c'est utile parfois, se dire qu'on a fait comme on a pu, ça fait du bien.

J'aime me dire nous ne sommes peut être pas la perfection mais qu'on s'en fout.
Qu'on rigole bien tous les deux, tous les six, et que c'est le principal.
Qu'avec les années, nous apprenons à sortir ce et ceux qui encombrent nos vies.
Qu'avec le temps qui passe et les mots qu'on se dit, on se connaît mieux encore et on apprend à savoir ce que l'on vaut, ce que l'on est.

Peut être que regarder en arrière donne envie d'avancer.
En tout cas, ça me fait cet effet là. Qu'au delà des enfants, les personnes que nous sommes devenues ont encore quelque chose à se dire, à faire et encore mille choses à raconter.
Que ce basculement a fait de nous des êtres capables de continuer ensemble sur la même route.

Tant mieux.
Je sais que ce n'est pas le cas de tous et de toutes.
Je sais.
J'avais juste envie de poser, non pas un bilan, mais un petit caillou pour fêter ce jour.
Entre deux "on ne saute pas sur le canapé" et "on ne claque pas les portes", savoir que je suis là où j'ai demandé à être. Avec lui.
Et si?
Les "et si" m'importent peu. Les choix ont été faits. Je les porte en moi.







11 avr. 2013

Témoignage PMA, celles (et ceux) qui attendent.

C'est un second témoignage de PMA que j'accueille aujourd'hui sur le blog. Celui d'A. qui a tenu à relater son parcours. 
Le premier témoignage était là, émouvant et tellement vrai, si vous souhaitez le retrouver.

Je sais que certaines (j'en fais partie) ont plutôt à se soucier de faire attention pour ne pas tomber enceinte. Je sais que d'autres, bien d'autres, attendent. Longtemps. Et qu'au delà du médical, c'est tout ce que nous sommes qui prend une sérieuse claque.

Ce témoignage aurait pu inspirer notre coach sexuel, parce que faire l'amour parce qu'il le faut, c'est tout ce qu'on ne veut pas. Et pourtant. 


Je vous laisse avec cette maman et j'en profite pour serrer fort celles qui attendent. Parce qu'on a beau ici rire des nains, râler sur les nains, crier sur les nains...nous n'oublions pas pour autant leur valeur. Et ce qu'ils ont fait de nous.




Episode 1 : on arrête tout !
Octobre 2005, la libération !!! Décision commune, j’arrête la pilule !!!! Sans me douter de ce qui nous attendait : des peurs, des doutes, des joies, de l’impensable, des angoisses, des douleurs.
Avec le recul, je me dis « pourquoi » ??? Vouloir être mère devrait être si simple ! Pour certaines, il suffit d’y penser pour être enceinte, pour d’autres…

Je fais partie de la 2ème catégorie.


On dit que devenir mère est le plus beau des cadeaux, qu’il fait que le couple soit solide car la venue d’un enfant remet tout en question. Ce qu’on ne dit pas (ou peu) c’est que la « conception » (je n’aime pas ce mot mais à défaut d’un autre !) met aussi à mal le couple et même des années plus tard laisse son empreinte.

Le temps passe, l’envie se renforce de plus en plus, elle est là, tapie dans un recoin de notre esprit pour ressurgir dès que l’occasion se présente. Mais rien, toujours rien, le néant, le vide absolu… Je me pose des questions, mon homme, se sentant moins impliqué, n’entend (ou n’écoute pas)  mon inquiétude (que bien sûr, en tant que femme qui se respecte je distille à coup d’allusion espérant que mon cher et tendre décode tout seul ce que je veux / peux pas lui dire).

Je le sais, je le sens, quelque chose ne va pas.


Des câlins spontanés, dictés par l’envie et le désir, on glisse petit à petit vers les câlins dictés par le calendrier. Pour le moment, je ne dis rien, je me mets la pression toute seule, j’écoute mon corps qui me dit « ça y’est, c’est le moment faut y aller ».
Oui, mais… Oui, mais quand on sait qu’on DOIT le faire PARCE QUE c’est la bonne période, forcément, l’élan de désir manque de spontanéité et ça se ressent. Psychologiquement, c’est dur, on se fait des nœuds au cerveau, on a toujours cette petit voix dans notre tête qui nous dit « je DOIS tomber enceinte (parce qu’on en a très envie, qu’on se le dise), il FAUT faire l’amour car c’est le bon moment… »


Que dire de la 2ème partie de cycle où le moindre symptôme nous met la puce à l’oreille, où le moindre retard  fait bondir notre cœur…
On cherche des signes n’importe où on s’imagine tout pour se rassurer… Et puis, on se raisonne, le temps passant, on se fait à l’idée que ça ne sera pas cette fois-ci mais on a quand même ce petit espoir caché au fond de notre cœur « tant que les règles ne sont pas là… ».

