31 mai 2011

Nain échaudé n'amasse pas mousse

Depuis que tu me fréquentes, tu as enrichi ton vocabulaire, c'est un fait.
Pas franchement dans le bon sens, je te l'accorde. D'ailleurs la règle des 3F ne fait rire que toi au bureau et ton crédo "celui qui réveille le nain s'en occupe" n'a pas eu l'air d'émouvoir belle-maman qui a passé l'aspirateur devant la porte du nain pendant sa sieste (en cognant avec le bout de l'aspi contre la porte, comme de bien entendu).

Dans cette optique altruiste de faire de toi un parfait parent de nain, j'ai tenté de recenser quelques dictons, quelques proverbes riches et de bon aloi, que tu pourras ré-utiliser sans crainte :


- " Nain qui se gave de Pringeuls zé de Curly va t'envoyer chier avec ta soupe et ton riz"

Certes, le nain a l'apéro léger. D'ailleurs marrant comme le nain sait prononcer "apéritif" bien avant "je voudrais de l'eau s'il te plaît maman". Le nain sait donc tout à fait que "apéritif"= gavage de conneries salées. N'envisage donc même pas de lui donner un vrai repas après ça.
Des petits-suisses, ça passera encore. Mais alors le reste...tu peux courir.
des ondulées?? Mes préférées...

Cela dit, profite de la véracité de ce dicton pour avoir la paix dans les transports, dans la salle d'attente du médecin (n'oublie pas de lui rincer la bouche pour éviter l'odeur de cacahuète ou de "oignion and cream" - ça risque de faire mauvais genre).
Et n'oublie pas, un bon curly vaut mieux que trois tagada (quoique les doigts collants sont peut être plus gérables que les doigts plein de miettes de cacahuète...)

- "Quand il pleut à la St Ferié, du dessin animé le nain va bouffer"

Et oui, tu peux faire ce que tu veux, il pleut les longs week-ends il pleut les mercredis, il pleut pendant les vacances. Il pleut et ils parlent fort. Non, d'ailleurs ils ne parlent pas, ils hurlent. Et ne savent pas jouer seuls calmement.
Ah ça non. Enfin, si, mais trois minutes. Au delà de trois minutes de jeu calme, deux alternatives :
- Petit Nain a piqué le jouet que voulait Grand Nain (comme de par hasard, il voulait PILE celui là et il hurle que c'est luiiiiii qui l'a vu en premiiiiiier - oui, Grand Nain a le sanglot facile).

- ils se mettent d'accord pour faire une énorme connerie ENSEMBLE (pour une fois) et tu es peinarde pour une vingtaine de minutes (le temps de vider tous les bacs de jouets par terre dans la chambre et de se vautrer dedans). Ensuite, tu es bonne pour tout fourrer dans des bacs (là où Wondermaman trie et range les voitures dans le bac avec un joli décopatch Voiture dessus).

Une fois que :
- les nains ont bien pleuré, que le petit a une griffure sur la joue et que le grand une bosse sur le front.
- leur chambre est un champ de jouets, un mer de playmobils, une avalanche de peluches borgnes...
- ta cuisine ferait pleurer Cyril Lignac de désespoir parce que tu as tenté un pauvre moelleux au chocolat avec les nains (alors qu'il te manquait un œuf et que tu étais juste en farine).
- la pâte à modeler est incrustée dans les lattes du plancher du salon (et dans les tifs de Petit Nain)
- tu as lu quatre fois Tchoupi fait du poney et trois fois Tchoupi va à la piscine.
- tu as expliqué à deux nains en larmes que NON, on ne va pas aller faire du poney et que NON on ne va pas aller à la piscine (connard de Tchoupi).

Et bien, il te reste la petite phrase magique et libératrice :"Qui veut regarder un petit dessin animééééé?"
le nain va vite comprendre où se situe le bouton PLAY

S'ensuit bien évidemment quelques minutes de pourparlers afin de savoir qui aura l'immense honneur d'être enfourné dans le lecteur, entre Bob le Bricoleur et Shaun le Mouton.
Puis le calme. Nains aux yeux carrés, culs vissés dans le canapé.

- "Nain en vacances, parents en mode vidéo-surveillance"


Et oui, l'école est terminée, on va pouvoir souffler.
Que nenni.
L'école, la crèche, la nounou, c'est quand même le surkiff.
Alors oui, il faut se magner le matin et tenter désespérément de détacher les petites mains du nain pendu à notre cou (et essuyer une petite larmichette de mère pas si indigne dans le couloir de la maternelle).
Oui, il faut courir le soir pour récupérer la petite troupe à l'heure, donner le bain et le repas, lire les histoires trente fois (sauf celles judicieusement planquées sous le lit - ah tiens, Tchoupi) et éteindre les lumières (et remonter vingt fois pour des bisous/câlins/pipi/verred'eau/juste comme ça).

Mais entre ces deux zones un peu épiques et bruyantes de ta journée (zones durant laquelle je te conseille l'utilisation d'un déodorant efficace), tu es tranquille.
Alors qu'en vacances....:

- nains levés avant l'heure de d'habitude, cherche pas, c'est comme ça. Le nain en vacances aime profiter de ses journées. Mon conseil? Un rideau opaque et un petit "c'est encore la nuit le nain" chuchoté à l'oreille du nain (vers 7h30). Ne fonctionne pas si ton nain a plus de deux ans et qu'il sait très bien quand tu tentes de le traquenarder.
- nains excités. Bon, ça, c'est tout le temps. Sauf que d'habitude, tu les laisses à quelqu'un d'autre deux heures grand max après le lever.
- besoin de les occuper. Et c'est dans ces moments terribles que tu te rends compte qu'il n'y a RIEN à faire avec des petits. Tu dévalises donc les offices de tourisme. Et tu te farcis les parcs à la con, les fermes pédagogiques et les mini-zoos. Oui, les mini-zoos.
- coucher tardif. Normal, ce sont les vacances. Cela dit, pour pallier à ces couchers au delà de 20h, je te suggère de remplacer le mini-zoo susnommé par une activité plus sportive (genre piscine quoi).
arrête de me regarder d'un air bêta avec ta frite le nain. Dépense toi par pitié. FATIGUE TOI !

"Toilettes par ici, Nain n'a pas envie. Pas de toilettes à l'horizon, Nain qui fait dans le pantalon"


Sur ce terrible sujet des toilettes, il faut être tolérant.
En effet, un nain plus ou moins propre a le droit de ne pas penser à la localisation des prochaines toilettes.
Un nain qui vient tout juste de se séparer de sa précieuse Huggies n'a pas conscience qu'au moment où il a "envie de pipi", il n'y a pas toujours de toilettes à proximité.
Le porter de nain entre deux voitures peut se faire mais bon, tu admettras que sur le parking du Carrouf, ce n'est pas la grande classe. Ni en plein centre ville. Gloups.

Pourtant, ce n'est pas faute de lui demander au nain :
- T'as envie de faire pipi le nain ?
- Tu es sur que tu n'as pas envie de faire pipi là le nain?
- Le nain, viens faire pipi parce qu'après on va partir et il n'y aura pas de toilettes.
- Si si, tu viens faire pipi parce qu'après on est en voiture (et le siège auto sent déjà le vomi, pas la peine d'en rajouter)
avant passage du nain - et avant éclaboussage de tes godasses par jet surpuissant

Et bien, peu importe, c'est systématique. Un nain plongé en milieu sans toilettes a forcément envie de pipi.
Sur la route alors qu'il pleut à torrent et que tu es obligée de t'arrêter dans la boue du bas côté.
Sur l'autoroute alors que la seule aire d'autoroute est une aire coupe-gorge fréquentée par Bébert Le Bulldozer (pseudo hautement sympathique de ton ami routier)
Chez des amis pas chics dont les toilettes ressemblent à un urinoir public
Chez des amis chics dont les toilettes, après le passage de ton nain, ressemblent à un urinoir public.
Chez des amis qui ont du papier toilette EN TRANCHES (alors que ton nain n'a pas QUE envie de pipi).

ça énerve ça hein? la moitié qui part en lambeau...

Je te suggère donc d'emmener un pot portable (un pot quoi), un rouleau de papier toilette et un change complet dans ta poubelle voiture. Et n'oublie pas aussi d'emporter ta dignité. Ça peut toujours servir.

"Rendez vous très important pris. A l'heure de partir, nain endormi"

A chaque fois.
Le nain ne dort JAMAIS à la sieste en temps normal.
Tu le couches, il reste calme quelques minutes, voire une heure si tu as la lune en Verseau ascendant Capricorne fatigué.
Généralement, c'est le moment où tu veux t'assoupir, épuisée par ta nuit hachée menue (rapport au cauchemar de lapin dévoreur de nounours) et par ton quotidien de parent que ton nain s'éveille et hurle. Les yeux encore fatigués mais bien décidé à te pourrir le reste de ton après midi. Que faire d'un nain fatigué à 14h22? Hein??

