14 sept. 2011

1, 2, 3 ça change quoi : l'Amour (Opus 2)

L'amour. Je deviens bucolique, c'est trop fou ça.


En même temps, fonder une famille, faire des nains (encore et encore), c'est que de l'amour (et de l'inconscience aussi, je te l'accorde).

Et oui, souvent, ça commence comme ça...on est Nulli et on vit une jolie histoire avec son Jules, son Zhom, son mec quoi. Et de cette histoire naît Priminain.
Évidemment, ça ne se passe pas toujours comme ça. Parfois on oublie juste de prendre la pilule du Mercredi. Et on a eu beau la prendre en même temps que celle du Jeudi, c'est rapé et on a quand même un nain dans le bidon (feu bidon).

Parfois même, c'est vraiment moins glop que ça. Parfois, c'est même triste.
Mais je ne viens pas ici parler de l'amour qui unit deux êtres afin de créer un nain.
Non, je viens ici de parler de cet amour qui nous lie au sus-nommé Nain.

Cet amour que l'on dit "inné", que l'on dit "naturel" et "immédiat".
Mytho, va.



Quand on choisit de faire un enfant, on ne sait pas comment on va l'aimer. Que nenni. On imagine. On pense. On fabule. D'ailleurs, c'est bien simple, le premier on passe neuf mois à se demander comment et combien on va l'aimer.
On se l'imagine. On le vit déjà. Il existe. D'où la déchirure, d'où la blessure, d'où le chagrin de celles qui perdent leur enfant pendant une grossesse. Cet enfant, il a existé. Peu importe où. Il a été. Il a vécu. Et j'écris ces mots pour une personne qui se reconnaîtra. L'amour pour un enfant, on l'a en soi. On le lui donne. Et j'ai énormément de respect pour celles qui ont vécu la perte d'un enfant de cette manière. Voilà, c'est dit. Je n'ai pas d'autres mots. Ne laissez personne vous dire qu'il faut passer à autre chose, il fait partie de vous, une partie de votre amour sera toujours pour lui.

Et quand ce premier nain naît, l'amour imaginé...heu...comment dire...met un peu de temps à arriver.
Bien entendu qu'on l'aime, mais bon...quand même quoi...pas vraiment comme on aurait voulu.

Le premier nain c'est le résultat d'un amour adulte, c'est le toi+moi=mini nous.
Ce premier nain c'est celui qui va nous guider dans la construction de l'amour filial, c'est celui qui va nous montrer combien on peut aimer quelqu'un, au delà de tout.
Je ne sais pas comment ça arrive d'aimer à ce point, je ne pense pas qu'il y ait un déclic, je ne pense pas que ça nous tombe dessus sans crier gare.
Non.

L'amour que l'on porte à son premier enfant, il se construit.
Au début, on l'a, on le trouve chouette ce nain, et puis quand même super chiant. On ne veut pas trop le prêter et on n'aime pas que Tatie Relou (qui cocotte Trésor de Lancôme) le porte. Ni belle-maman d'ailleurs. Et puis si elle pouvait arrêter de l'appeler "Mon bébé", ça serait bien. Ce n'est pas le sien.
On n'est pas jalouse, non, mais quand même. Il ne faudrait pas que le nain pense qu'il y a mieux que nous sur Terre. Nan mais ho!

Ça ne s'explique pas mais, peu à peu, ça se fait. On le regarde, on s'émerveille, on trouve qu'il se débrouille bien pour son âge, qu'il est drôle et gentil. On projette, on imagine, on sourit et on câline.
Quand il commence à câliner aussi, à tendre les bras en éclatant de rire, quand on commence à communiquer et à parler...on est déjà foutue.
Quand on commence à oublier comment c'était sans lui...



Je ne dis pas qu'on ne les aime pas tout de suite à la naissance. En fait, je pense que cet amour est à construire. Il y a une base, un début, un commencement. Qui s'agrandit, qui s'enrichit.
Au fil des jours, au fil des moments passés ensemble. Avec les peurs de le perdre, la boule au ventre quand il commence à être indépendant, les nuits d'angoisses aux urgences et les chagrins d'enfants.

Avec les trouilles qu'on se fait, seule dans le noir, au moment de s'endormir. Et si?
Et s'il mourrait? Et s'il lui arrivait quelque chose de terrible? Et si on me l'enlevait?
Les larmes qui montent et le cœur qui se serre, le sentiment qu'on serait prête à tout pour lui. 
Le premier enfant est tout. Le premier enfant, c'est celui qui reçoit l'amour en construction, c'est celui qui porte sur ses épaules tout ce qu'on a à donner.


Et le deuxième?
Le deuxième, ah, mon deuxième.
Comme je t'aime beaucoup public, je vais te copier coller un petit texte que j'avais écrit, enceinte de quelques mois (de Moyen Nain donc). Par avance, pardonne mon style un peu niais et le fait que j'écrive à mon enfant, j'étais encore Primi en passe de devenir Multi.
Tu penses bien que Micronaine n'a pas eu sa lettre in utero, ELLE.

"Toi qui es à venir
Je ne sais pas qui tu es, je ne sais pas comment t’imaginer, déjà parce que je n’ai pas le temps, ensuite parce que j’ai peur de me tromper.
Difficile de penser qu’un autre être va pouvoir exister. Difficile de penser que tu vas être différent.
Je ne sais pas comment expliquer ce que je ressens, tu es là et tu n’es pas là, parce que je ne sais pas. Tu fais déjà partie de ma vie, comme si tu étais déjà né. Et en même temps, tu n’existes encore que dans ma tête, que dans mon corps.
Je ne sais pas qui tu vas être, qui tu vas devenir. Je ne sais pas combien je vais t’aimer, je ne sais pas comment les choses vont se passer, comment tu vas me regarder, comment tu vas être. J’ai hâte et en même temps je prends la vie comme elle vient. Tu seras bientôt là même si ce n’est pas demain, tu seras dans nos vies, tu seras avec nous. Tu n’as rien demandé et tu vas bientôt être là.
Pas évident pour moi de concevoir ce que tu vas être, c’est vrai, je me pose beaucoup de questions. L’arrivée de ton frère n’a pas été la même. Un premier enfant c’est un désir égoïste de deux personnes qui s’aiment, l’envie de faire un enfant pour concrétiser l’amour.
Toi, si nous t’avons conçu, c’est pour être une famille, pour continuer à dire à quel point la vie vaut la peine. L’enfant imaginaire nous l’avons déjà rêvé. Un deuxième ce n’est pas la même démarche. Je suis heureuse de t’attendre, je suis moins angoissée, je sais ce que c’est qu’un bébé. Je sais les couches, les pleurs et les nuits blanches, je sais les moments partagés et les premiers sourires, je sais les crises et l’organisation.
Mais toi ? Je ne te sais pas.
J’ai envie de savoir. Si tu es une fille, si tu es un garçon.
Si tu vas aimer ton frère.
Je me demande quel va être ton caractère. Dur d’imaginer un autre caractère. Dur de penser que vous allez être différents.
Et j’ai envie de voir tes yeux. J’ai envie de te tenir dans mes bras, j’ai envie de te découvrir, de te voir appréhender la vie, j’ai envie de te comprendre et de ne plus te comprendre.
J’ai le sentiment de redevenir mère, avec de nouvelles interrogations, avec un nouveau champ de possibles, avec de nouvelles découvertes.
J’ai besoin d’écrire tout ça parce que je ne sais pas le dire. Je n’arrive pas à parler de toi.
J’ai besoin de garder encore tout ça contre moi, comme si.
Parce que je veux te voir dans ma tête, t’imaginer et te créer, et en même temps te laisser être ce que tu seras.
J’ai peur, c’est vrai, j’ai peur parce qu’on ne sait jamais.
J’ai peur parce que je ne sais pas, parce qu’on ne sait jamais vraiment.
Te mettre au monde c’est une chance, te porter c’est un moment de ma vie merveilleux.
Je ne suis pas claire, je ne sais jamais dire vraiment les choses telles qu’elles sont, mais j’ai au fond de moi tant d’amour pour toi, je ne sais même plus combien.
C’est drôle de vivre ça. Merci de me le faire vivre. Parce qu’il n’y a rien de plus beau.
Parce qu’il n’y a rien de plus vivant. J’ai le sentiment d’être au cœur de ce que je suis"