Combien de tests pipi j’ai pu faire, combien de fois je me suis retrouvée à le regarder en pleurant de rage, de colère, de déception… Combien de fois j’ai regardé avec envie et jalousie ces femmes avec leurs gros ventres ???


Je me sens le ventre vide, le cœur vide, je n’arrive pas vraiment à exprimer cette douleur sourde tapie au fond de moi, qui ne demande que peu de choses pour venir me tourmenter. Pourquoi, moi ?  Je cherche des réponses, qu’est-ce que j’ai pu faire pour mériter ça ? Est-ce que j’ai fait quelque chose de mal ? Et si le problème vient de moi, si mon homme me quitte à cause de ça ? Pourquoi, et si, comment ???
Je ressasse toutes ces questions sans arrêt dans ma tête.
Et que dire des diverses réflexions  du genre « c’est ds la tête, ça viendra quand t’y penseras plus » ou encore « ben alors, vous avez perdu le mode d’emploi » ?
Petit à petit, l’idée fait son chemin dans notre couple « y’a un problème »…



Episode 2 : le 1erpas

Et puis,  la décision est prise : aller consulter mon gynéco habituel.  Rendez-vous pris, j’expose le problème. Il l'est pas très causant, me dit « faut faire le test de huner ». Sachant que j’ai une ovulation capricieuse et que ce test  se fait pendant l’ovulation, y’a déjà un hic….
Je me rappelle encore du « déroulement » de ce test . J’ai dû rentrer du boulot entre midi et 2 pour copuler  faire l’amour et la cata, limite si on ne s’engueule pas, on bloque l’un comme l’autre, tout se fait dans la colère, les pleurs et la précipitation… Je me sens humiliée de devoir faire cet examen, mon homme se braque, le prend très mal (pas sur l’examen en lui-même mais sur le côté programmé). Bref, très mauvais souvenir qui est pourtant encore très présent dans mon esprit.

3 jours plus tard, direction gynéco pour les résultats.
Et là, grosse claque ! Commentaire « y’a pas de spermatozoïde c’est inquiétant » !!

Sous le choc, je ne sais pas quoi dire et je ressors du gynéco complétement déstabilisée et avec cette peur qui me noue les entrailles « sans spermatozoïdes, pas d’enfants » ! Et cette peur viscérale qui vous retourne dans tous les sens, qui vous prend aux tripes « et si je ne peux pas être maman » ?

Après réflexion, je m’oriente vers un autre gynéco, spécialisé dans l’infertilité (et qui deviendra, pour le meilleur et pour le pire, mon nouveau «  meilleur ami » pendant plus d’un an !).

Janvier 2007, on met le pied dans la PMA. Cette fois-ci, plus d’échappatoire, il y a toute une batterie d’examens à faire : diverses prises de sang pour le taux d’hormones, spermogramme pour mon homme, hystéro machin chose truc (qui s’est soldée pour moi par une allergie à l’iode avec  un petit tour aux urgences  à la clé !) .

Juillet 2007, tous les examens ont été fait, le verdict tombe : mauvaise ovulation « dysovulation » pour moi et glaire de mauvaise qualité. Le traitement ? Des piqûres durant la 1ère partie du cycle (Gonal) avec prise de sang et écho régulières (tous les 3 jours) pour voir l’évolution, puis déclenchement de l’ovulation par une autre piqûre (ovitrelle) et ensuite, sous la couette !!!!

On (ou plutôt je) ne réalise pas vraiment ce qui nous attend. Bon, ma 1ère angoisse, les piqûres, je déteste les aiguilles et je dois (oui, oui, moi toute seule comme une grande) me piquer moi-même avec des seringues pré remplies. Je demande le secours de mon homme qui va gérer cette partie du traitement « avec grand plaisir ».