Le nain fait fi de ta souffrance et ne sieste pas. Ah si, pardon, il attend que tu t'endormes. Et se réveille.

En revanche, lundi tu avais rendez vous chez le pédiatre à 16h45.
Et bin devinez QUI a roupillé?
Le nain.
Qu'il a fallu réveiller en douceur (tu as bien songer à décaler le rendez vous mais ce pédiatre c'est pire qu'un ophtalmo).
Qu'il a fallu faire goûter (tu préfères une compote? NON. Heu, un petit gâtal que tu mangeras dans la voiture? NON).

Au final, le nain de mauvaise humeur a mis de la pom'potes partout sur son sweat-shirt et a mangé la barquette trois chatons comme un crétin.
Il arrive tout dégueulasse chez le pédiatre.
Et ton paquet de lingette était resté ouvert dans ta voiture. La lingette sèche ne nettoyant pas très bien le visage du nain, tu as eu légèrement honte de présenter ton rejeton au pédiatre. Surtout que, du coup, tu n'as pas eu le temps de le changer. Et qu'il a pourri sa couche.
Et que tes lingettes sont sèches, je te le rappelle.


Je m'arrête là mais la liste n'est pas exhaustive; j'en veux pour preuve ces quelques proverbes, en vrac, à ressortir en soirée pour un effet intellectuellonain:

 "Lorsque tes nains dorment la nuit, c'est le Mâle qui fait grand bruit"
testé et approuvé. D'ailleurs quand ce n'est pas le Mâle qui cauchemarde,  c'est le chien qui dégueule dans la cuisine en pleine nuit.


 "Nain dans l'eau joue à Cousteau"
J'en veux pour preuve l'état de (feu) mon tapis de bain bouclette (voir article précédent).

"Nain qui chouine, Hop! Une tétine"
C'est mal de faire ça. Mais sincèrement, c'est bon le silence.
D'autres dictons de nos régions??

30 mai 2011

Prépare ta maison - le nain arrive (et il est bordélique)

Cher public, bonjour. Aujourd'hui le thème des 9 blogueurs, ce sont les préparatifs bébé où comment on se prépare à accueillir un petit être dans nos vies.

Et oui, ce mois-ci, on vous "apprend", on vous "raconte" ce long chemin qui mène à l'état de parents...

Être parents, c’est entamer une nouvelle vie, c’est accepter de faire entrer un petit être (ou plusieurs) dans son cœur, c’est concrétiser un amour, c’est renoncer au sommeil, c’est profiter des fous rires et des câlins-serrés. Être parents, c’est se demander souvent “mais à quoi on occupait nos journées AVANT??”. Être parents c’est formidable. Au-delà de tout ce que vous pourrez lire, au-delà de tout ce que vous pourrez entendre, gardez toujours à l’esprit qu’après, rien n’est plus pareil.

Surtout votre intérieur

Preuve en est cette émission tournée au domicile de Primi(pare) du nom de DécoNain (toute ressemblance avec une émission chronophage de certains soirs et wikend ne serait pas du tout fortuite).

Primi reçoit Valérie Nainmidot chez elle aujourd’hui. C’est un grand jour car elle a décidé de faire appel à ses services afin de relooker sa maison. Oui, Primi et Chouchou attendent un heureux évènement et ne peuvent décemment pas accueillir Mini-nous dans une maison hyper hype trendy-chic bobo cool et sioupère design avec bibelots cassables et prises apparentes.


Du coup, Primi a participé à cet appel à témoin lancé sur sa chaîne favorite :

«Vous êtes jeunes parents, votre maison est chouette et jolie, elle a du cachet mais un escalier en pierre, elle a des murs immaculés et ne salle de bain sans baignoire ? Contactez nous et Valérie Nainmidot viendra vous aider à transformer votre intérieur afin d’accueillir votre Priminain en toute sécurité”.



Bien entendu, quelques Multi ont accepté de témoigner visuellement des transformations occasionnées par l'arrivée d'un nain à la maison (ou deux, ou trois, ou pluuuus).

 
Vanessa, par exemple, est passée chez NainDéco. Une transformation rapide et efficace...


Mais chuuuuut, l'émission commence....


mais oui, clique donc...
Je tiens d'ailleurs à remercier toutes celles qui m'ont envoyé des photos. Un incident de dernière minute (genre article effacé) m'a obligée à squizzer de nombreuses photos. Mais merci infiniment à toutes et tous. Vous êtes adorables...

26 mai 2011

Flexibath Toys : Do you want a cup of tea le nain??

Il y a quelques mois, persuadée d'avoir eu une idée de génie.
Oui, que veux-tu, je ne doute de rien.

J'ai imaginé un jeu de bain. Rien que ça.
En fait, je ne sais pas les tiens mais mes nains, ces boulets, passent leur bain à remplir des récipients d'eau tiédasse afin de verser la-dite eau dans un récipient plus grand. En en mettant la moitié (voire les trois quarts) sur mon sol de salle de bain.
Pourquoi?? (ignare)
Pour faire de la SOUPE, ou "un bon petit café maman?", voire "une petite bière?" (mal élevé le nain).

Bref, ma salle de bain est trempée, mon tapis de bain est tout gorgé de flotte (et ça fait pouic pouic quand on marche dessus).
Ça m'énerve, ça m'énerve, et ça m'énerve. Parce que je n'aime pas esponger le sol. Parce que je n'aime pas marcher dans l'eau en chaussettes, ça me rend passablement désagréable.
Caution, le nain est au bain. 

Bon, du coup, on en discute avec le Mâle (un génie de la puériculture s'il en est) et nous tombons d'accord. Il faut révolutionner le bain. Il leur faut UNE TABLE BASSE. Oui, tout simplement.
Comme la table basse du salon ne rentrait pas dans ma (pourtant gigantesque) baignoire, je me suis fendue d'un petit mail très humble à Monsieur Babymoov (depuis qu'il m'a fait tester la poussette Boogy, je crois que c'est mon ami tu vois).

En voilà une copie :

" Cher Monsieur Babymoov, 


Je me permets de vous recontacter. Votre poussette n'est pas en cause, loin de là, je tiens d'ailleurs à vous remercier car j'ai pu me déplacer dans le métro parisien sans me faire pourrir car poussette sus-nommée passe les tourniquets.
Non, si je prends mon plus beau clavier (dont la touche Q est bloquée par une miette de gâteau - le nain parle la bouche pleine) pour vous écrire, c'est pour vous proposer une idée de génie.

Je sais que vos services créatifs sont très performants, mais je pense qu'un élément essentiel de la baignade des nains leur a échappé. En effet, le nain plongé en milieu humide a une forte propension à balancer tout élément aqueux hors de l'habitacle pour la bonne et simple raison qu'il FAIT UNE SOUPE.

Afin de faciliter ses transvasements, je vous suggère donc d'inventer une petite tablette de bain ventousable qui pourrait servir :
- de table pour poser les récipients à soupe du nain
- de pose gel-mouche pour ma petite personne qui, parfois (une fois l'an) arrive à prendre un bain
- de pose bière pour le Mâle (qui ne prend jamais de bain mais qui aimerait bien un jour)


Trêve de bavardages, je vous recommande donc de faire plancher vos équipes de gens intelligents et doués sur cette idée de génie si vous voulez qu'on vous décerne un prix de l'innovation et qu'on vous dédicace un ensemble de serviettes de toilette sèches.


Bien à vous, 


Marie de Mamanstestent (le nom à particule, ça impressionne l'hippopotame).


nain sans joujou = nain neurasthénique


Voilà la réponse reçue :

" Chère, très chère Marie de Mamanstestent.
Nous sommes ravis que la poussette vous convienne. Pour le métro, oui, nous avions envoyé des mamans volontaires avec des poussettes-test afin de répérer quelle poussette convenait le mieux à ce moyen de transport agressif. Ayant retrouvé moultes mamans en larmes (et les pieds tout écrabouillés), nous avons pu adapter notre création en conséquence.


Pour en revenir à votre fantastique idée, sachez que le service de Babymoov planche depuis réception de votre courrier à la fabrication de cette petite tablette. Dès qu'elle sera terminée, croyez bien que vous serez la première à la tester. D'ailleurs, si cela vous fait plaisir, vous pourrez même en offrir une à une lectrice.

Cela vous convient-il?



Bien à vous, chère Marie.