Je te l'avais dit hein, tu étais prévenue :))

Bon, bref, je crois que ce petit texte exprime très bien l'état dans lequel j'étais avant d'avoir un deuxième enfant.
J'avais la trouille, certes. Mais j'avais confiance.
Parce que l'amour, je l'avais en moi. Et que je savais qu'il allait être là.

Et concrètement?
Bin, c'est tout vu, l'amour, ça se multiplie, ça ne se divise pas. Le deuxième, c'est une évidence. On l'aime, et puis c'est tout. Parce qu'on sait ce que ça donne au bout du compte, peut être. Parce qu'on apprécie de découvrir encore un autre petit rigolo.
Il est différent et il complète le premier. Certaines choses nous plaisent plus, d'autres non. On se retrouve dans l'un, et puis dans l'autre.
Avoir deux enfants c'est leur laisser être un peu ce qu'ils veulent être, sans leur demander d'être ce qu'ils ne peuvent pas être.
J'avoue, je n'ai jamais eu peur de ne pas aimer mon deuxième enfant. Et j'avais raison.
On dit souvent que la place du deuxième est difficile. Parce qu'il a moins d'attention que le premier.
Effectivement. On a beau se promettre, on a beau se jurer de faire attention au deuxième autant qu'au premier, on ne fait pas pareil.
Parce qu'il y a certaines choses qu'on a acquis. On est moins mère poule, on est moins "attention tu risques de tomber!". On le laisse plus facilement à garder. Il fait tout en avance par rapport à l'aîné. Forcément, puisqu'on fait des choses pour l'aîné avec lui.
Mais l'amour pour le deuxième, c'est le même.

Évidemment que, parfois, il y a des affinités avec l'un ou l'autre de mes enfants.
Lorsque que le moyen est un boulet (genre terrible two), j'avoue très honnêtement que j'apprécie plus de passer des moments avec le grand.
Mais quand le grand parle très aigu (parce qu'il ne veut plus faire de sieste alors que put** il pourrait dormir une heure, ça lui ferait du bien - et à nous aussi), j'aime autant aller me balader avec le moyen.

Je n'ai aucun problème avec ce genre de sentiments. J'aime très fort mes enfants pour ce qu'ils sont. Pour leurs différences et pour les choses qu'ils remuent en moi. Mais, en fonction des humeurs et des jours, en fonction des périodes et des activités, j'aime autant la compagnie de l'un ou de l'autre.



Et le troisième?
Tout pareil.
Sauf que pour moi, le troisième, c'est le dernier (si si). C'est la dernière d'ailleurs. La chouchoute :)
Le troisième, c'est celui qui grandit trop vite. C'est le dernier bébé qui suit, qui contemple les deux autres, qu'on a moins le temps de voir, de regarder, de contempler.
Le troisième, on l'aime aussi fort que les deux autres. Encore une évidence.
Le troisième, il est encore un peu de nous qu'on ne connaissait pas. Il nous fait découvrir des moments qu'on pensait ne jamais connaître (tiens, un nain qui dort en poussette, c'est possible).

Avant, je ne supportais pas les gens qui me disaient "ça passe trop vite hein?" ou bien "ça grandit trop vite non?". Bin non. Avant je répondais : "c'est bien aussi quand ça grandit". Et oui, c'est vrai, c'est bien aussi quand ça grandit. Mais là, avec ma dernière, j'aimerai parfois mettre sur pause. Garder un peu de cet amour-bébé, de cet amour "animal", de ces moments câlins qui tendent à devenir plus rares.
Oui, ça file. L'amour grandit mais le temps file.

Une fois qu'on a fait un nain, l'amour, on l'a. Après, on décide (ou pas) d'en donner à d'autres.
Personnellement, je n'ai jamais pu imaginer n'avoir qu'un seul nain. Parce que je viens d'une famille nombreuse et que le Mâle aussi, nous avons toujours désiré trois enfants. La vie, la chance aussi, a fait que nous avons nos trois nains.
Et qu'on les aime. Mais grave.

Si le temps n'est pas extensible lorsque l'on a des enfants (voir Opus 1), l'amour, lui, l'est.
Après, il ne faut pas se forcer. Certains enchaînent les nains, d'autres préfèrent en avoir un.
Je ne pense pas qu'il y ait un "bon nombre" d'enfants. Il y a la vie, le vécu, notre histoire et nos possibilités (physiques et psychiques). Il y a ce dont on se sent capable et il y a ce qu'on ressent.

Comme je l'ai dit, l'important c'est ce sentiment d'être au complet.
Chez moi, comme le dit si bien mon amie Praline (oui, c'est un pseudo, mais ça lui va bien), c'est à cinq que nous nous sentons au complet.

Cinq, ou le déséquilibre parfait.

69 commentaires:

  1. Trop beau! Pour l'instant je n'ai que ma fille mais je n'imagine pas m'arrêter la...comme tu dis j'espère que la chance sera avec nous pour connaitre l'amour du 2 eme et peu etre du 3 eme...bisous Marie

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  2. Je n'ai pas encore d'enfant, mais JE NE SAIS PAS si je veut en avoir... Comme dit mon chéri... la vie on l'imagine aussi bien à deux, qu'aussi bien à plusieurs.. Et on ne sait pas encore quel chemin choisir...

    Mais tes mots me font du bien.. va savoir pourquoi!?

    Merci de partager tout ca...

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  3. pourquoi je pleure ?
    J'ai une question : j'ai 2 enfants de 2 ans et 4 mois. J'arrive pas à savoir si on est complets ou pas. Comment le savoir ? Si je le sais pas, c'est peut-être parce qu'on est pas complet ?
    Oué, je sais, je suis en train de faire ma psychanalyse sur ton blog. Pardon.