L’été passe, avec malgré tout, toujours cet espoir qui me fout en l’air quand les règles arrivent… Le moral est pas tip top, la libido, on n’en parle même plus, elle est inexistante car pour moi faire l’amour = faire un bébé or comme j’ai des problèmes, à quoi ça sert de faire l’amour ?

Je n’arrive plus à concevoir l’idée de faire l’amour par plaisir et envie. Et en plus, les rares fois où j’arrive à me laisser aller, j’ai toujours cette petite voix qui me dit « est-ce que c’est la bonne période »  ou alors « bon, je suis en ovu (enfin, je crois) donc il FAUT faire l’amour.

Episode 3 : allez hop, on y va !

Une fois le verdict posé, reste à savoir si on en parle autour de nous et à qui ? Personnellement, j’en parlais volontiers sans forcément rentrer dans les détails. J’ai dû mettre mon employeur au courant car les prises de rendez-vous du gynéco n’allaient pas forcément me laisser le choix de l’horaire.

Septembre 2007 : ça y est, la machine est lancée, les piqûres ont démarrées. Mais… Oui ?, mais, y’a quelque chose d’étrange, j’ai des bouffées de chaleur, le cœur qui tape, je me sens, je sais pas, comme un mal être sournois qui plane au-dessus de moi sans arriver à dire ce que c’est. Après être allé voir gynéco, on baisse le dosage ( les hormones me jouent des tours). Mais de fil en aiguille, j’arrête le traitement car je fais des crises d’angoisses. Le début du traitement a été l’élément déclencheur de quelque chose qui me menaçait depuis un petit moment suite à une série de bouleversements familiaux dans ma vie.

Mars 2008 : bon, ça y est, les crises d’angoisses sont un « lointain » souvenir, on redémarre le traitement. Tout s’enchaîne, les piqûres, les prises de sang, les échos… Je réagis bien au traitement, l’ovulation est déclenchée et on passe aux travaux pratiques.

Côté soutien, j’ai trouvé un forum formidable, petit par sa taille mais grand par son soutien et son amitié (la CQLB family va se reconnaître !!!)

2 semaines plus tard, le verdict. Pendant ces 2  semaines, j’oscille entre espoir, peur, espoir, peur. Je vis au gré de mes humeurs qui sont de vraies montagnes russes, en un claquement de doigt, je passe de l’espoir au désespoir.

Malheureusement, le 14ème jour, au matin, elles sont bien là…. Bon, ben, ce n’est pas grave, c’est comme d’hab ! Et oui, maintenant, j’entre dans la période où de toute façon, c’est normal que je ne sois pas enceinte. C’est normal que toutes les filles autour de moi (cette année-là, il y a eu 4 grossesses dans ma famille dont ma sœur).
On devient aigri, on a plus envie d’entendre ces femmes (proches ou non) venir nous crier leur bonheur à la figure et ensuite, venir se plaindre de leurs nausées ou autres maux de la grossesse… On s’enferme dans notre bulle de malheur, on se laisse porter par le courant mais de manière blasée et défaitiste…


Avril 2008 : hop, c’est reparti pour un tour. Et là, ça commence mal, je réagis moins bien, en 1 semaine, je vais aller voir mon gynéco 5 fois sans compter que j’ai le droit à une prise de sang toutes les fois !
Et puis encore et toujours ce même résultat, toujours négatif…

Allez, on repart pour un tour… Et là, mauvaise nouvelle, au vu de mes derniers résultats « pas fameux », si pour ce cycle rien, on passe en IAC c’est à dire insémination artificielle. Là, je me prends une grosse claque, le moral est au plus bas ! On passe de la stimulation simple aux IAC puis après, ça sera quoi, les FIV et puis après, plus rien ?

Je remonte la pente tant bien que mal, et attaque un nouveau cycle de piqûre. Je réagis très bien au traitement. "Conditions parfaites réunies" dixit gynéco.

On déclenche, retour sous la couette. Et encore 14 jours d’attente. Et là, ça tourne dans ma tête, là, cette fois-ci, toutes les conditions sont là et si cette fois, ça marchait….
Mais les douleurs significatives des vilaines sont là, je ne me fais pas d’illusion, de toute manière, ce n’est pas possible que je sois enceinte. Le 14ème jour…. Rien, pas de règles…
Mouais, bizarre quand même car la fois précédente, elles ont débarqué pile poil 14 jours après. 15 jours, rien, 16 jours rien…Je ne veux pas faire de test de grossesse, ça a toujours été négatif jusqu’à présent, y’a pas de raison que ça change.