Hippo de Babymoov"


Voilà donc le pourquoi du comment les nains ont maintenant dans leur bain un magnifique service à thé made in Babymoov.
que c'est calme sans les nains...et que l'eau est claire (et pas jaune)

Après un mois d'utilisation quotidienne, voilà mon bilan crash-test :

- Colorés (ce qui permet une déco de baignoire sympathique - et ça change des petits pots Avent)
- MOUS (très important car les nains ont la fâcheuse tendance de se balancer les jouets à travers la tronche - ici pas de blessure ouverte lors du jeter de carafon).
- Rigolos (un avec des trous au fond pour faire mini-douchette, l'autre avec un couvercle pour faire cruche). Avec la cruche, le Mâle peut même te faire une blague en te la donnant à tenir : "tiens, les cruches ensemble" (huhuhu le Mâle).
- Efficaces (à part taper son frère et barbouiller les murs avec du gel douche, le nain aime TRANSVASER et se servir des petits coups à boire d'Odubain)
- Compatibles avec la Flexibath (ça, ce n'est utile que si tu as une Flexibath) et toutes les autres baignoires (ça, c'est plus utile déjà).
Heu, pardon? On m'a oublié dans le pot de confiote là....

Mais (oui, chez Mamanstestent, toujours un mais, c'est du test, du vrai > ça pourrait faire un slogan ça tiens...):
- La tablette est un peu petite (pour ma graaaande baignoire), c'est à dire que je ne peux pas poser mon Biba dessus hein...
- Un peu cher (20 euros. Mais c'est mou, et c'est rare le récipient mou).

Voilà, donc mes nains t'invitent à partager un bon petit thé et te proposent de gagner un petit ensemble Flexibath Toys. Oui, car les nains ne sont pas des radins.

Tu laisses un petit commentaire avec ton nom/pseudo.
Si tu partages sur FB/Twitter/Blog, tu reviens mettre un second commentaire.
Le nain ne pense qu'à picoler (et à prendre l'apéritif en mangeant des Pringeuls)

Tu reviens avec passion samedi soir pour voir si tu as gagné. Le nain te dit "Tchin!" (il ajoute "Tchin caca boudin mais pardonne-le, c'est le terrible four).

ndlr: Je tiens à signaler que les Géo Trouvetout de Babymoov ont inventé tout seuls cette petite tablette (qu'ils disent).


Les votes ont été arrêtés à midi (grande mansuétude et grande mollitude de ma part - ça se dit ça??).
Random a sélectionné ce gentil Anne Onyme au félin humide.
"finies les flaques dans lesquelles le chat termine par se vautrer...On aurait dû y penser à cet objet : on en a connues de tasses de café à l'après- shampoing !"

23 mai 2011

Papa sans péri

Il y a bientôt six mois j'ai vécu un truc assez exceptionnel. La naissance de Micronaine.
Et bien que certaines me soutiennent le contraire, j'ai eu mal. Très très mal. Une douleur incommensurable.
Pour être franche, je ne pourrais jamais décrire ce qu'on ressent. Parce que ça fait mal comme on aura jamais mal. Et qu'en même temps c'est tellement chouette qu'on ne retient rien d'autre qu'un regard et qu'une évidence.

Pendant mon accouchement, j'ai demandé (pas mal de fois) à ce qu'on m'achève, je me suis excusée (pour les hurlements à faire fuir les Primi du couloir), j'ai pleuré, j'ai hurlé, je me suis accrochée lamentablement à la blouse du Mâle en arrachant les bandes du monitoring. J'ai rampé par terre en chouinant, en suppliant le Mâle de ne jamais me plus me faire d'enfant.
Une vraie furie.
En clair, accoucher sans péri a été pour moi quelque chose de fort, de douloureux. Et aussi de "sacré"?
Il y a un avant et après, un "je l'ai fait", un "si j'ai fait ça, je peux tout faire".
Et un "putain, maintenant je comprends pourquoi la péri existe".

Mais trêve de bavardages, il ne s'agit pas de mon accouchement dont on va papoter ici, que nenni. Il va être question ici de blouse verte, de charlotte sur la tête, de sur-chaussures, de "ça va ma chérie?", de "tu as besoin de quelque chose? Dis moi ce que je peux faire?", de papa qui gère (ou pas), de toi, le Mâle, qui devient papa.
Sans péri.

Attention, loin de moi l'idée d'encenser un accouchement sans péridurale, loin de moi l'idée de dire qu'un accouchement sous péridurale ne vaut rien. Absolument pas. Mais je me suis demandée comment vous, les papas, aviez vécu un accouchement dit "naturel"? Parce qu'avouons-le, pour nous, les mères, même avec préparation, ça surprend (c'est rien de le dire).
Alors pour vous qui vivez ça en dehors de la douleur? Pour vous qui nous voyiez hurler "qu'on va crever, c'est certain"? Pour vous qui vous êtes fait hurler dessus "ta gueeeeule, j'ai maaaal, laisse moi tu peux rien faire, je vais crever toute seule, j'ai trop maaaaal...."...
Comment c'était un accouchement sans péri??

Toutes les citations de cet artikeul sont extraites des différents témoignages de papa (oui, ce sont vos mâles qui écrivent de si jolies choses - snif - pleure pas public féminin énamouré) et de mamans (les mêmes énamourées).



C'est marrant mais quand une femme revient de la maternité avec son Micronain, ses cernes et son entrejambe (légèrement) douloureux, la première chose que ses copines lui demandent, c'est "t'as eu une péri?".
Parce que si tu l'as demandé t'es une chochotte?
Parce que si tu ne l'a pas demandée t'es une déesse?
Parce que si tu n'as pas eu le temps t'es un boulet?

Et oui, il y a celles qui la veulent et qui l'auront.
Celles qui ne la veulent pas et qui finissent par la demander comme le raconte Marie : " je suis arrivée en paréo en clamant que je voulais un accouchement naturel, me balancer sur un ballon et prendre des bains dilatants délicieusement chauds. Au final, j'ai crevé dans ma baignoire 5 heures tandis que mon mari qui écoutait fun radio dans un coin de la salle se faisait insulter dès qu'il ouvrait la bouche, même pour respirer.. Jusqu'à ce que je sonne comme une forcenée pour qu'on me pique. pendant la piquouze, je disais à tout le monde "je suis une meeeeeerde mais j'ai mal".

Et puis, celles qui la veulent et qui ne l'auront pas.
Celles qui ne la veulent pas et qui ne l'auront pas.
Et ces hommes, à côté d'elles, qui gèrent, qui vivent et qui font comme ils peuvent. Que ça soit leur projet, ou non.



Qui es-tu, Papa sans péri??

Le papa sans péri est déjà (je tiens à le signaler) très chouette puisqu'il a accepté de répondre à un questionnaire préparé pour cet artikeul.
J'en profite donc pour te remercier. Oui, toi qui a suivi ta femme dans cette aventure, souhaitée ou non, qui en est sorti changé (ou pas) et qui a accepté de me raconter.

Choisir d'accoucher sans péridurale :

Avant d'accoucher, les mères sont souvent prêtes à tenter l'expérience du "sans péri". Devant la douleur, certaines préfèrent renoncer (et on les comprend) et demandent la piqure salvatrice (délivrée bien souvent par un anesthésiste flegmatique ).
D'autres gèrent la douleur et vont jusqu'au bout.
D'autres ne gèrent pas la douleur et voudraient la péri. Mais ne l'auront pas.

ndlr : Je prends des pincettes là, et je le rappelle (avant de me faire pourrir), je ne JUGE pas. J'ai moi même accouché deux fois avec péri et une fois sans, je sais donc pourquoi j'ai pris ma péridurale. Et pourquoi je n'ai pas eu le temps pour ma fille...et comment j'ai réagi.

Souvent, lorsqu'on décide d'accoucher sans péri, c'est par choix. On s'y prépare.
Les pères le disent "c'est elle qui décide". Normal tu me diras, puisque c'est "elle qui souffre".
Souvent préparé à deux, le projet de naissance "sans péri" est, de ce fait, mieux vécu. Les mères préparées sont plus "zen", "gèrent" mieux la douleur et, de ce fait, les papas servent de soutien moral, d'appui, de coussin moelleux (ou de réceptacle à injures).

Certains papas avouent que le premier accouchement sans péri (même préparé) les a surpris. Ils se sont retrouvé démunis, font ceux qu'ils peuvent. Bobby, par exemple, a fait son parfait petit mari en tenant le haricot à gerbouille, a tendu sa main pour que des ongles crochus s'enfoncent dans sa chair, a soutenu, a massé, a écouté les cris (et a raté Téléfoot).

"Dépassé, inutile, bouleversé". Voilà les termes qu'emploient ces papas, pourtant préparés.

Peu ont trouvé leur place tout de suite, au premier accouchement. Parce qu'ils étaient surpris, parce qu'ils étaient paniqués, parce qu'ils ne pensaient pas que ce serait aussi intense, parfois aussi long.
Bertrand, dont la compagne a mis 49h à accoucher (gloups) a même du prendre un petit sucre (car il ne se sentait pas bien).