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  4. Blandine et ses boulets14 septembre 2011 à 14:54

    touchée ! coulée !

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  5. Très beau, même si je ressens certaines choses différemment (notamment vis à vis du premier, pour moi c'était un coup de foudre complet et immédiat).

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  6. Putain ça fait plaisir de lire ça parce que ça résume bien l'ambivalence des sentiments qui me taraudent en ce moment, enceinte du deuxième.
    Merci !

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  7. Merci.. je me sens moins seule avec ma question "aimerais-je un éventuel 2ème bébé, autant que ma première, pour qui je donnerais ma vie" ? :-))) Cette question, ainsi que "serais-je à la hauteur, sans pêter un plomb" ? me hante...... et l'aventure me tente pourtant....

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  8. il est pa'rfait, ce post.
    Je pensais justement à tout ce que m'avait apporté l'arrivé du 2ème.
    L'amour qui est là, mais qui s'installe doucement.
    Le fait d'être beaucoup plus cool en tant que mère, de moin s'angoisser... d'abord parce qu'on est déjà passée par là, ensuite parce qu'on a moins le temps, moins d'énergie, pour se faire du mouron 24/24. Le fait de plus prendre les choses comme elles viennent...
    La frustration d'avoir moins de temps à consacrer aux deux... d'être moins parfaite, mais la sensation pourtant d'être une bonne mère, une meilleurs mère même, parce que je les laisse plus cools eux aussi, ils respirent plus.
    j'ai l'impression de les aimer mieux, maintenant que j'en ai 2. (attention c'est personnel, hein)

    et je ne me sens pas totalement au complet... Jean-Chou non-plus.

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  9. J'ai un nain, une immense envie de lui faire un petit frère ou une petite sœur dans pas trop longtemps j'espère, mais une question me taraude.
    Le premier, s'il essuie les plâtres, est hyper choyé. Avec l'arrivée du deuxième, si l'amour se multiplie, le temps disponible, lui, ne suit pas la même courbe de croissance....
    En tant que Multi, est-ce qu'on "culpabilise" parfois de ne pas pouvoir pouponner le deuxième autant qu'on a pu le faire pour le premier? De peut-être ne pas pouvoir lui offrir du temps rien que pour lui?
    En réfléchissant, je me dis que de toute façon, quoiqu'on fasse, on culpabilise toujours un peu quand on est maman...

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  10. Pour la naissance de ma premiere, j'imaginais à avoir trop lu de livre que l'amour serait instantané, et puis ce n'est pas arrivé, j'ai pas osé en parler, je m'en occupais mais c'était mecanique et puis c'est venu sans meme s'en rendre compte
    Pour le second ca a ete instantané, un amour fusionnel, animal meme, mais surement du au fait d'un accouchement tres difficile et mouvementé
    Tout à fait d'accord sur le deuxieme, on est moins presente, on s'inquiete moins, mais on les aime autant l'un que l'autre
    Pendant longtemps j'ai culpabilisé car plus d'affinités avec mon fils que ma fille (l'ainée), et puis en fait non c'est par période
    Je les aime infiniment mais chacun à sa facon
    Nous n'en avons que deux, mais nous ne sommes pas vraiment au complet alors on attend un peu

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  11. comme dab je suis d'accord et tres touchée par tes mots... chez moi c'est à 4 que nous nous sentons complet ( un chat et un chien en plus ) ...hahlalala cet amour impossible à définir qui nous prend aux tripes et nous transporte, pour mon premier monstrosaure je me suis longtemps demandé dans les jours qui ont suivi sa naissance " mais bon ok il est beau ok c'est le mien mais bon c'est quand que je vais ressentir cette vague d'amour en pleine figure comme on me l a décrite " et ben cette vague n 'est jamais venu d'un coup comme ca bang il sort de toi et tu l'AAAIIIIMMMMMEEESSS non en fait comme tu le dis si bien l'amour a fait son nid trankilou et a grandi grandi et continue a grandir chaque jours !!!!

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  12. C'est malin, je pleure devant mon écran....
    En même temps ça fait de bien de retrouver chez une autre ces sentiments qui ont chamboulé ma vie et ma façon d'aimer et d'être aimée. 3 nains ici aussi et c'est vrai que j'ai connu la crainte de ne pas aimer autant le 2° que la 1ere tellement c'était fort mais ça se fait tout seul et pour le 3° l'inquiétude n'est même plus là , on sait que l'amour est déjà là pour lui. Seul problème c'est quand on sent après ce 3° qu'il y aurait encore de l'amour pour un autre et que la vie ne nous le permet pas....
    G.

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  13. Pfffiouuu, si j'avais pas déjà décidé d'en avoir AU MOINS trois, je serais convaincue là !
    Vivement que la nature nous accorde, comme à vous, ce souhait...

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  14. Elodie D. (anciennement M. ;-)) )14 septembre 2011 à 15:22

    Très joli ton article, j'ai 2 nains et je flippais quand j'ai eu le 2ème de pas l'aimer autant, et d'un parce que le 1 je voulais une fille et je l'ai eu, je l'ai aimé dès que je l'ai vu et elle a été ce que je voulais qu'elle soit, le 2 mon ptit bonhomme ça m'a fait peur dejà qu'il est un ptit zizi ça change d'une gonz' mine de rien, et je l'ai vu sa trogne et vlan je savais. Tu dis l'amour se multiplie c'est exactement ça, je crois qu'on pourrait avoir 12 nains (OMG) on aimerait tout pareil!
    Merci!

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  15. Je suis d'accord avec toi,"une qu'on a fait un nain, l'amour on l'a."
    Là où je tique c'est " Après, on décide (ou pas) d'en donner à d'autres."
    Malheureusement on ne decide pas toujours.... Pour ma part j'ai eu l'immense chance d'avoir une fille et de decouvrir au fil du temps ce sentiment d'amour indefectible....que j'aurai adoré comme toi pouvoir partager avec d'autres nains ou naines... ce qui ne m'a pas été donné.
    je ne m'appitoie pas sur mon sort bien au contraite, j'ai cette joie d'avoir une naine, qui me porte... mais c'est vrai que quand on te lit, finalement ça fait un petit pincement et que j'aurai bien aimé connaitre ce bonheur de partager cet amour avec un ou deux autre bout de chou...
    au final et parceque je n'ai pas eu le choix, pour moi à 3 on est bien... et c'est un bon chiffre...
    j'en profite pour te dire que c'est un immense plaisir que de te lire ...
    vero

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  16. J'ai moi aussi trois enfants que j'aime plus que tout au monde (ex-æquo avec leur père !). Mon premier je l'ai aimé tout de suite et tellement fort que j'ai eu l'impression de le trahir quand le second s'est annoncé et du coup j'ai eu du mal à m'investir dans cette seconde grossesse (désirée pourtant). Et puis un mauvais résultat au tritest et une amniocentèse sont arrivés. Cela a été le déclic, ce bébé qui était menacé, je l'ai aimé de plus en plus et j'ai réinvestit cette grossesse. Au final est née une petit blondinette que j'adore. La troisième grossesse est arrivée par accident et là bizarrement j'ai tout de suite aimé ce bébé : je souriais jusqu’aux oreilles quand j'ai appris que j'étais enceinte.