Oui, mais, j’ai toujours pas mes vilaines… Je deviens  chèvre, mon homme souhaite attendre encore avant de faire un test. 17 jours, je pète un plomb, je pars du boulot entre midi et 2 au labo pour faire la prise de sang, j’aurais les résultats ce soir après 17h.

Je n’ai rien dit à personne, autant vous dire que l’après-midi est très longue, je tourne en rond… 17h30 je vais chercher les résultats. On me tend une enveloppe et je ne sais pas comment mais je tiens le coup, je ne l’ouvre pas, je veux le faire avec mon homme.
30 mn plus tard, j’arrive à la maison et je dis en tendant l’enveloppe « j’ai fait une prise de sang, les résultats sont là », je n’ai même pas le temps de préciser que j’ai pas encore regardé que mon homme me l’arrache des mains pour l’ouvrir. Et là…. Je vois tout une liste de taux avec des semaines en face…. Je regarde en haut de la page «  2426UI/L »

Pas d’explosion de joie, on se regarde, je dis à mon homme « je suis enceinte » et puis rien… On se sent bête, on ne sait pas quoi faire ni comment réagir…

Ca y’est, je suis ENCEINTE !! Moi qui attendais ce moment avec tellement d’impatience, ben, on y est… Je me sens perdue, je ne réalise pas, d’autant plus que je n’ai aucun symptômes si ce n’est de la fatigue.
Le 1er mois passe, le 2ème, rien de particulier, pas de symptôme. Puis l’écho du 1er trimestre. J’y vais avec mon homme un peu angoissée mais contente de voir notre petit trésor.

Et là… Le ciel s’écroule…. Clarté nucale très épaisse et œdème généralisé… Problème de trisomie ou cardiaque. Je dois aller faire  une autre écho le lendemain avec un gynéco spécialisé dans les diagnostics anténataux. On ne comprend pas, on ne réalise pas ce qui se passe, on ne veut pas le croire.
Non, pas nous, pas après toutes ces épreuves ! Pourquoi, qu’est-ce qu’on a fait ? Ca tourne dans la tête, je sais pas, je sais plus, je n’arrive plus à croire à cette grossesse…

Le lendemain, confirmation du diagnostic, je dois entrer à la maternité le mercredi pour passer un examen plus poussé, faire un prélèvement du chorion (ce qui donnera plus tard le placenta) pour analyser l’ADN du bébé. Je vous passe les détails des 3 jours. Le jour de l’examen, c’est un véritable cauchemar dont j’ai l’impression de ne pas pouvoir sortir. L’examen se passe mal, j’ai mal, si mal que le gynéco ne peut faire le prélèvement et me dit « il faudra faire une amniocentèse ».

Là, je m’effondre, je pique une véritable crise de nerf, non, je ne peux pas attendre encore 2 mois, sentir le bébé bouger pour qu’on me dise quoi, qu’il n’y a rien à faire et qu’il faut pratiquer une interruption médicale de grossesse ?
Non, non, non, c’est inconcevable ! Sur mon insistance, le gynéco retente le prélèvement. D’un coup, j’entends « il n’y a plus de RC »… Et là, je comprends, le cœur du bébé a cessé de battre. Je ne réalise pas (on m’a donné un anxiolytique) mais je me sens soulagée d’un grand poids, la nature a décidé pour nous. Je dois subir une aspiration / curetage le lendemain mais j’ai le droit de rentrer chez moi.


Le temps passe, j’essaye de cicatriser cette douleur omniprésente au fond de mon cœur, je suis suivie par une psy, j’ai des hauts et des bas. Mais je n’oublie pas ce petit être qui a vécu quelques mois en moi. Dans mon cœur, elle (car on a su que c’était une petite fille) fait partie de la famille, c’est un petit ange qui veille sur nous. Les résultats tombent, aucune anomalie, c’est « la faute à pas de chance »…

Les mois passent, la douleur s’estompe. Puis en octobre, on relance la machine. Cette fois-ci, c’est insémination. On se lance, personnellement, je suis, je sais pas trop, je le fais mais sans espoir ou désespoir, je le fais car « il faut » en passer par là. Et puis, le jour où mes règles devaient arriver, rien.. J’attends quelques jours, je fais un test et bing, positif…
Bon, on ne s’emballe pas, on attend pour voir. J’ai quand même le droit à une hyperstimulation (une dizaine de kystes sur les ovaires qui ont triplés de volume) qui va s’estomper au cours du 1ertrimestre. J’essaye d’être sereine mais l’angoisse reste tapie au fond de moi.