En clair, pour les papas comme pour nous, la première fois, c'est une découverte, c'est un autre monde, c'est une chose mille fois imaginée, mille fois touchée du doigt. Et, pour eux comme pour nous, c'est à la fois merveilleux et angoissant.

François a eu une très belle phrase que je me dois de citer. Ce papa de deux enfants (dont un sans péri, par choix, avec projet de naissance) raconte sincèrement : "Je me suis senti impuissant. Et comme un con avec mon brumisateur. Spectateur empathique, concerné mais qui ne peut pas entrer dans la bulle de Maman pour l'aider".

Et imaginez ceux qui apprennent en une seconde que NON, on ne pourra pas faire de péri à votre chère femme (qui hurle de douleur), NON car "elle a de la fièvre", NON car "c'est trop tard".

Il y a Olivier qui décrit ainsi ce moment où on annonce à sa femme qu'il n'y aura pas de péridurale : "j'ai vu le vide intersidéral dans ses yeux. Puis la peur".
Et Alex, qui a un regard un peu amer sur un accouchement long et difficile, une péridurale impossible à poser "malgré 11 piqûres, un bébé "sorti au forceps qui ne respire pas", une femme qui "souffre" et lui, affolé, qui prend conscience de tout ça et qui ne peut rien faire.

Et puis ceux qui trouvent plus vite leur place, qui, devant la douleur et les cris, savent se mettre en retrait ou être présent. Nicolas, par exemple, "un peu désemparé au début" a essayé d'aider sa femme comme il le pouvait par "des paroles, des gestes tendres". Il avoue avoir paniqué dans un premier temps puis "avoir trouvé sa place, s'être habitué aux cris"  et avoir compris qu'il y avait des moments où "on pouvait lui parler...et d'autres pas".

En clair, être préparé, ça aide un peu, ça aide à l'envisager, ça aide à se le représenter. Savoir que sa femme fait ce choix là AVANT, ça permet de l'imaginer, ça permet d'en parler et de communiquer sur le sujet. Benoît, par exemple, avait longuement parlé avec sa compagne et savait qu'elle allait "être dans sa bulle", "dans son monde" et qu'elle allait probablement crier. Son rôle à lui était de la soutenir, de faire en sorte que cet accouchement se déroule dans les "meilleures conditions" possibles.

Et la préparation à l'accouchement alors??

Certains l'ont suivi et l'ont trouvé très utile comme Florian qui explique que les cours l'ont aidé à prendre conscience de la nécessité d'être le plus présent possible et de l'aider. Il a deux accouchements sans péridurale à son actif et même s'il sait qu'il ne peut "en rien atténuer la douleur ni accélérer le travail", trouve que c'est un moment à vivre à deux, avec toute la présence et le soutien dont il est capable.

D'autres admettent que cette préparation a aidé, oui, mais que le jour J, il n'en restait plus rien. Parce que tout s'est passé très vite, trop vite.
Ou bien, comme Jérémy (papa de deux enfants sans péri) qui a préféré ne rien savoir avant pour réagir au plus près de son ressenti le jour venu.

Les papas qui ont suivi les cours ont une approche (à la base) différente de l'accouchement. Ils savent que c'est un moment à vivre à deux, ils savent que leur femme risque d'avoir mal, risque de crier, risque d'avoir des forceps, une césarienne, etc... Je ne dis pas que ça évite d'être stressé ou angoissé. Non. Mais ça leur a permis de l'envisager. Et ça, ce n'est pas rien.

Pour conclure là dessus, il me semble clair qu'être préparé (avec sage femme, gestion de la respiration, explications claires et précises) permet de soutenir sa femme. Au moins (et c'est déjà ça).



Ceux qui "recommencent".
Et oui, les papas aussi deviennent accros aux accouchements de leur femme.
Un papa parle même "d'orgasmic birth" pour sa femme (la veinarde). D'autres, sans parler de plaisir, avoue que cette expérience était une des plus chouettes, des plus vivantes, des plus prenantes de leur vie. Jérôme, trois enfants, parle même (en blaguant) d'en refaire un quatrième.
Les pères sont souvent touchés par ces émotions. Par le passage rapide d'un état à un autre. Par le côté animal de la chose, par la tension et le stress qui retombent d'un seul coup quand leur enfant crie.

Vincent fait partie de ces papas qui ont suivi leur compagne dans un projet de naissance pour le second, déçu par la médicalisation du premier. Une implication, un soutien, un échange, une maman qui se remet vite, un bon souvenir. Il ne regrette pas.


Vos cris? Votre douleur?
Ils y sont très sensibles. Démunis, je l'ai déjà dit, mais aussi touchés, angoissés à l'idée de vous perdre, de perdre le bébé, de ne pas savoir quoi faire.
Arnaud le dit très bien "je pensais que ce serait difficile mais pas à ce point". Des moments d'angoisse quand la maman est mal, très mal, quand les forceps sont sortis, quand la césarienne est envisagée. Des moments de doute, de peur et de stress.  Les papas ont mal pour leur femme (et ont mal à la main aussi).
Cela dit, rappelle Seb, "soyons clair, je n'aurais pas pris sa place si cela avait été possible".
 La femme de Bobby, elle, "faisait rire tout le monde en salle d'accouchement, en fait. Surtout quand elle hurlait des insanités.La 2e fois, ça a pas fait rire tout le monde. La primi d'à côté flippait sa race".

David, lui, s'attendait à des cris, à cette "libération" de la douleur (dans le cadre d'un accouchement à domicile) mais explique que sa femme n'a pas tant crié que ça (retenue, pudeur).

Cela dit, les mamans ne crient pas toutes, comme la femme de Jérémy : "elle arrivait encore à s'inquiéter pour moi dans son état "ça va je ne te sers pas la main trop fort?".



Et vous??
Les papas sont élogieux quand ils parlent de vous mesdames.
Ils sont fiers. Ils ont "plus de respect" dit Jérémy de part la "gestion de la douleur" montrée.  Bobby a trouvé que sa femme avait "une force en elle qui ne lui connaissait pas". Ils sont fiers de vous. Vraiment.
J'aime beaucoup cette phrase de Nicolas qui admet avoir  "toujours su que sa douce "saurait".. mais le pourrait-elle ?" et conclure en disant qu'elle a fait de lui un "mari amoureux".
Benoît, lui, confirme "Je peux me permettre de le dire car ce n'est pas moi qui ai souffert, un accouchement naturel est ce qu'il peut y arriver de plus beau pour une naissance".
Majoritairement, ils vous accompagnent dans la douleur et dans la gestion des contractions et vous les épatez. Parce que vous gérez. Plus ou moins, mais vous gérez. Et eux savent pertinemment qu'à votre place, ils n'en mèneraient pas large.



Et entre vous, ce que ça change?
Parfois cela ne change rien, parfois c'est un peu plus fort, parfois c'est plus complice.
Etienne trouve que cet accouchement leur a prouvé qu'ils seraient "là l'un pour l'autre, même en cas de galère".
Et Arnaud qui rappelle que de voir sa compagne "dans un contexte où elle se sentait un peu humiliée lui a montré à quel point il l'acceptait comme telle", et que cela "les a rapproché".
Et puis d'autres comme Pierre, heureux de cet accouchement mais qui avoue ne plus faire l'amour.
Nicolas a eu un joli mot en disant que ça n'avait "rien changé. Et tout. Éternellement".
Et Seb qui dit "être redevable à vie".


Des mots pour décrire tout ça?
J'en citerai quelques uns au hasard : boucherie, terrorisant, que de mal pour un si grand bien, youpi, vers l'infini et au delà, émouvant, terrible, fatiguant, vie.
Des mots qui marquent la difficulté et l'angoisse, certes, mais majoritairement des mots forts, poignants et puissants.

Et si c'était à refaire?
S'il fallait changer quelque chose à tout ça, ça pourrait être le côté médical. Damien parle des "bips des monitos, du stress de l'équipe médicale".
D'autres voudraient changer leur attitude, comme Seb qui explique avec le recul : "j'étais trop stressé, ce qui a fait que j'ai eu des remarques ou un comportement déplaçé alors que je pensais bien faire".

Et puis il y a ceux qui en reviennent comme Cédric qui songe à aller à la pêche pour le troisième accouchement tellement il s'est senti inutile et encombrant lors des premiers. Pour lui, c'est un acte féminin et malgré la préparation, il n'a pas su, ni pu aider sa femme.



Voilà, j'ai essayé dans cet article de réunir quelques papas, de partager leurs propos et leurs ressentis. 
Tous ont eu la gentillesse de répondre honnêtement, de rédiger de longs messages parfois, de raconter avec émotion les naissances de leurs enfants. Tous parlent et racontent avec émotion, même s'ils ont mal vécu cet accouchement c'était par peur de vous perdre, ou peur de perdre votre enfant. Tous ont vécu là le plus beau des bouleversements.