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  17. Wouah! Ayant appris hier que Number 3 est en route, je suis toute Zémue! Et rassurée en même temps! Merci pour ton blog qui me permet - trèèèèès souvent - que c'est pareil chez les autres et que non, mes monstres ne sont pas si monstrueux! :-)
    Et puis je m'autorise à espérer que ce dernier bébé sera une nénette après 2 p'tits gars!

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  18. Angélique maman d'Agathe14 septembre 2011 à 15:38

    merci Marie pour cet article très intéressant! même si la naine n'a que 4 mois, l'idée de lui faire un ptit frère ou une ptite soeur me taraude déjà ( ouais chui un peu folle j'avoue) ! Et même si c'est pas pour tout de suite tout de suite ( mon bébé tortue s'est transformé en bébé hibou... à mon grannnnd désespoir! jveux dormiiiiir encore un peu ^^) je me posais pas mal de question sur comment ça se passe genre pour l'amour.. alors c'est sur ça doit être différent d'une personne à l'autre mais dans l'ensemble ça doit pas être trop éloigné! Bref merci d'avoir instruit mon petit neurone!

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  19. Encore une fois, tu as su mettre des mots sur des sentiments... et nous déculpabiliser, nous les Primi, qui ne ressentons pas forcément cette vague d'amour à la naissance. A défaut d'avoir été "frappée en pleine figure par une vague d'amour", j'ai été plombée par le poids de la responsabilité que la naissance de ce petit bout représentait.
    Puis, petit à petit, silencieusement, insidieusement, un sentiment se créé, se construit, se nourrit chaque jour de ses regards, de ses sourires et même de ses pleurs. Jusqu'au jour où tu te rends compte que tu mourrais pour ce petit bout, que tu l'aimes plus que de raison.

    Nous ne sommes "que" 3 aujourd'hui mais je sais, je sens qu'on nous ne sommes pas au complet.

    Alors, en attendant la suite, je profite, j'emmagasine ces moments uniques, furtifs qui font mon bonheur...

    Je tenais à te dire merci Marie, pour nous amener à nous interroger sur nos sentiments de femme et de Maman pas parfaite mais tellement humaine.

    Signé : une Primi encore un peu cul-cul mais qui se soigne lol

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  20. Merci. Enceinte de mon premier, je me pose énormément de questions. Je ne réalise pas vraiment, il y a beaucoup d'angoisses, vais-je l'aimer ? vais-je gérer ? le papa va-t-il me supporter pendant la grossesse ?
    Je vais relire ce post un certain nombre de fois, je crois !

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  21. Bon bah moi, j'ai encore pleuré. Ça t'étonne? :)

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  22. Ton billet est très émouvant.

    Il y a plein de passages dans lesquels je me reconnais. Je pense que quand on arrive au moment où on cherche à savourer un maximum, quand on aimerait pouvoir appuyer sur le fameux bouton pause, c'est là qu'on sait que c'est le dernier (enfin c'est comme ça que moi je le ressens). Mais de là à dire si je sens que notre famille est vraiment complète à 5, je ne sais pas vraiment... Et il y a une question qui me vrille le cerveau depuis plusieurs semaines : Est-ce qu'un jour on arrive à être en paix, est-ce qu'un jour on sait que notre ventre ne donnera plus la vie et est-ce qu'on l'accepte avec sérénité ? Ou bien doit-on apprivoiser le manque ?
    Je ne suis pas en train de dire que je suis en manque d'un autre bébé, mes jumeaux de 6 mois et ma grande fille de 11 ans m'occupent bien et me comblent, mais je sens au fin fond de moi comme une envie qui cherche à percer...

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  23. j aime , j aime , j aime !!!!!!!

    j en suis au troiz est je regrete deja de me dire que ca pourrait etre le dernier!!

    suis je folle ou pas ? peut etre ???

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  24. Merci pour les quelques lignes sur les mamanges qui perdent un enfant à la naissance. Touchant, émouvant et tellement vrai. Maman d'un grand garçon de 5 ans, mamange dune petite fille qui est décédée in utero à 39SA et 2 jours d'un noeud très serré au cordon en 2008 et maman d'un ptit nain de 7 mois. Merci d'avoir pensé à toutes les mamanges.
    Evidemment le sentiment d'être au complet, nous ne l'aurons jamais...mais le sentiment d'amour débordant, je l'aurai toujours...avec un manque dans ma vie, un trou béant...
    Merci encore

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  25. tiens c'est marrant, je disais il y a 2 jours que je sentais aussi que ma famille était "complète" (3 enfants). Le petit dernier, pour ma part, c'est comme les artistes, c'est vraiment l'album de la "maturité". Par contre, j'avais peur, enceinte du 2è, de ne pas l'aimer AUTANT que le premier... tu parles, quand il est là, çà vient tout pareil !!! Pour les 2 derniers, j'ai vraiment savouré les premières semaines, l'allaitement, le maternage à mort, car j'assumais, je savais que çà irait, pas comme le premier où je me laissais influencer par l'entourage (prends le, ne le prends pas, laisse le pleurer, tu vas le gâter, quoi tu dors avec lui ???, il mange trop, il ne mange pas assez)... du coup, mon fils aîné est super angoissé, je ne sais pas si c'est lié à çà, mais les 2 autres sont bien plus à l'aise avec les changements divers et variés ! Parfois l'envie d'un 4è me prend, mais j'ai 37 ans, eu du mal à avoir les 2 premiers (3è était une big surprise !) et mon mari n'en a pas du tout envie... et je sens que ma famille est au complet ; -)
    aurélie
    Et puis merci de parler des fausses couches, j'ai perdu des jumeaux à 5 mois de grossesse et j'ai cru mourir de tristesse...

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  26. J'en suis précisément à ma deuxième grossesse et je me pose toutes ces questions... Merci pour les réponses, elles me font gagner du temps (et des angoisses)!

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  27. rah lalala!!! je suis tout pareil tout pareil!!!!!!!!!!!

    mais moi je me suis arretée à 2!!!!!!!

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  28. J'adore le mot de la fin!

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  29. ben alors là bravo !!!! t'as ruiné mon make up ! je te remercie pas Marie .
    Très bel artikeul, très touchant . micro naine n'a que 13 mois mais maintenant que je l'ai, je sais... je sais que je veux d'autres nains mais malheureusement des fois la vie est vache, et fait que j'ai la boule au ventre quand quelqu'un de bien attentionné me demande "alors le prochain c'est pour quand ??" J'élude le sujet vite fait. Mais bon, ainsi va la vie et qui sait ... Peut etre que moi aussi après m'etre soignée, je serai une mère de famille nombreuse et débordée ;-)))

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  30. Ah l'amour!! Je n'aurais jamais pensé quand j'étais nulli qu'il existait un amour pareil, infini, surpassant toute considération, magnifiant chaque instant de vie.
    Ma mini naine est une vraie tornade née d'un accouchement très difficile, et j'ai laissé sa première heure de vie se dérouler dans les bras de son père. C'est en les regardant ainsi que l'amour est né, et chaque jour, je suis époustouflée de voir qu'il grandit tant.