Viens l’écho officielle du 3ème mois, j’ai le cœur qui bat aussi vite je pense que celui de mon bébé. Et puis, là, je le vois et tout va bien, aucune anomalie ! J’ai l’impression qu’un grand poids s’enlève de mon cœur… Je vais profiter de cette grossesse même si à chaque écho (j’en aurais une tous les mois) ma tension bat des records.
Mon petit cœur (je l’appelle comme ça) est prévu pour le 27 août, on ne veut pas savoir le sexe. C’est un bébé très dynamique qui bouge énormément. Il bouge tellement que le 6 août 2009, on part à la maternité car contraction (depuis début juillet, j’avais le col raccourci et ouvert côté interne), à 8h, je perds les eaux et à 10h44, on me pose une magnifique princesse de 2 kilos 610 et 44 cm. Ca y’est, après ce long combat, je tiens enfin notre enfant tout contre moi.


Justine a maintenant 2 ans, c’est une petite fille magnifique qui nous ravit de jour en jour et qui illumine nos cœurs. On se pose la question du petit frère ou pas, j’ai envie, j’ai pas envie mais je ne veux pas refaire de traitement. On laisse la nature faire tout en se disant bien « tu parles, cours toujours… »


Et puis…. Mi-septembre 2011, des signes m’ont mis la puce à l’oreille, je fais un test tout en me disant « c’est pas possible » mais j’y crois un peu quand même… Et puis, en 1 mn, une petite barre s’affiche… 6 ans à quelques jours après avoir arrêté la pilule, après des années de combats et une merveilleuse  princesse, j’attends un « bébé couette » …


Voilà, je voulais juste apporter mon témoignage et mon soutien à tous les couples qui passent par des difficultés et même si vous n’y croyez pas, tout est possible et un miracle aussi !!!

10 avr. 2013

Non, ton parent n'est pas (si) pourri-moisi.

Ami Nain.
Je m'adresse à toi car je te sens désespéré.

Oui, tes parents sont des boulets.
Oui, ils frôlent parfois même la crétinerie lorsqu'ils refusent de te laisser regarder un quatrième épisode des Ninjago.
Oui, ils sont fiants (surtout lorsqu'ils sont fatigués ou qu'ils ont faim - surtout Papa).

Mais tout de même, ce sont tes parents et tu les aimes.
En tout cas, moi, j'aime mes parents. Pas toujours (rapport au 4ème épisode des Ninjago) mais souvent.
Encore plus quand Maman passe devant le Mac Dal et tourne le volant vers le Drive. Qu'on commande 3 boîtàcalories et qu'on ne mange quasiment rien mais qu'on veut le jouet.
Encore plus quand on ferme les volets du salon et qu'on regarde un dessin-animé avec Papa dans le canapé.

Fin de la minute niaise. Les parents sont tout de mêmes des boulets.
Ils râlent. Ils nous houspillent (oui je suis cultivé) et ils font tout le contraire de ce qu'ils nous demandent. Chez vous, je suis certain que c'est la même chose. Ne dites pas non.

Votre mère ne vous hurle t-elle pas d'arrêter de hurler??? (pardon mais c'est débile non?)
Votre père ne vous coupe t-il pas la parole systématiquement alors qu'il vous demande tout le temps de ne pas interrompre les autres? (surtout pour parler de trucs totalement inintéressant)

Bref, vos parents sont irrécupérables. Pourris, moisis et bons à donner à des nains moins regardants. Ils mitonnent à vos amis des inepties sur votre compte. Ils font croire à tout le monde qu'ils sont de bons parents. Et vous, dans l'histoire, vous devez vous farcir des boulets.
Qui râlent du matin au soir. Qui se plaignent de l'heure matinale de leurs réveils, qu'il soit, d'ailleurs, 6h28 ou 7h02.
Qui nous trouvent bruyants, pénibles, super pénibles et même carrément pénibles.