Je conclurai sur une petite phrase de Jérémy que je trouve très vraie, qui prouve qu'au delà de nos accouchements, ce sont nos vies qui s'en retrouvent chamboulées : "ce sont nos bébés qui bouleversent nos vies, pas les accouchements".


Je tiens à remercier Arnaud, Alex, Bertrand, Cédric (X2), David, Etienne, François, Gilles, Philippe, Ibrahim, Jérémy, Bobby, Olivier, Seb, Vinc', Jérôme, Damien, Pierre, Nicolas, Cédric, Seb, Benoît, Florian et tous les autres qui ont accepté d'être cités sans être nommés. Merci à vous, ça compte.

22 mai 2011

Allaiter un enfant allergique, tout un monde !


Cher public, comme c'est dimanche, comme je reviens d'une sortie éreintante avec nains (avec château gonflable et balade en barque sur rivière croupie avec moustiques inclus), et comme une adorable maman m'a fait parvenir un sioupère artikeul....je vais te laisser en sa compagnie.

En effet, je teste tout, ou presque, mais il y a des choses que, par la force des choses, je ne peux pas partager. 3nityy (pseudo malin de la maman écrivain du jour) a testé et teste toujours le nain allergique.

Son témoignage, illustré de ses propres dessins, est vrai, sincère et parlera (je pense) à toutes celles qui ont un petit boulet tout rouge à la maison. Je blague, certes, mais à lire le quotidien de cette maman, j'ai plutôt envie de lui dire "bravo, respect" et de la serrer bien fort.

Preuve, s'il en fallait, qu'on fait toujours du mieux qu'on peut, avec courage.
3nityy, merci donc pour ce beau témoignage, merci d'avoir dit les choses, et vraiment, quelle force et quelle énergie. Antonin a une maman extraordinaire. Mais je crois qu'il le sait déjà.

"Je prends mon plus beau crayon HB et j'ai nettoyé mon clavier… Ben oui, c'est pas tous les jours qu'un talent comme Marie de MamansTestent me propose de m'exprimer sur son blog !! Alors, je vais tenter de ne pas lui faire regretter son offre, et lui montrer tout l'honneur que cela représente pour moi !
J'ai un sujet qui me tiens particulièrement à cœur en ce moment, car je le vis, et ce n'est pas tous les jours facile : les allergies d'un bébé allaité.
En parler n'est pas évident, car peu de gens comprennent, et peu de gens cherchent à comprendre. On se sent un peu seule au final ;)


Alors voila, nous causons de mon 2eme loustic, un p'tit gars, qui se prénomme Antonin (bon, le prénom, on aime ou on n'aime pas c'est une question de goût. Nous, on aime :D). Ce beau petit bébé (comment ça je ne suis pas objective ? vous avez déjà vu des parents objectifs sur leur progéniture ??), arrivé 10 jours avant son terme, m'a bien malmené durant la grossesse. Violents coups de pieds, prise (excessive) de poids, œdèmes, bref, il commençait déjà à marquer son territoire, normal quoi. Pour être honnête, ce fut une merveilleuse grossesse, au regard de celle que nous avions vécut pour la 1ère, notre petite princesse (je pourrais faire tout un livre là dessus aussi).


Bref, début juillet notre beau gaillard se dit qu'enfin, il aimerait bien mettre un visage sur ces voix qui le harcèlent jour et nuit (un fœtus ne doit jamais être loin de la schizophrénie !), et décide de pointer ses 4 kg par la porte de sortie (je ne ferai pas de dessin pour ça). Tout se passe bien, j'ai même pas mal (bon, un peu avant la péridurale j'avoue, mais après, c'était le pied), et on nous livre un beau morceau de 4kg tout bien gonflé de liquide amniotique..Welcome Antonin !
A peine sortie, les gentilles madame de l'hosto se chargent de le nettoyer un chouille, et nous constatons plein de plaques rouges sur son corps… Une toxidermie nous expliquent-elles, rien de grave, bébé a la peau fragile… ouais, bon, ok, on va raquer un peu pour de la crème pour qu'il soit bien hydraté, mais ça va bien le faire…

J'ai décidé d'allaiter mon fils par conviction. Je suis convaincue que le lait maternel est adéquate aux besoins de nos enfants (sinon, pourquoi aurions nous du lait ?), convaincues par les préconisations de l'OMS que je suis avec attention, convaincue simplement en mon fort intérieur. C'est un choix, on en pense ce qu'on veux, chez moi, allaiter c'est viscéral… (ça c'est dit, on peut passer à la suite)

Durant les 1ers mois de sa vie de bébé allaité, notre loustic avait sans cesse les joues rouges au moment de téter.. Je mettais ça sur le compte de l'effort (il mange bien le bougre !), et comme la rougeur diminuait après, ma théorie me semblait valable… Nous avons constaté de nombreuses rougeurs sur son corps, mais nous nous disions qu'il réagissait mal à la crème hydratante (bien que j'en ai pris une qui m'ai fait mal au portefeuille, bio, sans additifs et tout et tout).

J'en ai parlé à mon médecin, qui m'a dit qu'Antonin faisait une dermatite atopique, et il m'a conseillé d'aller voir un dermato…lequel m'a conseillé une crème qui coûte une blinde, et vu le prix, je la remercie d'être assez efficace pour calmer les rougeurs…Son diagnostic : le petit a la peau fragile et hyper sèche comme maman (ok, merci, je le prends pas comme une agression du genre "oh la belle peau de croco que vous avez madame"), que ça passera avec le temps, ou pas, et qu'en attendant, il faut "graisser le bébé" (dixit le dermato).
Nous avons fait nos dociles, application de la crème genre 20 fois par jour, et malgré une vraie amélioration, les rougeurs étaient récurrentes..


Courant décembre, j'ai un canal lactifère bouché (autrement dit, un des tuyaux menant le lait vers la sortie est bouché, ce qui est gênant mais surtout assez douloureux), je prends RDV avec une consultante en allaitement que j'avais rencontré à la naissance de ma grande. Et là, surprise, elle voit les rougeurs d'Antonin, et me pose des questions : "vous prenez beaucoup de laitages ?", "il est toujours rouge comme ça quand il tête ?" ce à quoi j'ai répondu OUI à chaque question… Elle me dit "il a l'air de réagir aux protéines de lait de vache" et me conseille d'arrêter de manger des laitages pendant 15 jours histoire de voir si cela change quelque chose... Et effectivement, les plaques se sont bien calmées, plus de rougeurs purulentes sur le si beau visage et le corps de mon loustic. Quelques rougeurs persistantes à des endroits stratégiques (oreilles, dos, épaules, derrière les genoux), mais plus purulentes, un grand plus !

Je ne vous explique pas le bonheur à noël de faire chi***, euh, de préciser à la famille NORMANDE que non, c'est pas pour être vexante, mais je ne vais pas pouvoir manger du bon boudin blanc que-c'est-vrai-qu'il-est-bon-mais-qu'il-contient-du-lait-et-que-c'est-pas-bon-pour-bébé. Et j'en passe sur tout ce qui contient ou a été cuit avec des produits laitiers (si tu suis bien l'explication l'ami, tu notera que NORMANDE a été mis en gras, n'entends tu pas comme moi raisonner en ton fort intérieur "beurre, crème fraîche" ?).


Bref, après 15 jours d'abstinence, une vraie réelle amélioration du bout de chou. On se dit, ok, c'est la misère, il est allergique au lait… On va confirmer en reprenant des produits laitiers, si les rougeurs reviennent, bingo ! Tant qu'à faire, le nouvel an était l'occasion de me baffrer, euh, de reprendre des produits laitiers, afin de corroborer cette thèse d'allergie.


Et bien sur, 48 h plus tard, beau bébé s'est recouvert de plaques rouges et purulentes… la preuve était faite…
Afin de confirmer clairement, médicalement, et pouvoir enfin dire à haute voix à la famille et aux amis "mon fils est allergique au lait de vache" sans qu'on me dise "meuh non" avec un air de professeur en médecine compatissant sur la naïveté et l'imagination débordante de ma petite personne (si si, j'vous jure qu'on me l'a fait plein de fois !), RDV est pris chez l'allergologue…
Résultat du patch posé 48h avant : positif.
Résultat des tests cutanés : positif.
Ok, bon, là c'est plus vraiment une surprise, il est allergique au lait de vache…
Euh, par contre c'est quoi cette autre boursouflure sur sa peau à l'endroit des tests cutanés ??? hein ? pardon ? l'oeuf ? il est allergique a l'oeuf ??? ah ouais, je l'attendais pas celle là…


Après de nombreux conseils d'alimentation "vous ne mangez plus de produits contenant des produits laitiers ni des oeufs, vous ne mangez plus non plus de boeuf, de veau, de poulet ou d'oeuf quelque soit sa provenance (oeuf de poisson inclus), lisez bien la liste des ingrédients sur chaque paquet, attention, même une trace de lait ou d'oeuf va lui générer une réaction, attention les lécithine peuvent être de l'oeuf, par précaution pas de soja (lui et vous) ni de gluten, pour éviter les allergies croisées " etc…, une tentative d'être rassurante "vous allez voir, c'est très facile" (oui, je confirme, la liste de ce que je peux manger est tellement fine que je la connais par coeur), je repars, bébé sous le bras, déboussolée et un peu seule…Je crois même que j'ai pleuré dans la voiture.