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  31. Maman de boumbette14 septembre 2011 à 20:15

    Il est trop beau ton article :) il fait du bien en plus parce que ma naine a passe sa soirée a criser et la c'était vraiment dur je pleurais en même temps qu'elle. Ça me rappelle que je l'aime fort fort fort cette chouquette et que j'aime déjà sa soeur que je n'imagine pas non plus.

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  32. Il est très sympa cet article et plutôt juste en plus. Moi, le premier, je croyais qu'en le voyant j'allais être noyée par l'Amour avec un grand "A"... eh ben non! J'ai été ravie de voir qu'il allait bien, qu'il était mignon mais finalement, je ne le connaissais pas encore. Cet Amour, il s'est construit, comme tu dis. Assez vite d'ailleurs. J'ai su que je pourrais donner ma vie pour mon fils le jour où je me suis mise à pleurer comme une madeleine en allant au boulot en imaginant -dieu seul sait pourquoi!- la perte éventuel de mon fils. J'ai senti que si je le perdais je pourrais en mourir de chagrin.
    Maintenant, j'attends le deuxième et je n'ai aucun doute sur le fait que je vais l'aimer tout autant... Et j'ai hâte de lui donner tout cet Amour.

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  33. Véro> j'ai été maladroite c'est vrai dans ces propos. On ne décide pas toujours, tu as raison.
    Et ça doit être très douloureux.

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  34. GENIAL CET ARTICLE ! en tant que primi débordée mais très amoureuse de sa naine je kiffe ta série sur 1 2 3 ... et cet article si personnel est très beau. bon j'aime bien aussi le moins mielleux mais là il fallait le faire.
    Vivement la suite !!!

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  35. Je vais faire lire ton article à mon chéri qui m'a annoncé aujourd'hui qu'il avait bien réfléchi et que c'était sûr, il voulait s'arrêter à 2. Et pour l'instant, c'est juste impossible pour moi. Exactement l'impression de ne pas être au complet. Et aussi de n'avoir pas vécu ma 2ème grossesse et les 8 premiers mois de N°2 comme si c'était "la dernière fois". Comment qu'on fait dans ce cas-là??? :)

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  36. Moi je suis la nullasse du ressenti maternel. Ou plutôt, je ne sais pas très bien théoriser dessus. J'ai toujours voulu 4 enfants. J'ai 4 enfants. Ils sont différents de ce que j'imaginais, mais je n'avais pas une très grande imagination non plus. Ils sont surtout bien plus intéressants que mes petites mièvreries de nulli-naïve.
    Je les voyais comme une prolongation de moi, parce que je ne connaissais que moi. Mais ces 4 cornichons ont décidé d'être eux-mêmes. Ben finalement, ça me va. Ça en fait de vrais individus, avec qui je dois composer.
    Je les adore, mais je ne sais pas si c'est quelque chose que j'arrive à leur transmettre.
    Le vrai miracle, celui auquel je ne m'attendais pas du tout, c'est qu'ils m'adorent aussi. Ils sont petits, je sais que ça va changer, je ne vais pas tarder à être la relou de service, mais pour le moment, c'est inoui la force qu'ils peuvent m'insuffler rien que par la confiance qu'ils me portent. Et ça, c'est trop choubidoux !

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  37. Superbe déclaration d'amour à tes nains. Moi, j'aime ma naine même si elle est turbulente et capricieuse, elle est si rigolote et (presque) toujours de bonne humeur.

    Aujourd'hui, une collègue nulli m'a demandé de venir expliquer à son mari comment c'était horrible d'avoir des enfants: parce qu'on ne peut plus sortir, et faire des trucs de nulli. Je n'ai pas su quoi lui répondre.

    N'as-tu pas parmi tes connaissances une nulli qui ne veut pas d'enfants enfin pas tout de suite... qui pourrais nous parler de ce sentiment de plénitude à deux (que personnellement je n'ai jamais ressenti). Je suis étonnée d'avoir de plus en plus, dans mon entourage, des jeunes femmes de 30 ans passés qui ne veulent pas "sacrifier" leur vie pour un "morveux".
    Difficile d'évoquer le sujet sans paraitre culpabilisante mais comment ne pas penser aux femmes qui se "réveillent" à 39 ans et demi en se disant "je veux un bb tout de suite" et qui se retrouvent en difficulté pour concevoir ce bb tant désiré.
    L'amour d'une primi doit-il attendre le nombre des années pour que naisse enfin le désir d'enfant? Maman pour la première fois à 28 ans (ce qui est déjà tard à mon goût), je me vois déjà proche de la ménopause et des grossesses difficiles.
    Ton blog est vraiment merveilleux car tu y abordes vraiment tous les aspects de la vie de maman. Peut-être que parler de ces nulli m'aiderait à être plus tolérante envers celles qui veulent vivre leur vie pour elles.

    Merci

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  38. j'ai une question moi m'dame ! j'ai 2 bb de 15 mois, une fille, un garçon. des jujus en fait :) moi ma trouille c'est que je sais pas si c'est parceque chouchou il dit non, ou si c'est moi qui ne sait pas si je suis complet...comment je fais pour savoir ?...Ma grande peur à moi c'est surtout de rater les moments importants de mes 1ers, justement parce qu'on est 3. en fait je suis passée de 0 à 2 bb d'un coup, j'ai sans doute les mêmes peurs qu'une primi à 1 seul nain tout en sachant que l'amour sera là.à moins que toute femme garde en elle toute sa vie une once de nostalgie de ce bidon tout rond, de la naissance et de tout ce qui suit, d'avoir eu cette chance et d'aimer si fort et d'avoir peur que ça s'arrete un jour....pfiou, désolée, ça me titille tout ça....

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  39. Très chouette article ! J'ai culpabilisé de ne pas ressentir cette vague d'amour maternel à la naissance du Pou (que j'attendais avec impatience pourtant). J'étais juste fatiguée, j'avais mal partout, faim. Bref, les besoins primaires ont primé ! Comme tu dis, l'amour se construit. Et maintenant, y a plus un doute, mon enfant et ceux qui je l'espère suivront, c'est ma passion !

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  40. C'est fou comme tout est différent d'une personne à l'autre... et comme ça peut être malgré tout touchant de lire un texte qui ne nous ressemble pas. L'amour que j'ai pour ma fille est le même aujourd'hui que le jour de sa naissance, ça a été immédiat. Pendant la grossesse, je ne me suis pas projetée, je ne l'ai pas vraiment imaginée. Je le savais, je l'acceptais, c'était tout. Et un deuxième, j'ai horriblement peur de ne pas savoir l'aimer, comme si j'avais déja tout donné (alors que c'est bien évidemment stupide). Pourtant, je comprend tout ce que tu dis, je peux me mettre à ta place. C'est pour ça que j'aime autant tes écrits je crois, parce que quoi qu'ils renferment, ils m’instruisent, finalement.