Alors que nous sommes mignons. Juste mignons.
Non, nous ne "beuglons" pas, nous sommes obligés de parler fort pour nous faire entendre.
Non, nous ne "pissons" pas partout, nous avons juste légèrement ripé.
Que de malentendus...

Cela dit pour toi Ami Nain qui, comme moi, a parfois juste envie de balancer tes parents par la fenêtre (si tes mini-muscles te le permettaient) voilà quelques petites remarques sur les capacités de ton parent qui te feront peut être changer d'avis.
Car non, le parent n'est pas un incapable. Non.

Il sait faire plein de choses et je te le prouve avec ces dix petites choses qui te paraissent peut être dérisoires mais qui font la richesse de ton parent. Après cette lecture, tu pourras aller serrer bien fort ton parent. Mais pas trop, après il va te demander de lui rendre service.



1) Le Parent est un gentil Sherpa

Hé oui, le parent sait porter plein de trucs en même temps. Bien souvent, il se charge comme une mule pour ne pas avoir à refaire le trajet en sens inverse (en sortant les courses du coffre il ressemble à un caddie humain) et s'il ne porte rien de plus que son propre sac, il sait supporter tes propres affaires sur un long trajet.

Exemple: Maman porte son sac à nain. D'ailleurs, son sac à main n'est pas vraiment un sac à main. Elle fait genre "j'ai un vrai sac de fille" mais il n'en est rien. A l'extérieur, un joli sac pour donner le change, à l'intérieur c'est pire qu'un carton de brocante. On y trouve quelques affaires à elle, généralement son portefeuille et son téléphone, voire un peu de maquillage ou un stick à lèvres. Et puis tout le reste: couche (qui n'est plus mettable puisqu'elle séjourné deux mois dans un sac  main), lingettes sèches, pom'pote ouverte puis refermée (donc moisie), petits jouets amuse-nains et stylos, crayons de couleur, vieille chaussette et papiers à conserver (tout froissés).
Le sac à main de maman pèse donc au bas mot près de 5 kilos. Le poids d'un chat mort. Charmant.

A quoi tu peux ajouter sans crainte : un sac de goûter pour l'école, une peluche, un livre (pour montrer à la maîtresse), ton bonnet (finalement tu as trop chaud) et ces petites voitures-là, que maman peut mettre dans sa poche vide.

Elle est ridicule ainsi chargée avec ses clés de maison dans la bouche mais elle s'en sort bien et pendant ce temps là, toi, tu ne portes rien. C'est bien normal tu es un nain.

Papa?
Pareil.
Il a beau porter un sac, il peut te porter sur le dos ou les épaules.
Pour le remercier tu peux lui gratter le crâne ou lui tirer légèrement le cou, il aime bien ça.

Bref, le parent est un bon sherpa, use et abuse de sa force et de ses muscles. Et s'il ne veut pas te porter ou porter tes affaires, refuse d'avancer, pousse un cri énervant et râle comme un vieux putois. Si vous êtes en retard à l'école, ça marche excellemment bien.







2) Le Parent sait retenir sa respiration très longtemps

Effectivement, ça n'a pas l'air très utile comme ça mais songe-y le matin quand tu as déposé une énorme bouse aux toilettes et que tu n'as pas forcément le courage de t'essuyer seul. C'est vrai après tout, s'essuyer c'est franchement pénible. Il faut tendre le bras et attraper le rouleau, dérouler un peu (trop) de papier et s'essuyer en risquant de s'en mettre sur les doigts. Biiiiiiiiih.
Le mieux? Appeler ton parent. Il petit déjeune?
Peu importe, il va passer en mode apnée-râleur:

- Papa???? J'ai fini!!!!
- Non mais je déjeune là, tu ne peux pas t'essuyer tout seul maintenant?
- NAN!! Je n'y arrive pas!
- Bin tu attends...

Laisse poser deux secondes et récidive:
- Mamaaaaaan??? J'ai fini!!!
- Demande à Papa moi je bois mon café!
- Papa????

Même si tes deux parents font la sourde oreille, persiste à les appeler.
Pour les faire rire, tu peux faire semblant de tomber dans la cuvette (toujours un succès) ou tu peux t'accrocher à leur pantalon en tirant fort (le parent aime avoir les fesses à l'air pendant qu'il t'essuies, ça le rend jovial et il rit de bon coeur - ou pas).