Bref, je vous passe le détail de l'organisation, d'autant que le jeune garçon était en âge d'être diversifié…cool ! bon, ok, j'ai toujours fait moi même les repas pour ma grande lorsqu'elle a été diversifiée, par choix. Mais là, ça devenait une obligation, car aucun petit pot pour bébé n'est "sans lait"… Oui, ça parait absurde, mais c'est malheureusement une réalité : de plus en plus de bébé sont allergiques au lait de vache.
Pour le fun, mais aussi parce que ça peut vous concerner, je vous note ici les ingrédients rédhibitoires en cas d'allergie lait/oeuf :

Oeuf :
oeuf, protéines d’œuf, protéine animale, poudre d’œuf, lécithine d’œuf, lécithine, E322, mots commençant par ovo, ovum, protéines ovo-lactohydrolysées, (ovo)globuline, ovomucine, ovomacroglobuline, blanc d’œuf, poudre de blanc d’œuf, albumen, poudre d’albumine, ovotransferrine (ou conalbumine), ovomucoïde, lysozyme (ou E1105), (ov)albumine, ovomucoïde, conalbumine (ovotransferrine), jaune d’œuf, poudre de jaune d’œuf, vitelline, apovitellenine (ou lipovitelline), ovovitelline, phosvitine, Livetine, Colorant E101

Lait :

Lait (concentré, ou en poudre), Beta-lactoglobuline Caséinate (caséinate d’ammonium, de calcium, de magnésium, de potassium et de sodium) Caséine, caséine-présure Caséine hydrolysée, protéines de lait hydrolysées Dérivés/gras/protéines du lait Lactalbumine/phosphate de lactalbumine Lactoferrine, lactoglobuline, Lactose Lactosérum, concentré de protéines de lactosérum Lactosérum délactosé/déminéralisé Lait en poudre, solide du lait Substances laitières modifiées, babeurre
et j'en oublie sûrement..
Le pire étant quand la liste des ingrédients est OK, et que juste en dessous est mentionné "peut contenir des traces de lait et oeuf". Ce qui est le cas de toutes les tablettes de chocolat noir que je trouve en magasin, même en biocoop ! j'en pleure rien que d'y penser…


En parlant de biocoop, j'ai découvert tout un univers parallèle de l'alimentation ! je dirais heureusement que certains produits "bio" me sauvent la mise parfois, et me permettent de tenir le coup… Par contre, je ne vous dis pas comment on pleure, mon porte monnaie et moi quand on en sort..
A l'usage, nous avons noté qu'Antonin réagit aussi lorsque je mange de la fraise, de la banane et de l'aubergine….
Un deuxième RDV chez l'allergo me confirme l'allergie au lait, mais aussi au lait de brebis (alors que l'allergo venait de me faire saliver en me disant qu'avec le lait de brebis il y avait des laitages, des yaourts, des fromages etc…ce qui m'aurait permis de retrouver un semblant d'alimentation). Nous n'avons pas pu tester aubergine, banane et fraise car il aurait fallu que j'en amène.

De guère lasse, je me résous à demander une ordonnance pour un lait spécial sans lait de vache en me disant "si je flanche, j'aurai au moins du lait à lui donner". Elle me l'a faite, non sans me dire "vous savez, avec ce lait, vous passez de la rolls royce à la 2CV". Ok, donc au cas où je ne culpabilisais pas déjà, c'est fait.
Je tenais le coup (qui ne rêve pas d'offrir une rolls royce a son fiston de 10 mois ;) ), non sans mal je l'avoue, jusqu'au moment où mon médecin généraliste (qui suit Antonin) tire la sonnette d'alarme : Antonin n'a pas pris un gramme depuis 4 mois, il a même perdu du poids… Une grosse cassure dans sa courbe… J'ose à peine lui parler des 8 kilos que j'ai perdu en 3 mois… Là, branle-bas de combat, il me dit d'aller voir un pédiatre qu'il me recommande. Le lendemain, il m'appelle pour me dire qu'il a pris RDV pour moi chez ce pédiatre, et il veut que je confirme le RDV. Nous avons discuté pendant plus d'une demi heure… J'en suis ressortie fatiguée, mais soulagée.. Enfin quelqu'un m'a écouté, m'a parlé, et surtout m'a comprise !

Le RDV avec le pédiatre s'est bien passé, non sans larmes et panique lorsqu'il m'a parlé de nous hospitaliser bébé et moi pour lui faire reprendre du poids…J'ai réussis à l'éviter, avec pour mission "d'engraisser le bébé" ce coup ci…J'ai flanché, et après discussion avec mon doudou (le papa du loustic) nous avons décidé de le passer au lait artificiel histoire que je puisse remanger normalement. C'était sans compter que ledit loustic en a décidé autrement : il ne veut pas voir ni entendre parler du lait, que ce soit en biberon ou au bec verseur ! Bref, ruse de sioux, je continue de l'allaiter et lui colle le lait en traître dans ses purées.. C'est pour la bonne cause.

Actuellement, nous sommes en pleins examens pour le petiot qui semble avoir des trucs pas top dans sa prise de sang (laquelle a confirmé notamment une allergie à la caséine, qui est je le précise pour ceux qui ne suivraient pas, une grosse molécule du lait, mais a aussi exclu une allergie au gluten, ce qui est cool car cela augmente le nombre d’aliments que je peux lui donner)… On attend avec impatience de nouveaux résultats qui devraient arriver vendredi matin au plus tard...

Ce qui est difficile, c'est avant tout de ne pas pouvoir en parler, et d'affronter les réactions de l'entourage. Depuis que nous soupçonnons cette allergie, j'ai eu les réactions suivantes : - "ah bon ? c'est pas cool", mais sans plus d'intérêt (genre cause toujours tu m’intéresse) - "meuh non, tu te fais des idées, c'est sûrement autre chose" malgré la confirmation de l'allergie par les tests - l'air qui dit "elle n'a rien trouvé d'autre pour attirer l'attention sur elle"
- "t'as qu'a arrêter d'allaiter"
(euh, en quoi ça résout le problème d'allergie du petit ?) - "oh la misère, je compatis, quand je lis parfois les ingrédients, je me dis : tiens, ça Nathalie ne pourrait pas le manger" qui m’a fait chaud au coeur - "tu nous fais chier aussi !" dit sur le ton de la plaisanterie (bizarrement j'ai moins d'humour en ce moment) De manière générale, et bien que je comprenne à quel point c'est pénible car j'y suis confrontée au quotidien, les personnes ne savent pas quoi me proposer à manger quand nous sommes invités… Donc j'évite un max d'aller chez les gens, je préfères les inviter, ainsi je prépare la nourriture qui convient, et tout le monde mange sans même se rendre compte que c'est sans lait ni oeuf. J'ai même mangé un casse-dalle au mariage de mon frère (ce qui ne m’a pas gaché la fête !)… Je comprends l'ignorance des gens concernant l'allergie, j'étais comme eux avant d'y être confrontée. Ce qui est difficile à gérer c'est le manque de communication, le manque de compréhension de ma poursuite de l'allaitement, et le manque de dialogue tout court… Concernant les médecins, j'ai trouvé de tout : - la consultante en lactation un peu "mystique" qui me dit que mon problème de canal bouché provient d'une difficulté à assumer des évènements douloureux survenus ces dernières années (moi qui suit plutôt cartésienne, j'avoue que juste après notre entrevue, le canal s'est débouché, est ce le fait d'avoir réussi à poser des mots sur mes maux ?). Elle a néanmoins décelé le problème ! - le dermato qui ne va pas chercher plus loin que la peau, qui me facture 55€ pour m'envoyer acheter une crème a 19€…le monde de la santé peut bien vivre… - l'allergologue qui a l'air de bien s'y connaître en allergies, mais un peu moins en pédiatrie (pas de pesée du petit, aucune inquiétude lorsque je lui ai dit que le petit perdait du poids, pas plus quand je lui ai dit que j'en perdais), et qui est supra balaise pour culpabiliser une maman qui veut tout faire pour son bambin, quitte à la pousser à y laisser un bout de sa santé - le médecin généraliste, je l'aime beaucoup ce médecin, il est vraiment gentil, à l'écoute. Sa remise en cause des tests pratiqués par l'allergo m'a cependant pas mal déstabilisée, et m'a poussé à redonner des allergènes à mon fils pour tester (bon, ok, je re-re-re-confirme si besoin était qu'il est clairement ALLERGIQUE !!!) - le pédiatre, ouvert, sympa, ferme dans son discours, est très disponible. Il me mets un peu la pression pour qu'Antonin grossisse, mais je ne peux pas lui en vouloir pour ça, je suis ravie que sa santé le préoccupe autant que moi. Il m'a de nouveau confirmé l'allergie du petit par la prise de sang, et m'a enlevé une épine du pied, le petit n'est pas allergique au gluten, je peux donc lui donner des aliments plus simples a trouver, et qui devraient le faire prendre encore du poids (allez grossir avec des galettes de riz a 55kcal la galette !!) Bref, autant de gens différents, autant de comportements différents, et de prescriptions différentes… Il faut le moral, j'vous l'dis ! Pour celles que ça intéresse, j'ai quelques petites recettes sympa sans lait ni oeuf :D Voila, félicitations à ceux qui sont parvenus jusqu’ici (sans tricher, en lisant tout) et si vous avez une proche dans ce cas, j’espère que cela vous aidera à aborder une discussion avec elle pour l’aider si besoin est, à s’exprimer sur le sujet et à se sentir moins seule..."