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  41. Juste superbe ! Merci Marie <3

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  42. Moi mon choupinou de bientôt 13 mois (eh oui les neurones ont grillés dès la première poussée) il m'a retourné le coeur et fait torchon carpette, je ne suis même pas en mesure de dire tout ce que je pourrais faire par amour pour lui...et pourtant avant qu'il arrive et dès les 1ères semaines avec lui je savais que je voulais 2 autres choupinous (eh oui les neurones dégénèrent plus vite passé 30 ans !!). Alors là je prends mon mal en patience avec en plus des cops et des collègues enceintes raaah mais au final je sais que je savourais comme il se doit ses grands moments de ma vie et de celle du créateur (vive mon mari quand même)

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  43. En mai dernier j'écrivais ça (entre autre) et je trouve que ca va bien avec ton opus 1 et 2, aller j'ose: "A 4 je me sens au complet, je nous sens entier. Y a plein de place pour chacun de nous alors qu'avant y avait de la place que pour l'ho et Popo puis que pour Jules...En résumé Adèle a placé tout le monde.

    Regarder grandir les enfants, juste regarder hein, pas dans l’œilleton du caméscope, c’est le luxe suprême. C’est ça qu’ils m’apprennent mes nains, le meilleur c’est toujours « Maintenant » même s’ils grandissent, même si on ne note pas toutes les premières fois, même si l’envol est inéluctable. Cette vie là pleine d’eux, qui va durer 10 ans environ (j’entends par là une vie avec des enfants heureux d’être là), c’est chouette, dense, précieux. Mais après ce sera autre chose et ça sera encore « Maintenant » et donc ça sera forcément bien..."
    bref, c'est ça non? Des becs à toi

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  44. Rah, mais, euh !! Tu m'as fait pleurer ! C'est malin... Merci !

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  45. Très bel article (comme d'hab) même si je ne me suis pas reconnue dans tout, au contraire. Comme la journaliste IT et Isabelle85, j'ai eu plus de mal avec n°2. Avec n°1 (qu'on a pas "fait exprès" même si on savait qu'il pouvait arriver), ça a été immédiat et viscéral, je l'ai aimé au-delà de ce qui était possible, ça a été fusionnel (les 26 heures de travail et les forceps y ont peut-être été pour qqch...).
    N°2, lui, il a été voulu, calculé, tout. Et quand il a été "là" (dans mon ventre), je n'ai pas pu lui parler, je n'arrivais pas à développer un sentiment maternel pour lui, je lui parlais parfois mais comme à un "pote", pas comme à un bébé pour son frère.
    Puis il est arrivé. Et j'ai eu peur de ne pas pouvoir l'aimer. Déjà il est arrivé par césa en urgence, j'ai passé loin de lui les 3 premières heures de sa vie. Ca compte, je crois. Et puis il pleurait beaucoup (plus que son frère), et je devais passer du temps avec lui au détriment de n°1 à qui j'avais le sentiment de faire une vacherie. N°2, il a perturbé l'équilibre qu'on avait créé. Et puis finalement, l'attachement est venu. Il a commencé à suivre du regard, à pleurer moins, à sourire... à communiquer en fait. A mesure des jours, l'amour est venu, fort et indéfectible.
    La conclusion de tout ça, c'est qu'il n'y a pas de recette, qu'on a le droit de ne pas les aimer tout de suite, qu'on les aime forcément différemment parce que notre histoire avec eux n'est pas la même, mais que la force de l'amour qu'on a pour eux est identique. Autant d'enfants, autant de façons de les aimer. Mais une même intensité.

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  46. c'est exactement ça, "l'amour que l'on porte à son premier enfant, il se construit". j'ai tellement culpabilisé de ne pas ressentir un amour inconditionnel à la naissance de musicbaby. Il nous a fallu du temps pour nous connaître et nous apprivoiser. ça se construit tous les jours. et je me retrouve complètement dans ton témoignage (rapport aux dangers, à la mort,...et tout et tout!).
    vivement que je devienne multi (un jour,quand ça sera le bon moment!) et que je teste le reste de ton témoignage!
    merci marie

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  47. Laétitia et son nain15 septembre 2011 à 09:22

    Merci Marie !
    Merci de me conforter juste dans le moment ou j'envisage un deuxième dans quelques mois..
    Premier nain a 14 mois et beaucoup de bonheur.. Ce matin j'ai eu le cafard en le laissant chez la nounou et ton article ne m'a pas vraiment remonté le moral!! Merci quand même de me dire qu'un jour prochain je ressentirai encore plus d'amour qu'aujourd'hui ( est-ce possible ??? tu me dis que oui alors je te crois ).

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  48. Claire, 2 nains couillus15 septembre 2011 à 11:27

    j'adoooooore!
    (et j'ai les yeux tout mouillés, non non, je pleure pas, c'est l'allergie...)
    j'ai deux mecs de deux ans d'écart mais tellement différents que forcément je les aime très fort et pourtant pas pareil... c'est magique!
    la question qui me taraude: suis-je complète? il y a des jours où oui et des jours où non... à suivre donc!
    contente de voir que je ne suis pas la seule à me faire des films d'horreur la nuit sur "et s'il avait un jour une maladie incurable?"... parfois je me dis que je suis folle mais ça doit être folle d'amour ;-)
    biz' et merci pour l'émotion! et l'amoûr!!!!
    Claire

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  49. Trop beau et tellement vrai, en tout cas pour le premier enfant (je n'en ai qu'un pour le moment)! il a déjà 2 ans et plus il grandit et plus je l'aime, c'est un truc de fou. Il est tout, tout, toute ma vie.
    Merci pour ce texte qui m'a émue au larmes.

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  50. 1, 2, 3 ou plus... finalement c'est le même amour. Moins de temps pour chacun quand ils sont plus nombreux, mais c'est pour leur donner des frères et sœurs, et c'est le plus beau cadeau qu'on puisse leur faire.

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  51. si seulement j'arrivais à convaincre mon mari pour un 3eme... Au fait, ça passe dans la voiture 3 sièges auto?