3) Le Parent sait conduire et changer les CD en même temps (et plein d'autres choses)

Au départ, ils font leur chochotte.
"Quand je conduis je ne peux pas faire autre chose, c'est dangereux".
Bien sur.

Mais quand on VEUT la chanson "Lisette" d'Henri Dès, on ne peut pas attendre.
Quand on a faim c'est pareil.
Quand on a perdu son doudou c'est la même chose.

Action/Réaction.

Avec un peu d'entraînement, le parent est donc capable de conduire et de :
- changer un cd moisi (genre Vincent Delerm - ma mère est fan) pour de la vraie bonne musique (genre les Bouskidou). Si si, elle peut fureter dans la boîte à gant, sortir le CD, le mettre dans sa bouche, éjecter l'autre, switcher, remettre l'autre dans sa bouche puis dans la boîte à gant. Tout cela en râlant (comme toujours) et en passant une vitesse. Après ils s'étonnent que nos CD soient rayés mais c'est certain qu'en les mettant dans la bouche hein...

- ouvrir une compote ou un paquet de gâteau. Quand on a faim, il faut manger. Peu importe qu'on soit sur l'autoroute. Une compote, ça s'ouvre avec les dents, un emballage de Savane, ça s'explose entre les doigts. Voilàààààà, c'était pas compliqué. En tendant le bras, ils peuvent même vous le tendre. Si vous êtes joueur, faites le tomber. Et hurlez.

- vous engueuler. Pour vous engueuler, pas besoin de leur demander deux fois. Ils savent très bien le faire. Ils se retournent (alors que c'est dangereux tout de même), crient (alors qu'on entend plus la musique) et nous menacent avec des trucs débiles genre "si tu n'arrêtes pas tout de suite de mordre ton frère, je t'arrête sur le bord de la route" (super crédible) ou encore "je vous préviens, si vous n'arrêtez pas de vous balancer des trucs à la tronche, vous êtes punis dans votre chambre quand on rentre" (on s'en fout, on est tous dans la même chambre, on pourra se marrer).

Bref, le parent est multi-tâche en voiture.
Mais n'hésite pas à lui rappeler qu'il est ultra dangereux de téléphoner en conduisant.
Faut pas rigoler avec la sécurité.



4) Le Parent peut se doucher très vite



Mais oui c'est une question d'habitude aussi.
Avant de t'avoir, le parent prenait de loooooongues douches. Et même des bains.
Mais si, je te jure. Il avait même des trucs à se mettre sur le corps genre "gommage" ou bien "masque à laisser poser 30 minutes". Mouahahaha.
Pardon.
Tu peux rire parce qu'aujourd'hui, il se savonne avec ton gel mouche en pestant parce que tu as renversé tout son flacon de Mûre et Mangue sauvage bio pour faire des bubulles.

Hé bien, le parent sait se laver vite.
Pour te le prouver, fais cette petite expérience. Laisse-le entrer dans sa douche. Patiente encore un peu, voilà, laisse le se mouiller complètement. Même les cheveux, tu vas voir, c'est hilarant (surtout si c'est maman qui se les lave une fois quand elle a le temps = presque jamais).
Ça y est?

Maintenant hurle. Fort (en tout cas suffisamment pour que le parent t'entende).
Surtout ne te déplace pas.
Laisse le parent arriver. Profite de la vision comique (en silence) et trouve une excuse bidon (type: ma chaussette est mal mise).
Le parent est agacé, te gronde (mais est-il vraiment crédible à moitié nu et dégoulinant?) et retourne se rincer.
La prochaine fois, il ira bien plus vite grâce à toi.

Si tu as des collègues nains à la maison c'est le moment d'agir en bande pour plus d'efficacité (sauts sur canapé, baston générale, etc..).


5) Le Parent, cette merveilleuse poubelle
Tu n'en veux plus? Tu as terminé?
Tu as fini ton assiette?

Evidemment que j'ai fini. J'ai vu ma soeur avec un petit suisse, j'en veux un aussi.
Le parent râle, engueule la frangine qui "aurait pu attendre les autres"
Il débarrasse et se dirige vers la poubelle.
Tu penses qu'il va jeter???

Il ne jette pas. Non.
Il termine. Il vide, il racle.
Il se baffre même.

"C'est pour pas gâcher" te dit-il.
Mais bien sur....