18 mai 2011

Ce premier regard

On ne sait jamais à quoi s'attendre. On ne sait jamais comment on va le vivre.
On s'y prépare, on souffle, on s'entraîne, on visualise des bougies à éteindre, des fleurs à humer, des vagues qui déferlent.
On écoute de la musique zen, on prend des bains chauds, on fait l'andouille sur un ballon, on se colle contre un mur et on se met accroupie en respirant bien fort.
On lit, encore et encore, des témoignages d'autres qui sont passées par là.
On pleure (évidemment, on est enceinte), on rit, on s'interroge et on a, quand même, une angoisse au fond du cœur.
On attend, avec impatience, on voudrait que ça soit déjà arrivé. On voudrait le tenir contre nous, on voudrait voir à quoi il (ou elle) ressemble. On voudrait déjà être une autre, on voudrait déjà être mère, on voudrait devenir ce dont on parle depuis neuf mois. Sa mère.

Et puis il y a ce matin. Ou ce soir. Ou cette nuit. 
Il y a ce jour que nous n'oublierons jamais. Il y a cette date qui devient notre code secret. Il y a ces instants gravés à tout jamais. Il y a ces heures qui resteront. Longtemps. 
Il y a la douleur, il y a le chamboulement, il y a le "je ne pensais pas que ça serait ça", il y a le "je ne suis pas prête", il y a le papa qui n'est pas prêt non plus, et il y a tout ce qui revient et qui nous submerge.

Il y a ce moment, cette seconde où le temps se suspend, cette petite boule qui sort de nous et qu'on nous présente. Ce soulagement et cette crainte. Cet achèvement et ce nouveau départ.

Il y a ces petits yeux qui ont déjà tout vu, qui se posent sur nous et qui ont tout à apprendre, tout à voir.
Il y a ces petits yeux qui nous reconnaissent.
Devenir mère, envelopper ce petit corps, le tenir tout contre et savoir que peu importe le reste.
Devenir mère et le re-devenir, en découvrant chaque fois ce nouveau regard, cette nouvelle tendresse, cet amour qui se multiplie au lieu de se diviser.
Devenir mère et savoir que tout change en une seconde. 

Devenir mère et savoir que rien ne comptera jamais autant.


Cette petite participation matinale sert à t'appâter public.
Parce qu'à l'occasion de la fête des mères, je suis ENCORE jury. Pour un très chouette concours organisé par Arthus & Co (avec du pur cadal dedans).

Le principe?
Écrire un petit témoignage sur la toute première rencontre. Drôle, émouvante, vraie,....raconte nous tout ça et gagne (par exemple), un wonder sac à nain (à langer quoi), des produits de la beauté (pour toi, mère qui aime s'oindre.



Je te laisse aller sur ce lien (ou cliquer sur l'image hein!)

Les participations sont à poster en commentaires chez Arthus & Co (pas ici hein, nous sommes plusieurs jurés).
Tu trouves que je suis un peu trop présente dans ces jurys?  C'est vrai mai j'aime cette sensation de toute puissance (ajoute de toi même le rire sardonique qui va avec cette phrase)....
Du coup, je te suggère d'aller jouer, que je puisse dire (fièrement) que mes lectrices sont les plus douées (oui, mais c'est vrai en même temps).

Allez, quoi qu'il en soit, bonne journée à vous, et puis à très vite pour un nouvel artikeul.

Et bienvenue à ceux qui ont vu ma sale bobine sur M6.
Je tiens à vous rassurer, ma vie ne consiste pas à jouer aux escargots. Non, la preuve, je suis levée depuis 6h, du vomi (de nain) sur la jambe et des cernes au bord des yeux...

16 mai 2011

Rose Indigo : de l'occasion pour ton nain

Ô toi, mère qui aime habiller son nain à vil prix,
Ô toi, père qui déteste fureter dans les cartons remplis de fringues à la brocante de Troudukudumonde.

Vous allez être ravis.
Aujourd'hui, en coup de cœur, une petite boutique dénichée au détour d'un Facebook, puis conseillée par une autre maman et testée par une lectrice (de confiance hein, la lectrice, pas un boulet - mais je n'ai pas de boulet dans mes lectrices, juste un Mâle du nom de Jérôme L. - pardon Jérôme, ça faisait longtemps).


Oui, oui, tu peux cliquer... (je pense à mes feignasses préférées)

La boutique en question s'appelle Rose Indigo et propose des vêtements d'occasion.
Oui, car ton nain a beau être le plus joli des nains du monde, il peut porter de l'occasion et le vivre bien.
D'ailleurs mieux vaut un nain joliment fringué d'occasion qu'un nain fringué en Cars, Oui Oui ou Spiderman. Biiiiih. Vilain le jogging Spiderman.


Personnellement, je trouve parfois des fringues en brocante.
Bon, jusqu'au 2 ans, c'est correct, pas cher (souvent 1 euro le vêtement, voire moins), mais dès qu'on atteint des âges salissants (genre à partir de trois ans - âge auquel le nain aime se vautrer dans la boue et manger son ketchup avec sa manche) il est rare de trouver des trucs de bonne qualité encore vivants.

Sur ce site carrément bien fichu, tu sélectionnes ta saison, l'âge et le sexe de ton nain, et le type de vêtement souhaité.
La recherche est automatique et s'affichent ainsi les vêtements disponibles.

laisse tomber, le pyj à 5 euros il est pour Micronaine
 Bref, une ergonomie au top, des vêtements de marque (Petit Gateau, Jacadi, Sergent Major, DPAM) et des prix vraiment chouettes.
Alors OUI, c'est un peu plus cher qu'en brocante, mais la lectrice-testeuse me l'a confirmé, les fringues sont d'excellentes qualité, non tâchées et l'envoi est soigné.

De plus, si tu es en Parisie (Paris ou banlieue), tu peux même faire appel à la gentille dame de Rose Indigo qui vient dans ton chez toi pour prendre des vêtements à vendre (renfloue ton compte en banque avec les slips du nain).

Je te conseille donc ce site, il permet de shopper en ayant bonne conscience (et ça, ça n'a pas de prix).
Pour toi qui n'aime pas fouiller dans les bacs, lectrice snob (dont moi).
Pour toi qui aime les plans fringues pas chères (dont moi).


Et si tu as d'autres bonnes adresses, partage hein!!

15 mai 2011

Test et avis du Bib Expresso par Georges (Georges who?)


Il y a presque un an (et oui le temps file ma bonne dame), tu pouvais lire ce mirifique artikeul sur le Bib' Expresso. Cet article, sache-le, m'amène encore aujourd'hui de nombreux visiteurs (les malheureux!) avides d'informations sur cet objet (des parents genre Primi et Chouchou quoi).

Les pauvres. Ils cherchent du test, du bon conseil, de l'information vérifiée...et ils tombent ici. Gulp.
Alors au départ ils sont contents hein, ils voient Mamans Testent (chic, du test, chic des mamans).
Et puis ils lisent, persuadés qu'avec un nom pareil, ils vont enfin découvrir du test, du vrai, de l'impitoyable.
Les pauvres (bis). Il lisent l'article en question et se rendent compte que :
- il n'y a pas de test
- je suis une maboule
- quand même c'est marrant (même si ça ne sert à rien).

Pour réparer cette injustice, pour rendre hommage à tous ces parents avide de test bib'expressien, j'ai demandé (poliment) à l'acteur principal de l'article original de venir témoigner ici.