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  52. ... et puis des fois (juste pour prévenir les nulli/primi), on aime tout de suite son premier, comme une évidence... et c'est pour le deuxième qu'on a besoin de construire. Parce qu'on croyait savoir un peu comment c'était, et puis finalement c'est complètement différent. Parce que tout ce qui marchait avec le premier, tout ce qui l'apaisait, tout ce qui le faisait sourire... ça n'empêche pas le deuxième de pleurer encore et encore. Et du coup, on est un peu (beaucoup) paumée. La multi, des fois, elle peut se retrouver aussi désarmée qu'une primi ;)

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  53. Bonjour,
    Dur de lire ce joli billet.
    Le désir du 2ème enfant après le bonheur du 1er était là, présent et commençait à se faire pressant. et puis consultation et le verdict qui tombe, cancer du col de l'uterus. Tumeur trop importante pour sauver quoique ce soit. Alors bon on a beau se dire que c'est bien déjà d'avoir eu "un" enfant. c'est dur quand même. ALors le déséquilibre à 4 ou à 5 nous ne connaitrons jamais.
    ML

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  54. Marie, j'adore te lire !
    C'est tellement bien écrit, tellement ce que je ressent !
    oui on les aime, oui l'amour grandit, se multiplie et ne se divise pas. Oui le deuxième est différent, on se retrouve en lui (pour ma part plus qu'en ma 1ere) mais qu'est ce qu'on les aime !! on en crève de les aimer a ce point...
    Signé : une multipar qui se voulait nulli à vie, et qui ne regrette rien !

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  55. Enceinte du 2ème, j'avais tellement peur de ne pas l'aimer que je faisais comme s'il n'était pas là, dans mon bidon : du coup, je faisais 3 mois de grossesse d'avance. Et quand je répondais "non, non, j'en suis juste à 3 mois", on me demandait "et y'en a combien???".
    J'ai eu la chance d'être écoutée et soutenue par Doudou à qui j'ai parlé très tôt de cette peur, qui m'a beaucoup rassurée. C'est vrai que notre première princesse... ben, c'est notre princesse, quoi !!! C'est la première rencontre, le coup de foudre, l'émerveillement, se dire "whaou ! j'ai fait ça, et ça a besoin de moi autant ? et ça m'aime autant ? et je l'aime déjà tout ça ?"
    La boule au ventre de ne pas aimer le petit bout est partie en séance d'aptonomie, quand Fabienne, sage femme me dit : "tu veux pas le voir, mais lui, il te montre bien qu'il est là !!! alors, va falloir que tu lui parles..."
    Oups ! je lui ai parlé, et c'est passé. L'empereur est né et nous casse les pieds quand, en pleine conversation avec Doudou sur koikonmangecesoir, il débarque son épée en mousse dans la main en hurlant :" non Wendy (c'est moi) !!! parle pas au Cap'taine Crochet, il est méssant !!!"
    et l'amour, des deux ensemble, des deux séparemment, l'amour d'être à quatre est là, construit chaque jour, se ramollit un peu quand ils nous cassent un talon d'escarpins en voulant marcher dedans avec leurs baskets, et grandit de nouveau avec "encore un bisou, encore un câlin", ze m'esscuse, ze ferai pu de bêtises"...
    merci Marie de ces moments merveilleux que tu nous fais partager, de ces mots sur mes maux de maman que je n'arrive pas toujours à soulager, et de nous rappeler que non, "nos monstres ne sont en effet pas si monstrueux que ça"...

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  56. Salut,
    C'est la deuxième fois que je viens me balader sur ton blog et ... j'aurais tellement aimé le découvrir à la naissance de mon p'tit Piouch et dans les mois qui ont suivi (quand ma baraque et mes émotions étaient un tel bronx que je pensais être la plus incapable et inorganisée des mères de l'Univers)! Je me retrouve dans ce que tu écris à tel point que c'est troublant! Mais n'ayant pas tes talents d'écrivain et surtout les mots pour exprimer mes ressentis ça me fait énormément de bien de te lire, j'ai l'impression d'y voir clair en moi, et je me sens "normale" , ça met de côté ma culpabilité d'être une primi inorganisée (en attente du deux avec les sentiments que tu viens de décrire si parfaitement)!! Merci "tout plein" pour tes partages sur ton blog. Bonne continuation.

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  57. Je découvre ton blog (il est temps non?), grâce à ta participation au blog du Monde (enseignants).
    J'ai passé plusieurs heures à le lire et à me tordre de rire!
    Maman de 2 enfants, je me reconnais dans beaucoup de tes réflexions et aventures familiales, et c'est un pur régal de lire tes écrits.
    Je crois même que je vais commander ton autocollant de parents au bord de la crise de nerfs pour nos prochaines vacances.... :)
    Bonne continuation à ton blog (je dirais même tes blogs, je viens de voir!).

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  58. Chez moi, ça ne s'est pas passé comme ça. Le premier était un extra terrestre: pas de ressemblance pour "l'inclure" dans la famille. J'ai commencé à ressentir de l'amour pour lui quand il a commencé à etre "interactif" vers 20 mois.
    Pour le second, quand on me l'a posé sur le ventre, de suite j'ai vu les traits de mon mari sur son petit visage. Ca a été plus facile. J'en suis tombée amoureuse.
    Et pour la troisième, j'en suis tombée raide dingue à la seconde ou je l'ai vue (pourtant accouchement catastrophique: elle est tombée par terre et elle était bleue/grise encore dans sa poche). Elle était belle, une fille et la dernière.
    Et cet amour à chaque fois a rejailli sur les nains précédents.

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  59. que c'est beau ! tu dis avec les mots juste ce que je ressens au fond de moi.

    tu as vraiment trouvé la bonne expression avec ce sentiment de se sentir au complet, quel que soit le nombre d'enfants qu'on choisit d'avoir.

    nous, à 4, on se sent au complet et je me retrouve dans ce que tu vis avec micronaine : mon mininain (n°2 donc) je le savoure, je le sens, je profite de lui car je sais/veux que ce soit mon dernier tout petit.
    et chaque instant est unique et me remplit de bonheur (sauf les nuits où il fait le hibou mais bon, ça fait partie du jeu ça aussi !)

    Merci Marie de nous faire rire et pleurer avec tes super artikeuls !

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  60. Un seul nain pour l'instant. Tres bel article met des mots sur les sentiments difficiles a exprimer des primipares, de cette angoisse pre-accouchement: serai-je une bonne mere? saurai-je aimer mon enfant? etc.

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  61. MERCI Marie d'exprimer tout ça si clairement, si simplement et avec autant "d'intimité"...
    Voilà ce que je n'arrivai pas à exprimer : "ce sentiment d'être au complet". Avec nos 2 filles qui grandissent, il me manque du courage pour repartir dans les couches, les nuits hachées et tout ça. Mais c'est ce sentiment qui me taraude en fait. INCOMPLET.

    Vraiment MERCI Marie. Et continue !

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  62. Et voilà, encore un billet de toi où je me reconnait complétement et encore un billet de toi qui m'a fait pleurer !!!
    Merci pour tes mots Marie...

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  63. Je crois que j'ai fait presque l'inverse.
    J'aime mes enfants très forts tous les 2, et j'avais très peur de l'arrivée du 2e, et finalement j'ai été beaucoup plus proche de lui que de ma 1e.

    Pour la première j'avais en tête de laisser un peu pleurer, elle n'était pas très câline, ne supportait pas le portage, n'a été allaitée que 6 semaines pour cause de mauvais conseils ... Je l'ai très vite aimée très fort tout de même, et c'était ma princesse, ma fille adorée, la prunelle de mes yeux ...

    Le 2e a immédiatement été collé à moi, adorait le portage, je l'ai allaité 15 mois. J'ai passé du coup moins de temps avec sa soeur, accaparée par mon maternage.