Maman, c'est la spécialiste. Elle te pique des nuggets ou fait semblant de goûter ta purée "pour voir si elle n'est pas trop chaude".
Trois ou quatre fois de suite, mais bien sur, faudrait pas non plus te prendre pour un bleu.

Cela dit, profite donc de cette capacité parentale à faire la poubelle et tend lui tout ce dont tu ne veux plus.
Un vieux bonbon que finalement tu n'aimes pas? Poubelle. Enfin Maman.
Un bout de pain mâchouillé que finalement tu n'en veux plus? Poubelle. Enfin Papa.
Pareil avec la fin de tes légumes, le fond de ton petit suisse et la glace toute fondue.

Votre mère aussi se plaint qu'elle ne perd pas un gramme alors qu'elle fait attention à ce qu'elle mange???
La faute à sa poubelle-attitude, je vous le dis moi!



Voilà, ces cinq premières compétences vous ont dévoilé quelques facettes riches de la personnalité de vos parents.
Bientôt, vous découvrirez que vos parents sont capables de faire encore mille autres choses passionnantes: faire chauffeur de taxi (le mercredi), mage-vaudou (qui chasse les loups garous et les cauchemars sur les coup de trois heures du matin), GPS à tétine et à doudou, encyclopédie (pourquoi??? pourquoi???) et porte manteau (tiens, porte mon manteau), etc...

Croyez-moi, ils ont de la ressource.
Enfin, avec nous, ils n'ont pas trop le choix je crois!!

Et les vôtres??? Ils font quoi de spécial??



9 avr. 2013

Un tour du monde à lire (Pour Moyen et Grand Nain)

Petit article coup de coeur de littérature nainesque aujourd'hui avec un chouette livre que je tiens à vous présenter.

Le bouquin, assez épais et aux pages indéchirables (ouf, les quenottes peuvent grignoter) propose une jolie promenade aux nains puisqu'il suit une famille qui a gagné un voyage autour du monde.



On retrouve donc Joseph, le papa, et Vincent & Philomène, ses enfants, qui s'envolent pour découvrir tous les continents. Du désert du Sahara en passant par Shangaï, les trois petits personnages évoluent sur des doubles pages superbement illustrées.

Le contenu est adapté aux nains dès l'âge de 4 ans et n'est pas trop compliqué. Orienté didactique, on retrouve des petites questions à poser aux enfants et les noms des principales choses à connaître selon le pays visité.



On fait ainsi un petit tour du monde très coloré, on découvre les boomerangs en Australie en compagnie des Aborigènes, les chutes d'eau de Yellowstone et les hauteurs des plus hauts sommets en arpentant les chemins de l'Himalaya.

Bref, un très beau livre qui a, en plus, un atout majeur: il demande à l'enfant de participer.
En effet, à l'intérieur de chaque double page, l'enfant peut sélectionner avec ses petits doigts boudinés, des vignettes électrostatiques et faire évoluer des personnages ou des objets dans la page.



Attention, ce ne sont pas des mauvais stickers que le nain va décoller comme une brute (en déchirant la moitié) et coller comme un boulet n'importe où. NON, c'est électrostatique donc ça se décolle impec (enfin, il faudra peut être aider le nain rongeur de zongles - comme ils disent) et surtout, surtout, ça se colle ET ça se déplace même 3 mois après.
Mirifique, le nain peut changer le kangourou de place puisqu'il l'avait posé sur la tête de l'émeu la première fois.



Voilà, c'était mon coup de coeur livresque du jour, un chouette bouquin pour les nains qui aiment découvrir le monde et manipuler en même temps.
Ici, même Micronaine participe en déplaçant les vignettes en douce quand ses frères sont à l'école.




Dans la même collection, on retrouve : Au zoo, Au cirque, A la ferme, Pirates à l'attaque, Voyage dans l'espace, Sur les traces des dinosaures....

Pour le moment, je n'ai tenté que celui-là qui est vraiment très beau. A conseiller donc!!

A partir de 4 ans et jusqu'à 7/8 ans je dirais.

Pour retrouver le livre Un tour du Monde de J-M Billioud illustré par Lionel Larchevêque, c'est chez votre libraire ou bien par là. 
Et la collection Mondo Mino de Tourbillon, c'est par ici.

PS: il y aura bientôt sur ce blog une chronique mensuelle de littérature nainesque. Patience...tout cela se met doucement en place...
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