Ouiiiiiiiiiiiiiii (cri hystérique féminin), Georges.
Entre deux visites flegmatiques aux boutiques Nespresso du monde entier (sauf celle de Mulhouse hein), Georges a accepté de passer un peu de temps ici.

"Mes hommages cher public de Marie de Mamanstestent (un nom à particule, déjà ça me parle).

Je viens en ces lieux ma foi fort sympathiques pour la première fois et je ne suis pas déçu du voyage!! L'ambiance est courtoise, le public essentiellement féminin (youhou les filles!) et je me sens mis en valeur tout au long de ces nombreux (et longs) artikeuls.

Bon, je suis là pour bosser, ne chômons pas.
Le bib expresso m'a été offert par une gentille demoiselle du Salon Baby. Reconnu mondialement comme le Sesky Professionnal de l'Expresso, je suis donc tout à fait apte à tester ce genre de matériel.
J'ai embauché mon wondernain pour la démonstration photo.
C'est parti.

Visuellement tout, d'abord, le Bib Expresso est plutôt réussi. Il n'est pas laid, il n'est pas (trop) encombrant (pas plus qu'un Baby Cook), et ses coloris sont ma foi fort sympathiques. En tout cas, rien qui ne jure dans ma cuisine hype trendy.

Oui, mon plan de travail est sublime...


Le bib'expresso fait pas mal de choses : 
- il peut chauffer de l'eau pour un biberon (en gros, c'est une bouilloire qui chauffe à 37°)
- il peut chauffer biberon et petits-pots au bain marie
- il a une partie amovible dans laquelle tu peux stocker les biberons/stériliser les biberons (au micro-ondes).
- il donne l'heure et te plie tes draps-housses (non, je blague, ça c'est Wondermaman, ma femme).

Pour tous les détails techniques, je te laisse consulter le site internet du Salon Baby Virtuel, sur le stand innovation (ça va plaire au Mâle, c'est en 3D).

Passons maintenant aux choses sérieuses. Je vais te montrer comment on prépare un biberon avec un Bib'Expresso :

1) Tu chopes un biberon. Soit tu prends un de ceux que tu avais rangé soigneusement dans le petit récipient à l'arrière du Bib'Expresso...
...soit tu te souviens que ton petit dernier est une FILLE et tu prends plutôt un biberon rose ou violet (huhuhuhu).


oui, le nain a une jolie montre

Tu verses de l'eau dans ton biberon, tout pareil que d'habitude.
Puis, tu transvases (doucement le nain) cette eau dans le réservoir de chauffe du Bib'Expresso.
Tu essayes de ne pas en mettre partout, après Wondermaman doit passer un coup d'éponge et ça a tendance à l'agacer.

Parfait le nain, bien visé (en même temps, c'est pas trop compliqué)



Ensuite, tu appuies sur le bouton de chauffe...

Oui, le nain ronge ses ongles aussi (mais où a t-il appris cette vilaine habitude??)



Pendant que l'eau chauffe, il te faut remplir le biberon de lait en poudre. Magne toi, tu as trente secondes.
En gros, le temps que tu verses le lait dans le bib', l'eau est chaude. A moins que quelqu'un ait l'excellente idée de te parler pendant que tu annones bêtement le nombre de doses que tu es en train de verser. 
- Une, deux, trois, quatre...
- Chérie?
- Attends...cinq...
- Non mais chérie??
- Attends, ...cinq...ah non, merde, j'en suis où déjà?
- Tu n'as pas vu mon porte-feuille?
- Mais merde là, je fais les doses et à cause de toi je.....
- Biiiiiiiiiiiiiiiiiip!!! (Bib'Expresso qui prévient que l'eau est chaude)

En bref, reste concentrée et ne répond à personne. Le porte-feuille est généralement posé dans l'entrée.

Cela dit, l'eau reste chaude un moment hein, pas de stress.

On compte les doses, on racle le surplus, on en met partout sur le plan de travail et la poudre colle à l'éponge
Les doses versées dans le biberon, on se prépare à ajouter l'eau.


La bestiole fait Biiiiiiiiiiiiiiiiip.

L'eau dans le réservoir de chauffe (c'est également là qu'on place petits pots et bib' pour utiliser la bestiole en bain-marie)

Place le biberon à sa place sur la petite grille. Et appuie sur le petit truc orange. Avec le doigt si tu veux te la jouer. Tu peux même le faire avec un nain (hurlant) sur la hanche. Aucun souci.
et l'eau coula....
L'eau chaude tombe donc dans le biberon et se mélange (un peu) avec la poudre. 
Une fois que tout est écoulé, ton biberon est prêt. Il ne te reste plus qu'à visser la tétine, qu'à secouer quand même (surtout si tu prends un lait un peu épaissi genre le Confort/AR) et à le coller dans le bec du nain affamé. 

L'appareil dispose d'une fonction "auto-wash" que j'utilise une fois par semaine (histoire que tout reste nickel pour mes Wondernains). 
Le test au bain-marie est concluant mais carrément plus long, prévoir 15 minutes pour un petit pot (la feignasse de mère indigne que tu es, tout comme Marie, préférera très certainement le micro-ondes).

Après cette petite démonstration, je te livre mon bilan:

Les + : 
- joli, design et chic, le Bib'Expresso en jette dans ta cuisine. En tout cas, bien plus que le mauvais chauffe biberon refourgué par Tatie Relou (qui date de son époque d'ailleurs).
- pratique, il chauffe rapidement l'eau et permet d'éviter les tournicotons au micro-ondes (trop froid, trop chaud, brûlant - faut le refroidir et le nain hurle).
- rapide (toujours rapport au cri du nain affamé), il permet de faire un biberon en une minute. Et même s'il faut tout de même mélanger, les laits épaissis sont moins grumeleux (enfin, plein de grumeaux quoi). 

Les - :
- Il fait un peu "toc" et pas très solide. Parti sur une idée de Bib'Expresso dans le style des machines à café, j'ai été tout d'abord surpris, toutes les pièces sont en plastiques et semblent fragiles. Ce qu'elles ne sont pas, mais c'est vrai que ça fait drôle.
- Il reste souvent de l'eau dans le réservoir de chauffe. J'ai résolu le problème en inclinant légèrement le Bib'Expresso pendant que j'appuie sur le bouton orange qui libère l'eau.
- Il manque des graduations pour l'eau (dans ce même réservoir) ce qui éviterait d'avoir à passer par le biberon (oui, je suis feignasse à mes heures)

Ma conclusion: 

Lorsque j'ai reçu le Bib'Expresso, j'ai, avouons-le, déchanté. J'étais persuadé de recevoir une machine ultra-perfectionnée dans laquelle il suffisait de remplir un réservoir, de mettre des doses de lait et qui me permettrait, en appuyant sur un bouton, d'obtenir un bon biberon tout chaud sans grumeau. 
Alors oui, le Bib'Expresso fait tout ça, mais avec un peu plus d'intervention humaine que prévu.
Cela dit, après trois semaines d'utilisation, je ne pourrais plus m'en passer (enfin si, mais ça m'ennuierait). 
Le biberon est prêt rapidement, avec la puce dans les bras. Elle n'a pas le temps de chouiner que c'est prêt, chaud et bon.
Idéal également pour la nuit : on verse l'eau, on prépare le lait dans le biberon à l'avance et vers 3 heures du matin (quand les yeux sont restés mi-clos et que l'humeur est celle d'un dogue),  on ne se prend pas la tête (que l'on a dans le luc) et on peut retourner se coucher (presque) rapidement (sans recompter vingt fois les doses).
Pour des parents qui attendent des jumeaux, ça me semble vraiment indispensable (surtout au début quand on carbure à 16 biberons en 24h) car on économise du temps (temps économisé = sieste autorisée).

Bref, un achat à faire si vous avez les moyens (parce que ça coûte tout de même entre 60 et 70 euros) et si votre nain est encore Micronain (ou s'il est encore comme le poisson, pas né).

N'hésitez pas à contacter Marie pour plus de renseignements, je lui ai prêté mon Bib'Expresso histoire de lui simplifier la vie (elle a du mal avec ses trois nains - mal élevés soit dit en passant).

Bises et clin d'oeil sesky de Georges...."


Ndlr : Je suis assez d'accord avec Georges. Le Bib'Expresso est un "gadget" bien utile ma foi, surtout si on est amené à préparer de nombreux biberons (crèche/nounou/nain morfale et parent feignasses).
Évidemment, si vos nains boivent leurs biberons à température ambiante, cet accessoire est inutile.
Ici, testé et approuvé par Micronaine qui apprécie son biberon chaud et rapidement en bouche.

Le Mâle a trouvé tout d'abord que, hum hum, c'était de l'arnaque. Deux jours après, il validait la bestiole.
"C'est quand même sioupère pratique, on ne se pose pas de questions hein?". Et, ça, le Mâle aime.



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