    A l'heure actuelle, ma 1e est collée à mon mari, mon 2e est collé à moi, et j'ai plus tendance à protéger le 2e, plus petit et plus fragile (2 ans 1/2) que sa soeur (5 ans 1/2).

    Mais pour autant je les aime très fort et, moi aussi il m'est arrivé d'imaginer les "et si il leur arrivait quelque chose", et d'en avoir les larmes aux yeux.

    Je veux un 3e mais mon mari n'est pas partant. En même temps j'ai peur de culpabiliser et de moins donner aux 2 autres, toute débordée que je suis déjà. Mais je ne me sens pas complète, j'ai encore besoin d'être enceinte, de materner, d'allaiter, d'aimer ...

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  64. Moi j'attends mon 4è garçon. Mais j'avoue, c'est trop facile pour moi, je tombe amoureuse dès la naissance, ils sont si petits, ils nous aiment tant (sans le savoir!), on va tellement tout leur apprendre ! J'ai totalement confiance en moi d'être la meilleure (malgré mes colères!) la plus apte (malgré mes boulettes!) la plus adorable des mamans (de toutes façon je suis la seule pour eux!).
    Et puis, 2è facilité pour moi, me rappeler ce que j'ai ressenti dans ma propre famille, 5è de 9 enfants. Aucun doute, aucune prise de tête, aucune question sur l'amour de mes parents pour moi, et encore moins par rapport à mes autres frères et sœurs ! Tous différents, tous aimés différemment, et pour des raisons différentes. tous nos défauts insupportables, et nos qualité charmantes.
    En fait, il ne faut pas avoir peur à l'avance, parce que l'amour d'une mère/d'un père pour ses enfants, et l'amour des enfants pour leurs parents, c'est tellement évident, malgré TOUT, que de poser la question, c'est commencer à douter et briser quelque chose.

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  65. Nan en fait c'est pas ça, c'est pas parce qu'on s'interroge qu'on brise quelque chose... Mais je me demande qui a fait perdre aux mères cette confiance innée qu'elles avaient jadis en elles-mêmes ??? Il y en a encore, que j'observe parfois chez les très jeunes mères, genre 18 ou 20 ans : elles n'ont aucun doute sur leur légitimité, autorité, capacité d'aimer et d'être aimée, c'est beau à voir. Est-ce que ce serait plus difficile pour nous autre intellectuelles ??? (lectrices de mamanstestent ! lol...) J'ai eu cette chance d'avoir une maman "primitive", sûre d'elle, répartissant l'amour également entre nous 9 et sans épiloguer sur nos différences.
    1, 2 ou 3, moi je ne vois pas du tout ce que ça change. Je n'imagine rien, ne projette rien, d'ailleurs les enfants je ne les fais pas pour moi, même si je me sens toute nue quand je sors sans eux !!! Je les porte, ils naissent, je les kiff, je les élève, un jour ils partiront en m'aimant, et puis la vie continuera, en n'amoureux seule avec leur papa, voilà... et je serai grand mère et je les enverrai bouler quand ils me demanderont de garder leurs nains ! ah ah... chacun son tour, hein, moi je n'élève qu'une génération ! hihi...
    Bon bref, je vois beaucoup d'angoisse dans les commentaires, j'aimerais tellement pouvoir communiquer la simplicité de cette affaire tellement... banale ! La procréation ! Le truc le plus vieux du monde, à la fois si classique, et si bouleversant...
    C'est pour ça que moi, 1, 3 ou 5 ou 7, je ne compte pas, c'est "les enfants", ça fait qu'un en tout, moi, lui, et eux, notre famille quoi... je ne fais pas peser sur nos enfants le poids de ma recherche d'équilibre et de bonheur, ni mon angoisse de passer à côté.
    Désolée pour la longueur.

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  66. Moi, mummy d'un nain de "croizans et demi", je voudrais juste dire que la volonté d'avoir un deuxième (dans mon cas) ou troisième (pour les autres) enfant ne suffit pas...
    Je pense que tu as oublié un détail bien important (quoi que pas marrant du tout!): l'argent! Ben ouais, c'est super triste à dire mais faut être réaliste!

    Alors quand je lis qu'il suffit de volonté, d'amour et de courage (ben ouais quand même!), ben ça me rend un peu tristounette... Suis en pleine période où me dis qu'il serait temps, que mon Noahsien (=habitant de la planète "Noah"!!) d'amour est (presque!) autonome et qu'en j'en (nous) ai envie tout simplement...mais que, ben non, FINANCIEREMENT c'est tout simplement pas possible...

    Mon mâle travaille, je travaille aussi (ouais je sais c'est dingue) et déjà avec un seul nain, c'est galère à la fin du mois, quand la raison prime sur la passion, quand le simple fait de le désirer ne suffit pas, ben je dois avouer que certains de ses commentaires font mal (bien malgré eux)...

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  67. @ Cyana : je comprends tres bien, des moments de la vie plus durs que d autre et qui coincent/freinent/interdisent certains projets ou souhaits. Ca peut se debloquer meme si c est plhsieurs années plus tard.
    Je suis enceinte de mademoiselle number two, la grande a 5ans et elles auront pile 6 ans d ecart. On ne pouvait pas lancer un 2eme plus tôt, c est tout. Voila t y pas que je dois maintenant entendre des comm du genre "il etait grand temps d y penser quand meme...".
    Bref. Partout et toujours y aura des gens qui peuvent nous blesser, soit par manque de tact evident, soit par meconnaissance de la situation de l autre en face. Faut essayer de faire avec...

    @ Marie 3nains : merci beaucoup de mettre des mots aussi justes sur des sentiments que je ne peux pas mettre parfaitement "en paroles" en ce moment, surtout sur le 2eme et comment on se l imagine. Forcément toujours on prend comme base le 1er, inconsciemment on s imagine que le 2eme sera pareil (physique et caractere) et puis on bute sur un grand inconnu, ce vaste champ des possibles comme tu le dis. Et cette phrase, impression de redevenir mère. Bref j attends ma 2eme apres 6 ans de pause pas tout a fait souhaitee aussi longue, et je suis tres contente d avoir lu cette lettre que tu as ecrite a l epoque a ton "moyen nain".
    Merci bcp de cet article qui m apport un peu de clarté et sérenite, aussi sur des questions toutes betes du genre "finalement pourquoi on l'a mis en route ce 2eme ???".
    MERCI !

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  68. :)
    encore un artikeul que j'adore!
    et j'ai beaucoup aimé le "passage" niais ^^ (roohh, mais c'était qu'un passage?lol)
    moi j'attends depuis quelques mois que numéro bis se loge dans mon bidon, mais c'est ça hein...je l'aime déjà !
    <3

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  69. Alors, est-ce que la quatrième fait toujours pareil ? ;) Est-ce que vous étiez moins "au complet" avant ? :)

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Et si tu es une buse, bah, envoie un mail, je t'expliquerai ça un peu mieux...

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